A l'occasion de la sortie de son dernier livre, Pierre Le Vigan revient sur l'histoire complexe du mouvement des Lumières, trop souvent regardé comme un tout cohérent.
L'oeuvre de Jean-Jacques Rousseau est ainsi assez différente des production des autres grandes figures intellectuelles du XVIIIe siècle.
Emission du "Libre Journal des Lycéens", animée par Romain Lecap accompagné par Arnaud Naudin et Pascal Lassalle.
D'où vient l'Union Européenne ? Quels en sont les ressorts principaux ? Quels intérêts a-t-elle servis ?
C'est depuis leurs points de vue critiques respectifs que Jean Bricmont, Annie Lacroix-Riz et John Laughland s'attardent sur ces questions capitales pour la compréhension des processus de destruction des souverainetés que nous voyons aujourd'hui à l'oeuvre.
Le Général Didier Tauzin, commandant à l'époque le prestigieux 1er RPIMa, raconte les missions qu’il a eu à mener au Rwanda et livre son interprétation de l'enchaînement des événements qui ont mené au génocide Tutsi.
Son témoignage est un vibrant plaidoyer en réponse aux graves accusations portées contre l’action de la France et de ses soldats au Rwanda par certains journalistes, et surtout par le rapport Mucyo (diligenté par le président rwandais Paul Kagame, ce rapport prétend établir la complicité de la France dans l’organisation du génocide).
Avec sincérité et conviction, Didier Tauzin rétablit la vérité et demande justice pour la France et ses soldats.
Les bouleversements géopolitiques majeurs survenus depuis la chute du mur de Berlin, puis les attentats du 11 septembre 2001 ont profondément accru le niveau d'incertitude de la vie internationale et les menaces qui pèsent sur nos sociétés. Logiquement, le rôle du renseignement s'en est trouvé renforcé pour la sécurité des États. En conséquence, dans la majorité des pays occidentaux, les moyens attribués aux services ont été considérablement renforcés, illustration du rôle de plus en plus déterminant qu'ils jouent pour détecter les menaces.
Comment la France se situe-t-elle dans cette évolution ? Quelle importance et quels moyens accorde-t-elle au renseignement ? Quelles sont la qualité et l'efficacité de ses services ? Joue-t-elle encore dans la cour des "grands" ou n'est-elle qu'un acteur de second rang ?
Eric Denécé s'attache à analyser en profondeur le renseignement français et n'hésite pas à mettre l'accent sur ses principales faiblesses. Il offre une vision sans concession de la place de nos services et du renseignement français dans les institutions de la Ve République et dresse un panorama unique de nos capacités, des efforts consentis et des progrès réalisés au cours des deux dernières décennies.
Enfin, il met en lumière l'absence dommageable de considération pour le renseignement parmi les élites qui nous gouvernent, lesquelles rejettent toujours cette discipline indispensable à notre stratégie politique et économique.
Marc Augier, alias Saint-Loup (1908-1990), fut emporté par le vent de l'Histoire, à toute vitesse, mais sans jamais tomber.
Il en a tiré une oeuvre forte et virile, parcourue par un souffle épique. Une oeuvre peinte à fresques, où des individus et des groupes d'individus doivent affronter les bombardements, le rouleau compresseur des chars soviétiques, l épuration, les foules ivres de violence, mais aussi la montagne, la neige, le froid polaire, les avalanches, les tempêtes, les poux, l'hiver russe, une panne de moteur en altitude ou, simplement, la fatigue au guidon d'une moto lancée sur les routes d'Europe.
Ce qui fascine, chez Saint-Loup, ce sont des valeurs universelles, qui n'appartiennent à aucun camp : c'est cette vie de sportif, d'aventurier, de guerrier.
Saint-Loup est le contraire d un idéologue. C'est un militant, mais ce n'est pas un homme du combat des idées. C'est un homme d'action, ayant mis ce goût de l'action et du risque calculé au service de causes politiques et parfois militaires.
Soixante-cinq ans après la fin de la guerre et plus de vingt ans après la chute du mur de Berlin, il est temps de se pencher sur son oeuvre, de la dégager de sa seule dimension hérétique, conséquence de ses quatre années à la LVF et à la Waffen SS. Oui, il faut revisiter ce grand créateur de mythes, et personnage mythique lui-même.
La nation française n'est pas un peuple mais cent, et ils ont décidé de vivre ensemble. Du nord au sud, de l'est à l'ouest de l'Hexagone les mœurs varient aujourd'hui comme en 1850. Chacun des pays de France a sa façon de naître, de vivre et de mourir. La France avait besoin pour exister de l'idée d'homme universel, qui nie les enracinements et les cloisonnements ethniques. Produit d'une cohabitation réussie, la Déclaration des droits de l'homme jaillit d'une conscience aiguë mais refoulée de la différence. La culture est mouvement, progrès, diffusion, homogénéisation bien sûr, mais de nouvelles différences apparaissent sans cesse - aujourd'hui maghrébines, africaines ou chinoises. Il ne saurait donc y avoir de retour à une homogénéité perdue, parce que cette homogénéité n'a jamais existé.