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La théorie du genre, dans sa forme la plus aboutie, nie la naturalité du sexe pour n’y voir qu’une construction purement culturelle. Elle considère que le modèle sexuel actuel -homme, femme- n’a d’autre fonction que d’assurer le primat de l’hétérosexualité et du masculin, en réprimant les modèles divergents.
Elle en appelle, dès lors -et logiquement- à éliminer toute référence au masculin et au féminin, et à porter le fer jusqu’au cœur de la loi, car ces références, explique-t-elle, ne sont que le paravent de "relations de pouvoir" illégitimes et oppressives.
La plupart des Français n'ont découvert l’existence de cette étonnante théorie qu’à l’occasion du débat sur le mariage homosexuel. Soit un an après l’adoption, au Conseil de l’Europe, de la Convention d’Istanbul contre les "violences de genre", qui consacrait la version la plus radicale de cette théorie.
Comment une prise de pouvoir aussi massive a-t-elle pu se réaliser de manière subreptice ? Quel est l’empire réel du "genre" sur le droit, en France et en Europe ? Quels sont les fondements et les objectifs ultimes de l’idéologie du genre ?
Telles sont les questions sur lesquelles Drieu Godefridi est venu nous entretenir.


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Au-delà d'une certaine rhétorique, connaissons-nous réellement la personne et l'oeuvre de Keynes ? L’économie, nous dit-il, est au service de la vie, et non l’inverse. Malgré tout, on aurait tort d'y voir là une vision sociale du monde. Keynes était un élitiste « que la lutte des classes trouverait toujours du côté de la bourgeoisie ». Cet homme libre, tant sur le plan des mœurs que de la pensée, qui a su par exemple intégrer les théories freudiennes du rapport à l’argent dans son analyse, a changé les lunettes des économistes du XXe siècle. Emission "Une vie, une œuvre".


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La société industrielle a connu jusqu’à présent deux grands modèles organisationnels : le productivisme qui domine le 19e siècle et, au 20e, l’organisation de la production et la stimulation permanente de la consommation.
C’est ce dernier modèle qui s’est effondré à la fin 2008. La faillite de General Motors n’est pas une conséquence dans l’économie réelle des spéculations de l’économie virtuelle. C’est le modèle consumériste qui rencontre ses limites par une combinaison de facteurs toxiques que cette conférence propose d’analyser comme une "mécroissance".
L’enjeu est alors de repenser la croissance sur de nouvelles bases.