Et si on essayait l'école à la maison ? Avec Carmen Daudet sur Méridien Zéro.


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10.2019

L'instruction des enfants est aujourd'hui obligatoire dès l'âge de 3 ans. L'instruction, et non l'école. Rien ne nous interdit donc de la donner nous-même à nos enfants.
Pour ceux qui ont déjà été tentés par cette alternative, persuadés que la massification de l'enseignement ne tient aucun compte des particularités de chaque enfant, que l'exposition de nos petits à une idéologie dominante contraire à nos propres valeurs sera source de conflits, ou que notre bambin est trop jeune pour subir déjà l'angoisse d'une longue séparation et la confrontation quotidienne avec les tensions de groupe, pour ceux-là Carmen Daudet nous répond avec son expérience de mère où elle a choisi de faire l'école à la maison.
Une réflexion fondamentale pour l'éveil et le développement de nos enfants !

Émission "La Méridienne", animée par Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.

Sur l'intelligence. Avec Françoise Bonardel et Idriss Aberkane sur RT France.


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16.10.2019

Si vous avez l'imprudence de dire que le niveau des acquis scolaires et de la vie culturelle est en baisse, attendez-vous à une levée de boucliers ou à ce qu'on vous réponde qu'il en a toujours été plus ou moins ainsi, et qu'il faut bien évoluer avec son temps !
Cette baisse apparente ne serait donc qu'un trompe-l'œil dû à l'évolution des critères permettant d'évaluer les fluctuations de ce niveau en fonction des époques et des circonstances. Ce qui était exigible d'un individu cultivé au Moyen Âge – lire et parler couramment le latin par exemple – ne l'est plus aujourd'hui où la maîtrise des outils informatiques est par contre devenue une nécessité.
Alors que la mise en service d'intelligences artificelles renouvelle ces questionnements, un débat entre une philosophe, Françoise Bonardel, et un enseignant et essayiste spécialiste des neurosciences, Idriss Aberkane, est de la plus grande nécessité.

Émission "Interdit d'interdire", animée par Frédéric Taddeï

Le désastre de l'école numérique : plaidoyer pour une école sans écrans. Avec Philippe Bihouix à l'Université Populaire d'Arcueil.


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06.03.2017

Pendant que certains cadres de la Silicon Valley inscrivent leurs enfants dans des écoles sans écrans, la France s'est lancée, sous prétexte de "modernité", dans une numérisation de l'école à marche forcée – de la maternelle au lycée. Un ordinateur ou une tablette par enfant : la panacée ? Parlons plutôt de désastre.
L'école numérique, c'est un choix pédagogique irrationnel, car on n'apprend pas mieux – et souvent moins bien – par l'intermédiaire d'écrans. C'est le gaspillage de ressources rares et la mise en décharge sauvage de déchets dangereux à l'autre bout de la planète. C'est une étonnante prise de risque sanitaire quand les effets des objets connectés sur les cerveaux des jeunes demeurent mal connus. C'est ignorer les risques psychosociaux qui pèsent sur des enfants déjà happés par le numérique.
Le travail de Philippe Bihouix s'adresse aux parents, enseignants, responsables politiques, citoyens qui s'interrogent sur la pertinence du "plan numérique pour l'école". Et s'il fallait au contraire faire de l'école une zone refuge, sans connexions ni écrans, et réinventer les pistes non numériques du vivre-ensemble ?

L'école selon la conception française : analyse des vices originels d'un échec prévisible. Avec Yves Morel chez David Mascré sur Radio Courtoisie.


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17.02.2012

La crise de l'Education Nationale révèle aujourd'hui les limites de l'organisation par l'Etat républicain des écoles, collèges, lycées et universités.
Mais cette crise est-elle le fruit d'une infidélité à l'esprit des pères fondateurs du système scolaire français, ou l'aboutissement de principes idéologiques et politiques surgis après la destruction en France de l'enseignement traditionnel confessionnel et décentralisé ? La formation des maîtres, l'établissement des programmes et des méthodes pédagogiques ne sont-ils pas confisqués par les tenants syndicaux d'une nomenclature savamment cooptée ?
L'abrutissement des nouvelles générations, le développement de l'illettrisme, l'échec scolaire et l'inaptitude du système à préparer à la vie professionnelle le doivent-ils aux principes de l'Ecole mixte laïque, gratuite et obligatoire qui régissent l'instruction publique, en particulier depuis Jules Ferry ?

Emission du "Libre Journal des sciences", animée par David Mascré.

Bertrand Russell et l'éducation. Avec Normand Baillargeon et Chantal Santerre à la Librairie Gallimard de Montréal.


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26.02.2019

Considéré l'une des plus importantes figures intellectuelles du XXe siècle, Bertrand Russell (1872-1970) a écrit sur de nombreux sujets, parmi lesquels l'éducation occupe une place de choix. Normand Baillargeon et Chantal Santerre nous présentent l'anthologie des textes qui présentent les principaux aspects de la vision de l'éducation développée par Russell et son rôle central pour toute société démocratique. Pour Russell, nous devrions éduquer les enfants afin de leur donner le savoir et les habitudes d'esprit nécessaires à la formation d'une opinion indépendante. Favoriser l’esprit de liberté, en respectant la personnalité de l'enfant et en stimulant "l’amour de la pensée aventureuse".
Qu'il soit question des finalités de l'éducation, du curriculum, de rôle de l'université ou encore des liens de l'éducation avec le politique ou la pensée critique, le célèbre mathématicien et philosophe anglais fait preuve d'une grande cohérence.
Des décennies plus tard, il est frappant de découvrir la grande pertinence et l'actualité de ses réflexions, que ce soit concernant les pratiques éducatives, la formation de la personnalité des jeunes enfants, l'éducation intellectuelle, la délicate question de la discipline et de l'autorité, la compétition, l'éducation à la sexualité ou encore les rapports entre éducation et économie.

Une causerie animée par Olivier Boisvert.

Le savoir comme fin en soi. Avec Normand Baillargeon pour les Affaires universitaires du Canada.


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02.2012

Normand Baillargeon ne compte plus ses livres. Il peut maintenant ajouter à sa bibliographie un manifeste bien ficelé en faveur d'une culture générale émancipatrice et contre-doctrinaire. Mieux vaut penser un programme d'enseignement dans un sens plutôt que dans l'autre ; parce que l'éducation est une arme qui libère autant qu'elle asservit.
L'anarchiste derrière le livre le dit : la culture est un objet problématique à circonscrire, c'est un "peu de tout, mais pas n'importe quoi". Évitons surtout les erreurs qui ont été commises dans le passé ; l'école s'éloigne de son dessein lorsqu'elle fait du dogme le contenu de son instruction.
Voilà pourquoi son livre, Liliane est au lycée, sied si bien dans la collection Antidote des éditions Flammarion.

Blanquer, ce monstre froid. Avec Claude Meunier-Berthelot à l'Association Libérale et Sociale.


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20.10.2018

Ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer est le récipiendaire d'une avalanche de louanges répandues dans toute la Presse - subjuguée sinon complice -, droite et gauche confondues.
Tous ces commentaires élogieux qui ne cessent de nous présenter ce personnage non seulement comme un homme "neuf", mais comme celui en train de reprendre les choses en main pour réanimer cette institution qu'est l'Éducation Nationale ne correspondent à aucune réalité. Ils sont d'autant plus désespérants qu'ils induisent en erreur l'ensemble des Français en attente de celui qui va restaurer la qualité du système éducatif et qu'ils perdent ainsi un temps précieux en n'opposant pas la nécessaire résistance à la politique éducative réellement menée alors qu'elle met gravement en péril l'avenir de la société française.
Claude Meunier-Berthelot nous livre la réalité du personnage et de sa politique qui dément tous les propos dithyrambiques répandus à son sujet.

Tradition sans traditionalisme ? Avec Dany-Robert Dufour, Philippe Simay et Marcel Gauchet sur France Culture.


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2004

Le diagnostic d'une crise de la transmission nous dispense souvent de définir exactement ce qui est transmis. Aveuglé par l'opposition usagée entre tradition et modernité, nous oublions ce que la tradition peut avoir de dynamique, et combien elle suppose de liberté (la réinvention, la réappropriation).
L'invocation de la tradition en symbole d'un passé perdu -de l'autorité, des pères, de la loi- la fige dans le traditionnalisme. Mais sans la fiction d'une origine dégradée, la tradition peut à l'inverse être comprise comme un processus qui met en jeu des allers-retours entre les générations.
Comment s'exerce ce mouvement aujourd'hui, alors que les liens inter-générationnels ont changé ? Quels sont les acteurs de la transmission des savoirs, de la mémoire, de la culture  ?
Face à de telles mutations, la philosophie peut choisir le ton apocalyptique, ou préférer l'analyse lucide du sens et des conditions du passage.

Émission des "Vendredi de la philosophie", présentée par François Noudelmann.