L’effondrement des sociétés complexes comme la nôtre est-il inéluctable ? En étudiant l'histoire, il apparaît en tout cas que la désintégration politique est une caractéristique constante des sociétés humaines.
Mais quelles sont les causes qui ont présidé à la disparition des civilisations qui nous ont précédé ? Y-a-t-il des points communs entre ces exemples historiques d’effondrement et les problèmes à notre époque ?
C’est à ces questions que les invités de cette émission s'efforcent de répondre, en s'appuyant sur la traduction de l'ouvrage "L'effondrement des sociétés complexes" de Joseph A. Tainter aux éditions Le Retour aux Sources.
La crise dure, parce que le capitalisme mondial a repris sa course folle en détruisant les systèmes sociaux, en pompant toutes les ressources de la nature et en renvoyant à plus tard des mesures pour freiner le réchauffement climatique.
Les politiques d'austérité aiguisent toutes les contradictions et l'Union européenne se révèle incapable de penser l'avenir.
Pourtant, des pistes existent pour amorcer une transition vers un mode de développement équilibré, en termes de répartition des richesses, d'emploi, de transports et d'énergie.
Cela suppose de maîtriser collectivement et démocratiquement les investissements d'avenir, notamment ceux qui concernent l'éducation, la recherche et les infrastructures, sans les abandonner au marché.
En théorie, c’est facile : on comprime des atomes d’hydrogène jusqu’à que leurs noyaux fusionnent, provoquant un dégagement d’énergie. Le soleil le fait tous les jours, à très haute température.
Des expériences, pas toujours évidentes à reproduire, ont montré que cette transformation d'énergie est également possible en laboratoire, presque à froid.
Alors que l'état français a stoppé toute recherche dans le domaine, nombreux sont les labos étrangers –notamment chinois– planchant déjà sur la question.
Utilisation domestique bientôt possible pour chacun ou canular ?