Pensée dominante et démocratie. Avec François Bégaudeau à l'Ecole Normale Supérieure.


(0)
1135 Vues
0 commentaire
17.09.2019

Existe-t-il une pensée dominante et si tel est le cas, quel en est son contenu ? Est-elle une pensée de classe ou un consensus à l'échelle de la société ? Quelle est l'objectif de la pensée dominante et quelle est son influence sur la lutte des classes ? François Bégaudeau, héritier des pensées marxiste et anarchiste, répond à ces questions d'une actualité brûlante.
Dans un second temps, le sociologue et politologue Gil Delannoi donne la réplique : pourquoi les élites sont-elles acquises à une pensée dominante ? Est-ce un phénomène social évitable ou le propre même de toute société ? Des solutions existent-elles pour limiter ces effets dans notre société démocratique ou faut-il nécessairement envisager un changement de système ?

Le réel et le donné. Avec Jean-Luc Marion à l'Ecole Normale Supérieure.


(0)
722 Vues
0 commentaire
12.02.2018

La question du "réalisme" souffre de l'indétermination dans laquelle on y laisse la notion même de "réel". Car le réel ne se résume pas à l'objet, et la chose demande précisément qu'on l'émancipe de sa constitution comme un objet pour un ego constituant.
Cette opération, négligée par la plupart des "réalistes" contemporains impose non seulement la décontraction de l'objectité de la metaphysica moderne, mais aussi la réduction au donné.

Un exposé dans le cadre des "Lundis de la Philosophie".

Anarchisme et spiritualisme : le chemin libertaire de Peter Lamborn Wilson (Hakim Bey). Avec David Bisson à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon.


(0)
1016 Vues
0 commentaire
12.05.2011

Peter Lamborn Wilson (plus connu sous le nom de "Hakim Bey", signifiant "Le Sage" en arabe) est né à New York en 1945. C’est un écrivain politique et poète, américain, se qualifiant d'anarchiste ontologique et prônant un activisme révolutionnaire poétique. Depuis 2010, il vit en retrait de la société, on ne sait où : Hakim Bey semble mener une vie en parfaite conformité avec Ses principes (les TAZ ?), ou Le Principe (cher à René Guenon). Sans doute un mélange des deux.
Quelles sont les "racines intellectuelles" de son anarchisme ontologique et mystique ? Et comment doit-on comprendre sa "politique poétique" ?

Une intervention dans le cadre du Colloque "Philosophie de l'anarchie - Théories libertaires, pratiques quotidiennes et ontologie".

Le transhumanisme. Avec Olivier Rey et Jacques Testart à l'Ecole Normale Supérieure Paris-Saclay.


(0)
1080 Vues
0 commentaire
23.01.2019

Icare se brûlera t-il deux fois les ailes ? Le transhumanisme se résume-t-il à une question éthique ? Et peut-on parler des lois de la "dénature" ?
Le biologiste Jacques Testart et le philosophe et mathématicien Olivier Rey, deux penseurs de renom, échangent ensemble pour nous inviter à saisir les enjeux du transhumanisme, idéologie qui promet notamment le dépassement de l'homme par la technique.

Philosophie des sciences humaines. Avec Sylvain Auroux à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon.


(0)
1154 Vues
0 commentaire
06.2007

L'histoire et la géographie, la sociologie et l'anthropologie, l'économie et la linguistique, la psychologie et la psychanalyse font toutes partie des sciences humaines. Ces disciplines trouvent-elles leur unité dans l'usage de certains concepts, dans un objet commun aux contours définis ou en raison d'un certain leg historique lié aux entreprises de savoir ?
Le philosophe et linguiste Sylvain Auroux, auteur de plusieurs ouvrages de référence sur l'histoire des sciences du langage, la philosophie et l'épistémologie des sciences humaines, se propose d'étudier les sciences humaines dans ses problématiques philosophiques afin d'en mesurer la cohérence et la pertinence sur le plan scientifique.
Une étude aussi vaste que passionnante.

La gouvernementalité algorithmique ou l'art de ne pas changer le monde. Avec Antoinette Rouvroy à l'Ecole Normale Supérieure.


(0)
1064 Vues
0 commentaire
17.10.2016

Après s'être d'abord intéressée au potentiel "prédictif" des tests de dépistage et de diagnostic génétiques et ses implications en termes d'égalités, d'opportunités sur les marchés de l'emploi et de l'assurance ainsi que dans les débats relatifs à l’État providence aux États-Unis et en Europe, Antoinette Rouvroy a commencé à s'intéresser aux implications juridiques, politiques et philosophiques des nouvelles pratiques statistiques nourries par les données numériques disponibles en quantités massives (les big data).
Elle s'est alors rendue compte que ces nouvelles pratiques de détection, de classification et d'évaluation anticipative des propensions et comportements humains fondées sur les techniques du numérique constituaient de nouveaux modes de production du "savoir", de nouvelles modalités d'exercice du "pouvoir", et de nouveaux modes de "subjectivation", bref, une nouvelle gouvernementalité algorithmique, succédant, en quelque sorte, sans pour autant les remplacer complètement, aux régimes de pouvoir - souveraineté (droit de laisser vivre et de faire mourir), régime disciplinaire (réforme des psychismes individuels par intériorisation des normes, que les individus disciplines  "incarnent"  d'eux-même) et biopouvoir (droit de faire vivre ou de laisser mourir) - mis en lumière par Michel Foucault.

Choisir sa fin de vie, l'ultime liberté ? Avec François-Xavier Bellamy et Jacqueline Jencquel à l'Ecole Normale Supérieure.


(0)
913 Vues
0 commentaire
13.10.2018

La fait de disposer de sa mort est l'ultime expression de la volonté de l'individu dans son acception libérale.
Vu comme un progrès allant dans le sens de l'émancipation d'un côté, cette revendication est plutôt perçue, de l'autre, comme une révolte contre le corps qui nie ce que nous sommes.
Jusqu'ou peut et doit aller la possibilité de disposer de son corps à chaque moment de sa vie ? Suicide assisté ? Euthanasie ? Où sont les limites que la société entend poser dans les lois qui régissent la fin de vie ?

Une conférence organisée par l'association "Students for Liberty".

Les critères d'existence. Avec Francis Wolff à l'Ecole Normale Supérieure.


(0)
841 Vues
0 commentaire
03.10.2016

Nous prononçons sans cesse des propositions d'existence : nous nous demandons ce qu'il y a dans le frigidaire, ou nous nous inquiétons de savoir s'il y a un pilote dans l'avion. Les diverses théories scientifiques aussi supposent des propositions d'existence : il y a des exoplanètes, des trous noirs, des ondes gravitationnelles ; il y a des cellules, des gènes, de l'ADN ; il y a des molécules, des atomes, des électrons, des quarks, etc.
Les systèmes métaphysiques ne sont pas en reste : il y a un Dieu ; ou de la matière ; ou des Idées; des Nombres ; ou des corps et du vide ; ou de la substance pensante et de la substance étendue ; ou de l’Un, etc.
Tout cela génère des conflits entre notre ontologie spontanée, imposée par les exigences de la vie, et celles qui sont dérivées des théories scientifiques ou des doctrines philosophiques. Qu'est-ce qui existe donc ? La table solide sur laquelle j'écris ou la table composée de corpuscules en mouvement dans le vide ? La diversité des ontologies semble s'expliquer par la concurrence entre leurs critères d'existence.
Il n'en est rien. Toutes les théories, tous les systèmes, scientifiques ou philosophiques, recourent aux mêmes quatre critères que notre "ontologie spontanée". Ils n'en sont que la radicalisation ou systématisation. Ces critères sont : l'expérience immédiate, la prévalence de l'objectivité sur la subjectivité, celle du subsistant sur le changeant et celle du séparable sur l'inséparable.
Francis Wolff en tire finalement quelques conséquences, notamment sur le prétendu "dépassement de la métaphysique" ou de "l'onto-théologie".

Un exposé dans le cadre des "Lundis de la Philosophie".