La colombe assassinée. Avec Henri Laborit sur Radio Libertaire.


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12.11.1984

Le développement de la violence hante notre société.
Henri Laborit, fort de trente ans de travail interdisciplinaire consacré à la biologie des comportements, rappelle une double évidence : la violence est, d'abord, une expression du fonctionnement du système nerveux, lequel n'est compréhensible qu'en décortiquant ses niveaux d'organisation. Mais, après avoir étudié la violence chez l'animal puis chez l'homme, il montre, encore, que celle-ci ne se limite pas aux relations interindividuelles. Elle régit, aussi, les comportements collectifs, dans le groupe, entre les groupes, entre les Etats.
En se fondant sur des données anatomiques, biologiques, physiologiques autant que culturelles, Henri Laborit étudie les concepts tels que liberté, égalité, propriété, besoin, travail, territoire, patrie, etc. Et pose la question : dans l'ignorance de ce que nous sommes et avec un discours logique toujours prêt à fournir un alibi aux meurtres, aux guerres et aux génocides, quelque chose peut-il changer ?

La nouvelle grille. Avec Henri Laborit sur Radio Libertaire.


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24.10.1984

Tout le malheur de l'homme vient encore de ce qu'il tourne son agressivité contre ses semblables, dans un but étonnamment puéril, puisqu'il finit toujours par les entraîner avec lui dans sa tombe.
Pourquoi s'acharner à tuer les autres puisque ce sont eux qui sont en nous ? Sans doute parce que nous ne voulons reconnaître le plus souvent la dignité d'Homme qu'à ceux dont la niche environnementale coïncide à peu près avec la nôtre.
Mais il ne nous viendrait jamais à l'idée de rechercher une niche capable de contenir toutes celles présentes aujourd'hui sur la planète...

L’effet Darwin. Sélection naturelle et naissance de la civilisation. Avec Patrick Tort à Citéphilo.


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08.11.2008

Le "darwinisme social" de triste réputation est au fond une méprise complète quant à la signification des théories darwiniennes.
Dans "La seconde révolution darwinienne" Patrick Tort développait le concept d'effet réversif de l'évolution, qu'il reprend dans "L'Effet Darwin", et entreprend de montrer comment les principes de l'évolution ne sauraient être résumés en quelques slogans simplistes, en particulier lorsqu'on cherche à les appliquer aux sociétés humaines.
Le véritable darwinisme social est sans doute aux antipodes de ce qu'on a coutume de désigner ainsi.