Murray Bookchin, pour une écologie libertaire anti-capitaliste. Avec Floréal Romero sur Radio Libertaire.


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2016

C'est en compagnie de Floréal Romero, auteur de Murray Bookchin, pour une écologie sociale et radicale (Le passager clandestin, 2014) que nous partons à la découverte des thèses de Murray Bookchin en faveur d’une écologie libertaire, anti-capitaliste, anti-réactionnaire.
La discussion permet d'en constater les forces (écologie considérant qu’il y a des racines sociales aux problèmes environnementaux, critique du capitalisme et de l’Etat, techno-critique sans être techno-réactionnaire, écologie anti-réactionnaires) et les faiblesses (une critique insuffisante du capitalisme comme système du travail et de la valeur, un "municipalisme libertaire" potentiellement récupérable par des logiques politiciennes et sans danger du point de vue de l’État s'il n'est pas un minimum antagonique avec celui-ci).
Enfin, l'émission se termine par une analyse critique de l’altercapitalisme écolo-citoyenniste (Podemos, écolo-démocratisme, décroissance) et ses pratiques (permaculture, jardins partagés, villes en transition).

Emission "Sortir du capitalisme", animée par Armel Campagne.

Pour ou contre la décroissance ? Débat entre Alain de Benoist et Philippe Simonnot sur Enquête&Débat.


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06.07.2010

Le philosophe et essayiste Alain De Benoist, partisan de la décroissance, débat avec Philippe Simonnot, économiste et écrivain, partisan de la croissance.
Un débat courtois et éclairant sur les perspectives d'avenir de notre économie-monde !

La soumission à l'Europe par la dépendance énergétique. Avec Alain Bucher au Club Gutenberg à Strasbourg.


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26.09.2017

Les problèmes de dépendance énergétique sont en lien direct avec les comportements qu'un pays adopte sur la scène internationale
L'expert en risques industriels technologique et environnemental Alain Bucher vient nous exposer les problèmes spécifiques de la France et notamment la question énergétique dans les relations franco-allemandes.
Une preuve de plus de la nocivité de l'Union européenne ?

La subversion de l'écologie par le mondialisme. Avec Pascal Bernardin pour le Mouvement Chrétien Conservateur à Saillon.


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18.11.2000

La disparition du communisme et la promulgation simultanée du Nouvel Ordre Mondial semblent s'être produites sur un vide idéologique absolu. Pourtant l'Empire mondial qui s'édifie sous nos yeux ne saurait se priver du ciment idéologique qui pourra seul assurer sa pérennité. Les organisations internationales, dont le pouvoir augmente chaque jour, doivent d'autre part légitimer leur existence et la disparition progressive des Etats.
Or une idéologie révolutionnaire émerge silencieusement. L'écologie, subvertie et détournée de sa fin première, véhicule une conception totalitaire de la nature et du monde. L'homme y est considéré comme un élément du Tout et doit se soumettre aux impératifs du développement "durable". Ce renversement de perspective le prive de sa dignité naturelle et fraie la voie aux deux principaux mouvements totalitaires de notre époque : le mondialisme et le Nouvel âge. Simultanément, on met en exergue les problèmes écologiques globaux, tels l'effet de serre et le "trou" dans la couche d'ozone, qui imposeraient une collaboration de toutes les nations sous le contrôle d'institutions internationales et d'un pouvoir mondial fort.
Cette nouvelle conception qui fait passer du local au global, du national à l'international, de l'homme à la Nature, nie l'individu face au Tout, les Etats face aux institutions internationales et la société face au pouvoir. Ainsi voit-on apparaître les prémisses idéologiques de l'Empire écologique, dernier avatar du totalitarisme.
En s'appuyant principalement sur les publications officielles d'organisations internationales, Pascal Bernardin montre que les conséquences révolutionnaires de ce renversement de perspective se déclinent dans tous les domaines : politique, économique, démographique, mais surtout spirituel, religieux et éthique. La perestroïka et la disparition du communisme, loin d'avoir marqué l'échec de la Révolution, ont permis d'effectuer la synthèse entre le communisme et le grand capitalisme et ont fait converger toutes les forces révolutionnaires : communistes, mondialistes et "humanistes".
L'étape révolutionnaire actuelle, qui s'appuie principalement sur la conception de Dieu, de l'homme et du monde véhiculée par une écologie dévoyée, doit aboutir à l'instauration d'une nouvelle civilisation et d'une spiritualité globale ! Ainsi s'achève la subversion de la véritable écologie, respect dû à l'oeuvre du Créateur.

L'écologie des relations. Avec Philippe Descola au festival Manufacture d'Idées à Chasselas.


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05.05.2016

Anthropologue français le plus étudié et le plus commenté dans le monde, Philippe Descola est considéré comme le successeur légitime de Claude Lévi-Strauss.
Est évoqué son parcours, la manière dont la question de la nature a surgi et est devenue l’objet de ses travaux et son expérience de terrain auprès des indiens Achuar en Amazonie équatorienne.
L'on revient également sur la genèse et l’ambition de son livre majeur Par-delà nature et culture, fruit d'une réflexion éblouissante sur la façon dont les différentes sociétés humaines conçoivent les relations entre humains et non humains et sur l’usage qu’elles font d’un monde rempli de plantes, d’animaux et d’esprits.

Connaissez-vous Henri Vincenot ? Avec François Bousquet et Olivier François sur Méridien Zéro.


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07.04.2017

Nous est ici proposé le portrait d'une figure attachante de la littérature française contemporaine et enracinée : Henri Vincenot.
Loin d’être dépassées, les idées de cet auteur bourguignon et la saveur de ses écrits doivent être transmises et c'est à cette tâche que s'attellent les deux invités François Bousquet et Olivier François, "plumes" entre autres de la revue Eléments.

Une émission animée par Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.

Écologie et anthropologie : pour une science systémique de l'homme. Avec Philippe Descola à Paris Sciences&Lettres Research University.


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10.11.2016

Ce cours propose une initiation aux approches pluridisciplinaires abordant l’homme dans ses dimensions biologiques et culturelles en interaction avec son environnement.
Car la dichotomie entre nature et culture, qui scinde l’étude de l’humain entre une réalité biologique et une réalité sociale, doit être dépassée si l’on entend construire "une anthropologie, c’est-à-dire un système d'interprétation rendant simultanément compte des aspects physique, physiologique, psychique et sociologique de toutes les conduites" (Claude Lévi-Strauss).
Philippe Descola, en partant de son itinéraire personnel, nous offre un panorama unique sur des approches et des découvertes récentes qui questionnent notre compréhension de l’homme et de sa place dans le monde.

Le capitalisme et sa dynamique de destruction écologique. Avec Armel Campagne pour Nuit Debout à Paris.


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27.05.2016

Depuis quelques années, la catastrophe climatique annoncée occupe le premier plan des discussions. Exception faite de la baisse intervenue durant l’année de récession 2009, l’émission mondiale de CO2 continue d’augmenter inexorablement.
Et si le débat public dans les centres capitalistes interprète la crise économique, en dépit de sa persistance, comme un phénomène purement passager, il perçoit en revanche parfaitement que la crise écologique procède des fondements mêmes du mode de vie moderne.
La contradiction n’est en effet que trop manifeste entre, d’un côté, les impératifs économiques de la croissance et, de l’autre, la finitude des ressources matérielles et de la capacité du milieu naturel à absorber les déchets produits par la civilisation.
Il est donc impératif de penser la dynamique de destruction écologique par le "fait social total" (Marcel Mauss) que constitue le capitalisme.