La bioéconomie est le stade ultime du capitalisme !
C'est en étudiant les nouvelles dynamiques liées à la bioéconomie que Céline Lafontaine dresse ce constat. Sang, tissus, cellules, ovules : le corps humain s'est constitué en nouveau marché mondial.
Céline Lafontaine, de son point de vue féministe matérialiste, se propose de dégager les enjeux épistémologiques, politiques et éthiques de cette évolution sans précédent, liée aux nouveaux espaces des possibles que les dernières avancées scientifiques et technologiques autorisent.
Marie Gaille lui répond dans un second temps. La séance se termine par un échange avec les participants.
L'échange est animé par Catherine Larrère.
Alors que le vieux pays qu'est la France -et plus largement la société européenne dans son ensemble- semble plus que fatiguée, Laurent Ozon nous invite à poser un regard lucide sur les causes de notre décadence.
Etat des lieux d'une situation préoccupante qui demandera bientôt une nouvelle classe dirigeante qui saura prendre les bonnes décisions aux bons moments.
Un débat sur la crise des dettes publiques, la gestion de la monnaie, les politiques d'austérité et le rôle de l'Union européenne.
Des pistes radicalement différentes sont proposées pour sortir du marasme économique ambiant, en raison des positions idéologiques tranchées entre le représentant le plus caricatural de l'idéologie mondialiste, Jacques Attali, et le président du Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon.
Emission animée par Daniel Schneidermann.
C'est à un véritable retour aux sources de l'agriculture comme fondement de la civilisation humaine que nous avons droit tout au long de cet entretien avec Claude et Lydia Bourguignon.
Une entrevue enrichissante sur l'état de l'agriculture française et les solutions à mettre en œuvre pour surmonter le défi d'arriver à l'auto-suffisance alimentaire.
La France est devenue un pays importateur de denrées alimentaires à cause des mesures libérales qui ont contraint le secteur de l'agriculture à entrer en concurrence avec des pays ou les salaires sont très bas et ne supportant pas les mêmes normes et obligations sanitaires.
L'agriculture française est en perdition et le suicide constant des personnes dans cette profession n'inquiète pas les autorités qui sont soumises aux règles édictées par Bruxelles dans le cadre de la Politique Agricole Commune.
Un retour aux sources serait salutaire pour le futur des prochaines générations qui hériteront des sols contaminés et d'une agriculture aux mains des grandes multinationales qui auront transformé les agriculteurs et les consommateurs en esclaves modernes.
La terminologie scientifique de l’Anthropocène de Crutzen et Stoermer (2000), représente, du point de vue d’un épistémologue et historien des sciences, une occasion privilégiée d’observer l’émergence d’une innovation conceptuelle et sa réception dans les géosciences, dans la coopération scientifique internationale et dans la culture politico-économique de la mondialisation d’une "humanité" qui prend conscience d’elle-même et de sa place dans l’évolution de la Biosphère.
Le débat implique une transdisciplinarité entre géosciences, biosciences, sciences humaines et sciences économiques et sociales sans précédent dans notre tradition académique européenne.
Le défi, intellectuel et institutionnel, est immense.