Récemment, dans un article qui n'hésitait pas à affirmer que "la télévision tue", le journal Le Monde se référait à une étude menée par Frederick Zimmerman et Dimitri Christakis, pédiatres de l'université de Washington, qui ont établi un lien direct entre consommation précoce d'images animées et déficit attentionnel, mettant en évidence que la synaptogenèse des cerveaux infantiles était modifiée par le rapport aux images animées.
En France, les enfants passent plus de trois heures et demi par jour devant leurs écrans, soit plus de 1 200 heures par an à regarder la télévision, à surfer sur Internet, à jouer sur leur console ou à envoyer des SMS, contre 900 heures sur les bancs de l'école.
L'objet de la conférence est de réfléchir au devenir des jeunes générations dans notre société marchande et mondialisée, particulièrement face aux écrans.
Jean-Paul Brighelli dresse le constat impitoyable d'une faillite générale de l'école française, malgré les pseudo-réformes entreprises – ou à cause d'elles.
Venu au pouvoir avec un pseudo-projet de refondation, le gouvernement socialiste a achevé le désastre initié dans les années 1990.
Une faillite voulue, conforme aux engagements européens d'une France à bout d'école comme on est à bout de souffle. Faillite de la formation des enseignants — quand on en trouve encore. Elèves ou professeurs, c'est encore et toujours Mozart qu'on assassine, en privilégiant un "socle" dont les ambitions sont chaque année revues à la baisse — et les résultats flamboyants d'un Bac qui ne veut plus rien dire sont, sans paradoxe, l'attestation la plus exemplaire de la faillite du système. Ce n'est que par un redressement national exemplaire que l'on redonnera à l'Ecole l'éclat qui fut le sien, et que l'on formera les générations futures.
Ce sont prioritairement les plus pauvres qui paient le plus cher. Loin de les pousser au plus haut de leurs capacités, on ne leur donne même plus les bases qui leur permettraient de comprendre qu'on les sacrifie.
Mais Brighelli ne fait pas que dénoncer, il propose un ensemble de solutions pour redonner du sens à l'Éducation nationale : abandon de la théorie des 80 % d'une tranche d'âge ayant le bac, retour à l'examen d'entrée en 6ème pour valider les acquis (lecture, écriture, calcul), valorisation du travail des profs par la revalorisation de leur salaire, développement des bourses d'études (mais maintien de celles-ci en fonction des résultats de l'élève), et défense d'une absolue laïcité.
L'Ecole saura-t-elle se réinventer avant le dépot de bilan ?
Le conférencière s'attache à montrer l’influence que les événements révolutionnaires ont eus sur la pensée utopiste de Babeuf.
Les aspirations à la transformation sociale de ce dernier, qui ne sont pas totalement fixées à la veille de la Révolution, se précisent par étapes à travers son expérience des événements.
Babeuf en effet n’est pas un auteur de romans ou de programmes utopiques, mais plutôt un acteur du processus révolutionnaire, animé de motivations égalitaristes radicales.
À la fois héritier de cette tradition politico-littéraire et militant sans-culotte, Babeuf par son oeuvre politique et pratique imprime à l’histoire de l’utopie un infléchissement décisif, en ce qu’il est le premier à faire de son utopisme un véritable projet politique et un programme d’action.
Conférence donnée dans le cadre du séminaire "Marx au XXIème siècle. L'esprit et la lettre", à Paris I-Sorbonne, Amphithéâtre Lefebvre.
Quelles sont les conséquences du "tout anglais" dans la vie quotidienne de nos concitoyens ?
Il semblerait bien que l’appauvrissement du français par l’hégémonie de l’anglais couve de nombreux enjeux économiques et internationaux.
Et puisque la "fabrique du crétin" continue son oeuvre de décérébration, les perspectives de résistance à cette campagne de désinformation par les mots semblent de plus en plus étroites.
À la suite de Jean-Claude Michéa, Charles Robin, qui a milité dans le passé au Nouveau parti anticapitaliste (NPA), invite à remonter aux sources du projet libéral afin d’en saisir la genèse intellectuelle.
Il montre en quoi l’individualisme économique qui définit le modèle anthropologique de la droite rejoint une conception de l’individu dont le cadre d’épanouissement serait fourni par la société "plurielle" et "progressiste" tant célébrée par la gauche et l’extrême gauche. Il explique du même coup pourquoi la gauche privilégie désormais le "sociétal" au détriment du social, sans souci des catastrophes engendrées dans les classes populaires par l’application forcenée des principes du Marché.
Olivier Besancenot et Laurence Parisot, même combat!
Seule la prise en compte de ces deux "faces" du libéralisme permet de saisir le rôle essentiel du discours culturel de la gauche dans le processus de domination capitaliste marchand.
Le polémiste Alain Soral accorde une interview exclusive à Médias-Presse-Info TV pour exposer les fondamentaux du nouveau parti politique qu’il vient de créer avec Dieudonné : "Réconciliation Nationale".
S'ensuit une session de questions/réponses, où les digressions d'Alain Soral en surprendront plus d'un...
En s'attaquant à des sujets comment l'histoire de la shoah ou l'antichristianisme juif, Martin Peltier nous rend sensible au rôle hautement politique de l'instrumentalisation de l'histoire.
N'oublions jamais la sentence lapidaire de Georges Orwell, dans 1984 : "Celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur. Celui qui a le contrôle du présent a le contrôle du passé."