Eloge du populisme. Avec Vincent Coussedière sur Enquête&Débat.


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26.05.2013

Le propos de Vincent Coussedière vise une réhabilitation, non seulement du populisme, mais du peuple lui-même.
Le mépris du populisme et l’incapacité dans laquelle nous sommes de le penser viennent de ce que nous ne savons même plus ce qu’est un peuple politique.
Il ne s’agit pourtant pas d’idéaliser le peuple ! Il s’agit de dire qu’il n’y a pas de politique sans peuple, ni de peuple sans politique. Il s’agit de montrer comment, depuis de Gaulle, nos gouvernants sont devenus progressivement des administrateurs, l’administration des choses s’étant substituée au gouvernement des hommes.

Entretien d'Alain Soral avec Mahy Belaïd sur l'université, les média, l'éducation et l'Algérie.


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18.07.2013

Après une présentation du parcours d'Alain Soral, la conversation s'oriente sur l'état de l'université et des  modes qui la traversent, en France et en Algérie.
Le thème des média et de l'éducation sont ensuite abordés.

De la servitude volontaire. Avec Adrien Abauzit chez Islam&Info.


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27.07.2013

Adrien Abauzit nous entraîne dans les mécanismes de la ” servitude volontaire" et tente d'expliquer les mécanismes qui permettent au système de maintenir une autorité illégitime mais pourtant “consentie” par les masses.
Au delà de ces conceptions, il adresse une sévère critique à la dissidence française dite identitaire en démontrant la fausseté de leurs analyses.
Le thème de l’Islam en France est également abordé sans détour par l’auteur.

Comprendre les Lumières. Avec Marion Sigaut et Alain Soral à Nantes.


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16.02.2013

Lors de son intervention, l’historienne Marion Sigaut démontre comment Louis XV, sous l’influence entre autres de sa maîtresse la marquise de Pompadour, va favoriser le développement de la philosophie des Lumières dans le royaume de France et adopter certaines de leurs idées, ruinant ainsi les fondements de la monarchie et perdant l’attachement du peuple.
Pour elle, la période cruciale est celle du traité de Paris de 1763, qui consacra la défaite extérieure de la France à l’issue de la guerre de Sept Ans contre la coalition conduite par les Anglais. Cela se traduisit par la perte du premier empire français dont le Canada, la Louisiane, les îles du sucre, les Indes. Le royaume était lourdement endetté et, donc, sous la coupe des prêteurs. Mais, dans le même temps, la France était en train de subir une défaite intérieure du fait du monopole des idées pour les philosophes des Lumières qui, en 1762, ont obtenu l’expulsion du royaume des Jésuites, leurs principaux opposants intellectuels.
Prenant l’exemple du commerce des grains, elle démontre comment le docteur Quesnay, fondateur de la doctrine physiocrate, soutenu par Mme de Pompadour, va obtenir l’inversion totale des règles régissant leur distribution. Le docteur Quesnay est l’auteur des articles "Fermier" et "Grain" de l’Encyclopédie qui, sous la direction de Diderot, prétend faire l’état exhaustif des connaissances de cette époque. Cet ouvrage est au cœur du mouvement des Lumières. Il prétend remplacer la superstition par la science et préconise, pour régler tous les problèmes du royaume, de libéraliser le commerce et la société.
C’est ainsi que l’esprit qui commandait la distribution des grains dans toute la France va être détruit. En effet, conformément aux divers règlements traditionnels en vigueur dont le "traité de police" de 1709, les grains sont considérés non comme un produit ordinaire mais comme une subsistance indispensable au peuple. Le roi doit en assurer la distribution dans toute la France au "juste prix" fixé par la "taxation". Il s’agit d’un véritable service public, très contrôlé par la police dont c’est la mission première. Les intervenants, du fermier producteur en passant par le meunier et le commerçant en grains, doivent en respecter les dispositions. Or les physiocrates et les philosophes des Lumières considèrent que cette réglementation est la source des problèmes. Ils préconisent donc la libéralisation intégrale en confiant la distribution à des négociants, dont Voltaire fait l’éloge. Cette thèse est développée par un certain Herbert en 1753 dans son "Essai sur la police des grains" qui dénonce le monopole comme un préjugé.
Louis XV finira par céder et, par son décret de mai 1763, il instituera le marché national du grain qui supprime les péages et contrôles ainsi que la fixation du juste prix. Cette liberté du commerce des grains est étendue à toute l’Europe par un décret de juillet 1764. À partir de là, la spéculation sur le grain va exploser. En cinq ans, le prix du grain à Paris va doubler. En 1768, il faut 24 sous à une famille pour acheter ce qui lui est nécessaire pour se nourrir, alors que son revenu n’est que de 15 sous.
Dans tout le royaume, les émeutes vont se multiplier. Le peuple, souvent soutenu par la police, va se révolter contre ces hausses. Mais il faudra attendre 1770 pour que le roi revienne à la police des grains contre l’avis des tenants des Lumières, en particulier Turgot et Condorcet. Ceux-ci considèrent que le peuple, gorgé de préjugés, doit être converti au "progrès", qu’il doit savoir que ces lois de libéralisation sont perpétuelles et irrévocables.
Mais pour le roi, le mal est fait. Dans l’ancien système, le peuple l’accusait d’avoir été imprévoyant lors des disettes nées des mauvaises récoltes. Maintenant, il est considéré comme un spéculateur malveillant "qui s’enrichit sur le dos du peuple pour payer les frasques de ses maîtresses et de la cour". Après les scandales du trafic des enfants abandonnés, avant la suppression de la protection des travailleurs par les corporations, c’est une étape décisive vers la Révolution.
Alain Soral conclura en soulignant le parfum d’actualité de cette situation. L’adhésion du roi au libéralisme bourgeois évoque celle de l’oligarchie actuelle devenue libérale-libertaire. La suffisance et le mépris manifestés à l’égard du peuple par Voltaire et les philosophes se retrouvent aujourd’hui chez les "intellectuels" contemporains comme Bernard-Henri Lévy ou Jacques Attali. Cette Europe des Lumières annonce étrangement celle de Bruxelles, qui s’enferme dans ses dogmes malgré l’échec patent de sa politique passée.

Déracinement et surmoi, chaînes de l'esclavage contemporain. Avec Adrien Abauzit au Cercle Jacques Bainville.


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23.11.2012

Une réflexion sur le règne de l'idéologie libérale-libertaire, ayant nécessaicerement besoin du déracinement des individus et de leur adoption d'une instance de censure à l'intéreur d'eux-même : c'est le totalitarisme marchand.

Pourquoi la France est-elle dans une situation économique pré-révolutionnaire ? Avec David Mascré au Cercle Aristote.


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24.06.2013

L'intervenant tente de développer une vision globale et pluridisciplinaire de la crise que notre monde est en train de traverser.
Les aspects économique, financier et anthropologique de cette séquence permettent de montrer qu'il s'agit d'abord d'une crise du savoir et de la transmission.

Comment affronter le passé. Quelques réflexions à propos de la France. Par Henry Laurens à l'Académie Royale de Belgique.


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27.01.2011

Quel rapport une société entretient-elle, vis-à-vis de son passé ? Comment appréhender le présent en lui donnant un sens ?
Pour répondre à ces interrogations, le conférencier a dressé un tableau de toute la complexité de la souffrance et de la pesanteur du passé, ainsi que du jeu entre passé et présent et la possibilité qu’a le passé à éclairer le présent.
"Le présent n’est envisageable que si on lui donne du sens. Dans l’immédiat, ce sens renvoie à une continuité avec le passé".

Les dépenses publiques. Avec Benoit Tassin, Hervé Mariton et Gérard Dalongeville sur Radio Notre-Dame.


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20.12.2012

Cette émission s'attache à comprendre pourquoi les dépenses publiques en France, financées en grande partie par l'impôt, sont aussi élevées.
Problèmes de structures ? Train de vie trop dispandieux ? Clientélisme ?
C'est ce à quoi tentent de répondres les invités.