L’ampleur de la crise financière pose directement la question de l’efficacité des stratégies de régulation prudentielle telles qu’elles sont vouées à rencontrer trois écueils difficilement surmontables :
1) la puissance des forces concurrentielles qui entraînent les agents quoi qu’ils en aient ;
2) l’impossibilité essentielle du contrôle des risques ex ante ;
3) les effets symboliques de la croyance "innovation" qui distord le régime collectif des anticipations et de l’appréciation du risque.
Contre les stratégies de régulation qui seront trop vraisemblablement débordées à nouveau par une dynamique de bulle, il est permis de plaider pour une refonte beaucoup plus radicale des structures de la finance selon l’objectif d’une réduction drastique de ses niveaux de profit-risque et selon le principe d’une désophistication générale de ses activités.
Cette conférence énonce plusieurs propositions en ce sens jusqu’à l’idée d’une modification profonde des structures bancaires qu’il s’agirait de faire évoluer dans la direction d’un "système socialisé du crédit".
Henri Hude nous éclaire sur les racines et l’évolution du phénomène Tea Party, souvent mal compris en France.
En effet, ce parti s'inscrit dans une tradition bien américaine de révolution démocratique des classes moyennes visant à renover le personnel politique et à réaffirmer les valeurs traditionnelles de la politique americaine (la primauté de la constitution).
Dans cette optique, ce mouvement est interprété comme un sursaut de conscience de la classe moyenne qui se réapproprie le pouvoir, sans idéologie.
Depuis 15 ans, à mesure qu'internet est devenu l'outil essentiel de nos vies de tous les jours, de la communication et de la participation démocratique, il est également l'objet d'attaques d'envergure. Intérêts industriels transnationaux et gouvernements semblent désormais unis pour tenter de contrôler le net. Quelle est la nature de ces attaques? Quelles sont les conséquences pour nos libertés fondamentales? Comment réagir en tant que citoyen?