Versailles, opulence, richesse, intrigue, musique baroque, jardin à la française, tant de mots clefs qui nous font fantasmer l'Ancien Régime louis-quatorzien. A l'époque, la France est puissante et riche. L'historien Peter Burke démontre dans son ouvrage, Les stratégies de la gloire, l'importance des dépenses gouvernementales dédiées à la fabrication de l'image du roi, dont l'impact est réel jusqu'à aujourd'hui. L'année 1669 est glorieuse; c'est la période de "l'affirmation de soi". Pourtant, à partir de la mort de Louvois en 1691, Burke parle du "coucher de soleil". Louis XIV mène alors sa dernière guerre et la plus décisive.
On oublie que le Roi Soleil ne fut pas qu'un roi de bureau mais également un roi guerrier. Sa dernière guerre, celle de succession d'Espagne (1701 à 1714) est une catastrophe. Pour l’historien Clément Oury, elle signe la fin du Grand Siècle.
Pourquoi la succession espagnole est-elle si importante au point d'embraser l’Europe ? Quand et comment s'établit l'équilibre des puissances ? Louis XIV a-t-il réellement "fait" la guerre ? Comment aujourd'hui écrire l'histoire militaire du XVIIe siècle ?
Depuis la fin du XXe siècle, le capitalisme financier triomphant a vidé les États de leur substance, les empêchant de remplir leur fonction de protection de leurs populations. Dans l'espace laissé vide, une violence anarchique et capillaire s'est engouffrée. N'étant plus canalisée par le monopole étatique, elle se traduit par un continuum de guerres internes se déroulant au sein même des sociétés. Ce n'est plus l’État, mais l'individu qui est dorénavant l'acteur de la guerre.
Bernard Wicht nous emmène ainsi sur les traces de l'autodéfense et de son articulation lorsque le citoyen n'est plus un soldat, mais un simple contribuable ― autrement dit, un "homme nu" coincé entre les dérives de l'État-policier et le pouvoir arbitraire des nouveaux barbares (narco-gangs, groupes armés, terroristes). Il s'efforce ainsi de mettre en évidence les ressorts de cette autodéfense dont dépend aujourd'hui notre destin.
Émission du "Libre Journal de la crise", animée par Laurent Artur du Plessis.
Alcatel, Rhodia, les Chantiers de l'Atlantique, Arcelor et maintenant Alstom : chaque année, la liste des entreprises françaises cédées à des groupes étrangers se rallonge. Le constat de cette dépossession accélérée est d'autant plus douloureux qu'il vaut pour les secteurs d'activité les plus divers : de l'immobilier de prestige parisien racheté par les princes du Golfe aux terres agricoles du centre de la France ciblées par les investisseurs chinois, partout, on fait face au même phénomène.
La France vit désormais au quotidien la cession de ses richesses privées et publiques, tandis que nos dirigeants continuent de déplorer, comme s'il n'y avait pas de lien de cause à effet, les délocalisations toujours plus nombreuses...
L'enquête de Laurent Izard montre l'urgence d'une situation qui conduit, lentement mais sûrement, à la perte de notre indépendance et à l'instabilité sociale. Rien n'est irréversible et une réorientation de nos politiques patrimoniales est possible. Encore faut-il être conscient de la gravité du problème et de ses conséquences pour notre pays.
Émission du "Libre Journal des sciences et des techniques", animée par Paul Deheuvels.
La gauche française prétend depuis son apparition sur la scène politique à la supériorité morale non seulement sur une droite conservatrice rarement représentée mais sur le peuple français en tant que tel. Elle en serait le guide vers un meilleur des mondes progressiste.
Pourtant lorsque l'on regarde les accomplissements de la gauche depuis 1792, on n'y perçoit pour l'essentiel qu'une succession de crimes et de trahisons dont à aucun moment elle n'a eu l'intention de s'amender.
C'est cette histoire sans concession de la gauche française que retrace Xavier Moreau.
Émission "Quartier Libre", animée par Henry de Lesquen.
Dans ce grand entretien mené par Davy Rodriguez, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois de janvier de l'année 2023.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
- 0'00'00 : Actualités du Cercle Aristote
- 0'09'35 : L'élection de Lula au Brésil
- 0'28'03 : Rien ne va plus chez LFI
- 0'51'09 : Scandale de corruption au parlement Européen de Bruxelles
- 1'07'47 : Les Balkans, éternelle poudrière européenne
- 1'24'49 : Joseph Ratzinger
- 1'36'29 : Houellebecq et l'Islam
- 1'50'33 : Bibi de retour au pouvoir en Israël
- 2'08'18 : La réforme des retraites
- 2'14'50 : #Twitterfiles, silence des médias
- 2'20'36 : Les souverainistes et le RN
- 2'27'46 : Un avis sur François Ruffin ?
- 2'35'42 : Pour la décentralisation ?
- 2'42'11 : Que penser des Napoléons ?
À la fois insulaire et continentale, la France est un État bénéficiant d'avantages stratégiques uniques au monde. Au carrefour des grands enjeux mondiaux, les territoires d'outre-mer font de la France un acteur incontournable dans les relations internationales : première destination touristique mondiale, deuxième domaine maritime mondiale, principal protecteur de la richesse écologique mondiale…
Bien qu'acteur majeur, la France a cependant un rôle mineur sur la scène internationale. État archipélagique cloisonné par une conscience continentale, la France doit composer avec des logiques structurelles défavorables pour la majorité de ses territoires dont les réalités économiques, écologiques, démographiques, sociétales ou culturelles sont encore trop souvent méconnues de ses citoyens et des décideurs politiques.
L'intervention d'Arthur Parent s'adresse à tous ceux qui désirent mieux connaître les spécificités de nos territoires, leur traduction dans nos politiques publiques ainsi que leur relation et interconnexion avec leur environnement régional proche et l’Europe.
Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d'Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond.
"Les temps du malheur sécrètent une race d'hommes singulière qui ne s'épanouit que dans l'orage et la tourmente", écrivait François Mitterrand. Le besoin d'autorité et la fascination de la grandeur sont, en période de crise, des constantes de notre inconscient collectif, et les institutions de la Ve République se prêtent idéalement à ce tropisme du sauveur. Se mêlent dans notre mythologie une nostalgie inavouée pour la monarchie, un culte des grands hommes et du héros patriotique lié à la tradition républicaine, et une vénération pour le messie de la culture judéo-chrétienne.
À gauche, comme à droite de l'échiquier politique, les figures ne manquent pas : le général Boulanger, Gambetta, Clemenceau, Mendès France, Pétain, de Gaulle, Mitterrand, Sarkozy, Macron, Zemmour...
L'occasion pour Jean Garrigues de décrypter, et dénoncer à l'occasion, les dérives de ces espérances en un homme providentiel depuis Bonaparte, au fondement du mythe. Ce faisant, il nous invite à une nouvelle lecture de l'histoire idéologique de la France contemporaine.