GPA, PMA : que faut-il en penser ? Avec Denis Collin à Paris pour le groupe Le Militant.


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21.07.2013

La question du "mariage pour tous" est-elle secondaire ? Doit-elle être considérére comme autre chose qu'un gadget pour le gouvernement "de gauche" permettant de réaffirmer à bon compte son "identité" au moment où sa politique, pour toutes les questions sérieuses, ne faisait que reprendre en les aggravant les orientations du gouvernement précédent ?
On peut cependant adopter un autre point de vue en considérant qu’il s’agit là d’un révélateur d’évolutions sociales et politiques profondes autour desquelles les vieux clivages ne fonctionnent plus. Et Denis Collin de nous montrer que les fanatiques du mariage homosexuel sont souvent des défenseurs ardents des évolutions du "capitalisme absolu". Si clivage social il y a, il n’est pas du tout là où on l'entend généralement...

Les contradictions juridiques du "mariage pour tous". Avec Aude Mirkovic pour les Alternatives catholiques à Lyon.


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14.11.2012

Aude Mirkovic, Maître de Conférence en droit privé, attaque le projet de loi du "mariage pour tous" au travers d'une argumentation solide : cette évolution législative entrainerait en effet des problèmes majeurs en termes de filiation, adoption et transmission du patrimoine au regard du droit français.

La famille. Avec Alain Soral pour Ni pute ni chômeur !


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02.2017

Dans ce 9e épisode de l'émission, Alain Soral s'interroge sur la famille, cellule de base de toutes les sociétés humaines.
Cette thématique générale permet également d'aborder des points plus spécifiques comme les rapports hommes/femmes, la filiation où les pathologies psychologiques qu'entrainent des formes sociales disfonctionnelles.

Le clan : système familial traditionnel, par Damien Viguier.


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30.11.2014

Tout entières dirigées vers la perpétuité du clan, et cela même dans leurs exceptions et leurs assouplissements, les législations anciennes ont permis à ce qui étaient de simples dérogations de devenir de nouvelles normes, brisant dès lors l’organisation de la société en clans pour introduire le règne de la "famille bourgeoise".
Ceux qui clament "un enfant, c’est un papa et une maman", en réaction à l’instauration du "mariage pour tous", ne réalisent pas que la révolution anthropologique qu’ils dénoncent tient moins à l’élargissement du mariage aux couples homosexuels qu’à cette révolution plus ancienne, commencée sous Justinien et fortement accélérée à la Révolution, qui initia l’émiettement des structures familiales, en vertu de l’égalité par l’indifférenciation des sexes.
C’est la promotion même du ménage formé d’un homme et d’une femme, "brique" ou "cellule fondamentale" de notre structure sociale, et au nom duquel se fait la lutte contre le mariage pour tous, qui, en réalité, y a mené. Suite logique de l’évolution du Droit qui, en même temps qu’elle a abouti aux unions et aux filiations homosexuelles, a conduit à l’atomisation d’une société, et in fine à l’individualisme que nous connaissons aujourd’hui.

Le Sang du Père : un meurtre au service du libéralisme. Avec Sylvain Durain et Charles Robin à Reims.


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31.10.2015

Un sujet fondamental est ici abordé par le réalisateur Sylvain Durain et le professeur de philosophie Charles Robin : l'évolution et la mort de la figure du Père à travers les époques et sa destitution contemporaine.
Cette disparition peut se percevoir sur tous les plans, qu'ils soient historique, sociologique, philosophique, spirituel ou encore artistique.
Mais l'effacement de cette figure tutélaire, qui fait les affaires de la (dis)société libérale, aurait-elle été voulue et orchestrée ?

De la destruction du Père. Avec Damien Viguier pour E&R à Lille.


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25.06.2016

La destruction de la figure paternelle est un processus en cours d'achèvement dans notre société. Comment le comprendre ?
Damien Viguier, connu pour ses activités dans le domaine du droit, nous propose d'aborder cette thématique par l'anthropologie et l'étude des liens de filiation.
Cette conférence nous permet de comprendre la crise actuelle dans une persepective assez large et met en scène, au travers de l'étude des structures familiales, l'éternel conflit entre les forces dissolvantes du progrès et l'inertie de la tradition.

Redécouvrir le sujet du féminisme : pour une phénoménologie du féminin. Avec Camille Froidevaux-Metterie à la Sorbonne.


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17.12.2013

Le mouvement féministe a produit bien plus qu'une dynamique d'égalisation des conditions féminine et masculine. Il a contribué, montre Camille Froidevaux-Metterie, à réorganiser en profondeur notre monde commun, à la faveur d'un processus toujours en cours qui voit les rôles familiaux et les fonctions sociales se désexualiser. Par-delà les obstacles qui empêchent de conclure à une rigoureuse égalité des sexes, il faut ainsi repérer que nous sommes en train de vivre une véritable mutation à l'échelle de l'histoire humaine. Plus d'attributions sexuées ni de partage hiérarchisée des tâches : dans nos sociétés occidentales, la convergence des genres est en marche.
La similitude de destin des hommes et des femmes ne renvoie pourtant à aucune homogénéisation. Dans un monde devenu mixte de part en part, les individus se trouvent plus que jamais requis de se définir en tant qu'homme ou en tant que femme. Or ils ne peuvent le faire sans prendre en considération la sexuation des corps. S'évertuer à la nier, comme le fait un certain féminisme, c'est heurter de plein fouet cette donnée nouvelle qui veut que la maîtrise de sa singularité sexuée soit la marque même de la subjectivité.
Camille Froidevaux-Metterie entreprend ainsi de réévaluer la corporéité féminine pour en faire le vecteur d'une expérience inédite englobant l'impératif universaliste des droits individuels et l'irréductible incarnation de toute existence. Le sujet féminin contemporain se révèle alors être le modèle d'une nouvelle condition humaine.

Une intervention dans le cadre du séminaire ANR de philosophie politique du Centre International de Philosophie Politique Appliquée, organisé par Alain Renaut et Jean-Cassien Billier.

Les sens de l'amour. Avec Claude Hagège, Fabrice Hadjadj et Valérie Girard au Forum Le Monde-Le Mans.


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04.08.2013

Une table ronde animée par Jean Birnbaum et constituée de trois interventions :
 - Claude Hagège : "Amour et langue". La gestuelle, notamment des yeux et des mains, peut tenir lieu de déclaration, mais il n'est de meilleur et plus adéquat canal pour la faire que les mots. Le langage de l'amour est le langage lui-même, ou l'amour lui-même, comme on voudra.
 - Fabrice Hadjadj : "Devoir aimer". On connaît la chanson : "Aimez-vous les uns les autres". On nous commande d'aimer. N'est-ce pas une méprise ? Un autre refrain ne nous dit-il pas que l'amour est un "oiseau rebelle" ? Pour sortir de cette apparente contradiction, certains ont cru bon d'opposer Eros et Agapè, le premier relevant de la passion ignorante des règles, le second, de l'accomplissement même de la loi. Et si l'amour venait avec son propre ordre ? Si le sexe lui-même, dans son élan le moins maîtrisé, contenait une exigence que le puritain aussi bien que le libertaire s'efforcent de ne pas entendre ?
 - Valérie Gérard : "Une question de géographie ?" Tomber amoureux, c'est désirer vivre une histoire, qu'il sera possible de raconter et de se raconter. Mais s'il s'agit d'histoire, il s'agit aussi de monde - du monde dans lequel s'inscrit l'histoire et qu'elle crée. Elle est en effet d'emblée inséparable de son lieu, de son cadre ; ce qui est désiré et chanté c'est tout un monde - et cette inscription donne à l'histoire sa précarité mais aussi sa consistance. Et lorsqu'il arrive que l'histoire se termine, s'il y a eu quelque chose, et ce qu'il reste, c'est un monde.