Survivre à l'effondrement économique. Avec Michel Drac et Piero San Giorgio sur Méridien Zéro.


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23.10.2011

Une présentation des thèmes du livre de Piero San Giorgio "Survivre à l'effondrement économique", préfacé par Michel Drac.

L'Europe en questions. Avec Georges Feltin-Tracol et la Revue Eléments sur Méridien Zéro.


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16.10.2011

Comment considérer notre vieille Europe ?
Au travers de l'Union Européenne ? Considérére comme une bonne fée et un gage de survie pour nos peuples et notre culture par les uns, elle est vue comme l'incarnation du monstre totalitaire technochratique par les autres.
L'Europe : entité abstraite allant à l’encontre de l’inaltérable ligne bleue des Vosges ou espoir d’un Empire de l’Atlantique à Vladivostok ?

L'histoire depuis 1945. Avec Eric J. Hobsbawm à l'Université de tous les savoirs.


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24.10.2000

Impossible de comprendre l'histoire depuis 1945, et surtout la guerre froide qui domine la politique mondiale, sans tenir compte de la crise profonde qui, entre 1914 et 1945, avait bouleversé les structures de l'Europe du XIXe siècle (mais aussi le capitalisme global), et qui se prolonge après 1945 par la désintégration de ses empires.
Dans la guerre froide il ne s'agit plus de survie des systèmes politiques et économiques en crise, mais d'un affrontement global de deux superpuissances militaires et idéologiques, bientôt stabilisé, sauf dans le Tiers Monde où il n'y a pas d'enthousiasme pour le capitalisme à l'occidentale, trop lié aux impérialistes.
Au contraire, la guerre froide rend de plus en plus visible la fragilité des bases des systèmes socialistes, dont la majorité, privée de l'affrontement, s'effondre. Au demeurant le Monde depuis 1945 se transforme par une révolution mondiale (globalisée), économique, sociale et finalement culturelle, de loin plus puissante que celle rêvée ou redoutée par les combattants des guerres de religions laïques du XXe siècle : celle portée par le rythme accru, explosif, de la croissance productive, qui commence à se dessiner dans les années 1950 et qui continue.

Les normes chez Hayek. Avec Philippe Nemo au Centre Perelman de l’Université Libre de Bruxelles.


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19.03.2008

Il y a chez Hayek (1899-1992) une théorie originale de l’évolution culturelle, qui reprend des traits essentiels de la théorie darwinienne de l’évolution biologique tout en se distinguant d’elle par certains aspects très importants.
Il y a aussi une théorie élaborée du droit, de sa nature, des grandes catégories de règles entre lesquelles il se divise, et de ses modes d’évolution.
Il y a par ailleurs une psychologie cognitive et une analyse approfondie de ce qu’on appelle les savoirs pratiques, c’est-à-dire sur la faculté qu’a l’esprit humain – proche en cela de l’esprit animal – de se repérer efficacement dans un environnement complexe sans passer par la médiation d’une représentation théorique, "cartésienne", de la réalité.
Il y a enfin chez Hayek une épistémologie élaborée, mettant l’accent sur la complexité sociale, les limites de la raison humaine, l’impossibilité de parvenir à l’omniscience et les erreurs fatales auxquelles conduit l’illusion qu’on le peut – notamment les illusions du positivisme juridique.
En faisant conjointement usage de ces différents éclairages théoriques proposés par Hayek, on peut parvenir à une vue précise de ce que sont en général des normes de comportement dans un groupe, que ce soit un groupe restreint (normes professionnelles, "culture d’entreprise"…) ou la société dans son ensemble (normes morales et juridiques). Le problème de la norme juridique est ainsi situé dans le contexte d’une philosophie sociale plus générale, par rapport à laquelle ses spécificités se découpent d’autant mieux.

Conférence donnée dans le cadre du cycle "Gouverner par les normes - de Hume au ranking".

Max Weber et les "derniers hommes" : critique protestante de l’utilitarisme économique. Avec Catherine Colliot-Thélène au Conservatoire National des Arts et Métiers.


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14.12.2012

La conférencière présente l'oeuvre de Max Weber en essayant de la dégager de certains débats jugés dépassés et caricaturaux (holisme contre individualisme méthodologique, ou matérialisme contre idéalisme), afin de voir en quoi les concepts wébériens les plus connus permettent d'appréhender la réalité sociale du XXIème siècle.
Plus qu'une série de catégories toutes faites et prêtes à l'emploi, l'oeuvre de Weber est le produit d'une démarche toujours inachevée, collection d'idéaux-type construits sur une pluralité de liens causaux historiques.
C'est la richesse des outils que Weber a légués qui justifie de s'intéresser à son oeuvre aujourd'hui.
Séminaire "Qu’est-ce qui fait société : l’économique, le droit, le politique, le religieux ?"

Nationaliser le secteur bancaire. Avec Frédéric Lordon à Arrêt sur Image.


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14.05.2010

Comment les pays de la zone euro ont-ils géré la crise d'automne 2008 ? Quelle est la part de responsabilité du secteur bancaire ? Comment éviter qu'une telle débacle ne se reproduise ?
Une seule solutinon : la nationalisation !

La fin de l'état-nation. Avec Bernard Wicht aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.


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24.07.2013

De nos jours, on peut se demander si des organisations sans territoire, mais dotées d’une puissance financière et militaire autonomes, ne sont pas en train de supplanter l’État-nation ou, tout au moins, de le concurrencer de manière décisive.

La Tiers-Mondialisation de la planète. Avec Bernard Conte à la Librairie Mollat.


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11.05.2010

La Tiers-Mondialisation de la planète, c'est le laminage des classes moyennes et la polarisation riches-pauvres de l'ensemble des sociétés, les ramenant toutes à l'état du Tiers-monde d'avant les "miracles".
Bernard Conte analyse le caractère universel de cette transformation sociale comme résultat des politiques économiques néolibérales mises en œuvre depuis le milieu des années 1970. Le libéralisme régulé des "Trente Glorieuses" fonctionnait sur la base redistributive du compromis fordiste au Nord et du clientélisme nationaliste au Sud. Puis la crise des années 1970 et l'implosion du bloc soviétique changèrent la donne et le capitalisme s'orienta vers la financiarisation et la dérégulation.
Dans un premier temps, le monétarisme inspira les ajustements structurels : la désinflation compétitive au Nord et les programmes du consensus de Washington au Sud. Quand leur mise en œuvre buta sur l'obstacle politique, l'ordolibéralisme prit le relais et entreprit, sur la base du post-consensus de Washington, de diffuser mondialement une "économie sociale de marché" purifiée. L'économique et le social sont alors progressivement déconnectés du politique, la démocratie devient virtuelle, la redistribution s'épuise et la classe moyenne est en voie d'euthanasie... La dynamique du capitalisme financiarisé globalise la structure sociale fortement dualisée des pays les plus pauvres : c'est la Tiers-Mondialisation de la planète.