L'Europe a été tout au long de son histoire une terre de départ, vers les croisades, les colonies ou le Nouveau monde. Ce n'est plus le cas. Un renversement a eu lieu.
L'Europe des trois "M" ; militaires, missionnaires, marchands, est devenue depuis les années 80 du 20ème siècle l'une des premières terres d'immigration du monde.
Il y a aux alentours de 3 millions d'entrées par an dans une Europe qui compte plus de 30 millions d'immigrés dont une majorité de non communautaires sur son territoire.
Une question dés lors nous brûle les lèvres : l'immigration massive et continue est-elle un problème ou une solution pour l'Europe confrontée au double défit du vieillissement de sa population et des pénuries sectorielles de mains-d'œuvre ?
Pierre de la Coste, homme au parcours complexe et varié, témoin privilégié des coulisses du pouvoir de la 5ème République et observateur des évolutions de notre modernité tardive, vient nous exposer son essai "Apocalypse du progrès" dans lequel il remet en cause le sens de l’évolution technologique.
La sortie de ce livre est également un prétexte pour aborder d'autres thèmatiques, comme l'appartenance de la France à l’UE et à l’Euro, la liberté d'expression ou la question de l'impérialisme américain.
L'Union Européenne traverse aujourd'hui une crise. Son modèle est en effet unique au monde, mais sa légitimité et son avenir sont en question.
Les citoyens de se vaste ensemble politique doivent s'interroger sur la nécessité de continuer le processus d'unification des peuples du continent ou d'arrêter cette démarche entamée depuis les années 1950.
François Asselineau, fidèle à ses habitudes, procède à une déconstruction implacable des arguments européistes et plaide pour le retour à l'Etat-nation français souverain, alors que Yann Moulier-Boutang parie sur le dépassement des égoïsmes nationaux par la mise en place d'un fédéralisme européen réel.
Deux positions irréconciables pour un débat passionné et passionnant !
Le chaos apparent qui règne en Ukraine est-il animé par une logique quelconque ? Peut-on comprendre la dynamique de ce conflit ?
En mêlant une approche interne (problème historique de l'identité ukrainienne) et externe (affrontement des blocs Occidental/Russie), John Laughland nous permet d'y voir plus clair.
Malheureusement, le grand perdant semble être -pour l'instant- l'Europe, impuissante et veule face aux tentatives de manipulation de l'Empire américain.
La conférence est organisée par l’association "France-Russie Convergences", et introduite par Jean-Claude Manifacier.
Comment comprendre la crise économique qui s'abat sur le continent européen ? Quelles en sont les logiques ? Est-ce une simple crise conjoncturelle, ou s'agit-il d'un problème structurel lié à la logique capitaliste de notre économie ?
Une émission du Libre Journal des Lycéens, animée par Romain Lecap.
Étudiant en lettres, section histoire romaine, Gabriele Adinolfi a débuté ses activités politiques durant les mouvements étudiants de la fin des années 1960. En 1968, il rejoint le Mouvement social italien (MSI), dans sa section "Filippo Anfuso" de Rome.
Exilé de son pays d'origine pendant de longues années, il a continué à mené une réflexion politique ancrée dans le leg de l'expérience fascite italienne.
Sa vision du monde a le mérite de s'opposer frontalement à la logique capitaliste néoliberale, qui reste le seul et vrai impérialisme aujourd'hui.
Une conversation radicale et hors des sentiers battus.
L'Union européenne est en crise.
Une crise identitaire avant d’être institutionnelle ou économique. Les résultats des élections européennes du 22 mai dernier l'ont une nouvelle fois montré. Le club d'épiciers baptisé "Union européenne" aura réussi le tour de force de transformer l'Europe en cauchemar pour ses peuples.
Les intervenants du colloque "Europe marché ou Europe puissance" réunis par la revue Éléments ont, chacun à leur manière, pointé les menaces de cette construction européenne, menée en dépit du bon sens, obsédée par les valeurs universalistes qui au bout du compte la nie.
Au terme de ce colloque qui a vu des personnalités d'horizons différents prendre la parole, le mot d'ordre général était : "Pour l'Europe, contre Bruxelles".
Après un rapide retour sur son parcours personnel, Robert Steuckers répond, avec la virtuosité qu'on lui connaît, à diverses questions concernant la politique sur le continent européen, ou la géopolitique internationale.
Que ce soit le problème de la remise en cause de l'indépendance de l'Europe par l'adoption du traité de libre-échange transatlantique, la perpétuation des politiques hégémoniques des Etats-Unis dans les crises ukrainienne ou syrienne, la place de la chine dans le nouvel ordre mondial où le problème belge, c'est toujours au travers de sa grille de lecture géopolitique -ancrée dans les constantes historiques régionales- que l'invité donne son point de vue.