Le peuple dans la Révolution française. Avec Florence Gauthier sur Radio Aligre.


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2016

Le peuple a-t-il une capacité d’organisation et d’action politique ? Par les temps qui courent, on pourrait en douter (apathie généralisée face aux affaires de corruption, aux privations de liberté et l'état d'urgence généralisé) mais la réponse est belle et bien : oui !
Dans cette série d'émissions, Florence Gauthier nous expliquer la place et le rôle du mouvement populaire dans la Révolution française, de 1789 à 1795.
On a souvent tendance à présenter la Révolution française en se focalisant sur les assemblées révolutionnaires et l'oeuvre des hommes politiques de premier plan, juristes et philosophes pour la plupart. On en oublie malheureusement l'acteur central : le peuple. Un rappel salutaire pour nous réarmer sur les plans intellectuel et politique.

Le Droit et les politiques. Avec Marie-France Garaud à l'Académie des sciences morales et politiques.


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28.04.2008

Les politiques, les représentants du peuple, sont responsables de la légitiité du pouvoir dans l’Etat et des normes juridiques qui assurent cette légitimité dans l’ordre institutionnel. Ils ne sauraient se contenter d’être spectateurs ou même gardiens du droit : ils doivent en être aussi la source.
Mais récemment, il semblerait que les politiques se soient vus submergés par le droit. Les représentants du peuple, source du droit, risquent-ils de s’en trouver finalement dépossédés ?

L'avenir du commun, ou comment se le réapproprier. Débat entre Frédéric Lordon, Isabelle Stengers et Pierre Dardot pour Citéphilo.


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13.11.2010

L’analyse des formes contemporaines de la production capitaliste oblige à faire retour sur ce par quoi elle avait commencé : l’appropriation privative (enclosures) de ce que les communautés traditionnelles géraient sous forme de biens communaux. Loin d’être un simple phénomène précurseur, la privatisation des commons apparaît comme une véritable constante : en témoigne paradoxalement la résistance qu’un certain nombre de mouvements (collectifs de création de logiciels libres, communautés d’usagers) opposent à cette tendance qui, via par exemple la brevetabilité du vivant, étend son emprise sur l’ensemble des ressources auxquelles jusqu’ici l’humanité avait un accès collectif.
Reste à donner un horizon à une telle résistance. Traduit-elle, selon l’analyse classique de Marx, la tendance du capitalisme à créer les conditions de son propre dépassement ? Auquel cas il faudrait voir dans l’émergence de ce qu’on appelle aujourd’hui économie de la connaissance ou capitalisme cognitif la condition de surgissement d’une production enfin commune, entendue comme un "processus constituant" (Toni Negri) que ses agents doivent se réapproprier. Ou bien (Isabelle Stengers) faut-il y voir le signe que la puissance de destruction du capitalisme a franchi une limite supplémentaire, face à quoi, rompant avec toute forme d’optimisme scientiste, de nouvelles communautés d’usagers créent de nouvelles formes de résistances, expérimentant des pratiques qui inventent/retrouvent l’art de faire attention ?

Un échange introduit par Alain Lhomme.

Sur la transcendance, par Charles Robin.


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2015

La question de la religion, et plus généralement de l'ouverture à la transcendance est souvent posée lorsque des actions concrètes sont envisagées pour lutter contre la logique libérale qui asservit notre monde.
Que doit-on en penser ? L'idéal du socialisme, articulé sur les principes de justice et de liberté, peuvent-ils s'abstraire de la référence à l'infini, et donc à la transcendance ?

Historique des processus constituants. Avec Alain Dontaine pour Nuit Debout à Grenoble.


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23.05.2016

Qu'est ce qu'une constitution ? À quoi sert-elle ? Et qui, tout au long de l'histoire, en à présidé à la rédaction ?
Alain Dontaine, en revenant sur l'histoire mouvementée de nos différentes Républiques, mais aussi sur d'autres expériences menées à l'étranger, nous montre l'importance du processus constituant comme matrice de gestion des instances de pouvoir au sein des gouvernements représentatifs.
Saurons-nous en tirer les conséquences politiques ?

Les Bûchers de la liberté. Avec Anastasia Colosimo à la librairie La Procure.


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04.02.2016

Que nous dit Charlie, alors que se dissipent les ultimes mirages du 11 janvier ? Que le blasphème n'est pas de retour car il ne nous a jamais quittés. Qu'il n'est pas un principe religieux, mais qu'il a toujours été un instrument politique. De Rushdie à Dieudonné, d'Islamabad à Copenhague et de la Cour européenne des droits de l'homme à la Cour suprême des États-Unis, en passant par la Bible et le Coran, les caricatures de Mahomet et l'inflation des lois mémorielles, Anastasia Colosimo nous promène à travers les temps et les lieux du blasphème qui en dévoilent sans concession toute l'actualité.
Car, par-delà l'émotion, la question essentielle est de savoir si, aujourd'hui, la France n'a pas déjà tourné le dos, secrètement, à la liberté d'expression.

Nuremberg, de Maurice Bardèche. Avec Anne Lucken et Pascal Junod à L’Heure la plus sombre pour E&R.


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02.05.2016

Pour ce 41e numéro de "L’Heure la plus sombre", Vincent et Xavier, en compagnie d’Anne Lucken, recevaient maître Pascal Junod pour évoquer la réédition, chez Kontre Kulture, de l’ouvrage Nuremberg de Maurice Bardèche.

Au sommaire de l’émission :
 0'00'00 : Introduction
 0'01'04 : Maurice Bardèche
 0'03'24 : Un écrivain de talent
 0'06'00 : Les premiers pas du révisionnisme
 0'07'40 : L’intuition fondamentale
 0'10'21 : La naissance de l’Empire du Bien
 0'13'52 : Nuremberg contre le Droit
 0'18'00 : L’Allemagne seule coupable ?
 0'23'11 : La Pologne : le prétexte
 0'26'15 : Vers la disparition des Nations
 0'28'55 : Bardèche, un militant ?
 0'33'30 : La France à Nuremberg
 0'36'35 : Le mythe de la Résistance
 0'40'25 : Les fondements d’Israël
 0'46'30 : La stratégie du dédouanement
 0'52'36 : Les conséquences pour Bardèche
 0'56'46 : Le bannissement du révisionnisme
 1'05'46 : Chaman’Jo, album Et après, "Victoire", Kontre Kulture Musique

La République des censeurs. Avec Jean Bricmont et Jean-Yves Le Gallou chez Henry de Lesquen sur Radio Courtoisie.


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02.06.2014

Il n'y a rien d'extrême à défendre les principes fondamentaux de toutes les constitutions démocratiques et à proclamer, comme le stipule l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1789) que : "La libre communication des pensées et des opinions est l'un des droits les plus précieux de l'homme".
La Cour européenne des droits de l'homme, quant à elle, considère que la liberté d'expression vaut aussi pour les opinions "qui heurtent, choquent ou inquiètent l'Etat ou une fraction de la population".
Pour le Comité des droits de l'homme de l'ONU : "Les lois qui criminalisent l'expression d'opinions concernant des faits historiques sont incompatibles avec les obligations que le Pacte impose aux Etats parties en ce qui concerne le respect de la liberté d'opinion et de la liberté d'expression".
Etat des lieux de la question autour du dernier livre de Jean Bricmont.