Index chronologique de la conférence :
00:00 : De l’importance des rencontres plurielles (entre personnes qui ne sont pas sur la même ligne idéologique) pour sortir des cases pathologiques dans lesquels le Capital nous place.
02:30 : Développement du concept de fétichisme de la marchandise.
04:00 : Historique du concept de fétichisme de la marchandise , origine de la philosophie , des arts et de l’écriture.
08:35 : Passage des communautés de l’être aux sociétés de l’avoir.
12:18 : De la fonction aliénatoire de la philosophie.
17:30 : De la vieille marche germanique qui a fait émmerger l’Europe comme berceau des insurrections les plus subversives.
25:05 : Du mouvement ouvrier, du communisme, du Marxisme, du socialisme, du Blankysme, du Proudhonisme, du Bakouninisme.
37:10 : Du bolchévisme et des luttes de libération nationale.
39:00 : De l’oubli de l’histoire et de l’oubli de l’être.
41:00 : De l’aliénation , de la chosification et de la réification.
49:40 : De la politique.
51:00 : De la crise, de la baisse tendentielle du taux de profit, de la saturation des marchés, de la guerre, de la fin des Etats nations.
1:04:00 : Du terrorisme : instrument de la manipulation du spectacle Etatique de la marchandise universelle. Spectacle théatral de la géopolitique globale.
1:21:10 : De la réinformation et des complots.
Questions/Réponses :
1:27:48 : Combien d’ agents de la CIA y’a-t-il parmis nous ?
1:34:15 : Comment situez-vous un de Gaulle ?
1:36:16 : Partant de Bordiga, peut-on dire que l’antisionisme est le pire produit du sionisme ?
1:45:13 : Sur quels points Marx est-il d’ accord avec Hegel et à quel moment s’en sépare-t-il ?
1:50:22 : Comment concilier l’approche de Marx et la vie dans le monde actuel ? Et comment vivre sans argent ?
2:00:23 : Question sur la politique d’immigration et d’assimilation culturelle. La communauté de l’être se fera-t-elle en même temps sur tous les continents ou à différentes échelles ?
2:08:40 : Quelle est votre perception du Christ et est -il pour vous de descendance divine ? En quoi l’ Islam s’ inscrirait à l’instar du judaisme , dans l’ évolution et le dévellopement du fétichisme de la marchandise ?
2:16:00 : Dans votre analyse des dires du Christ, est-ce que vous vous êtes posé la question de la véracité des paroles ?
2:16:40 : Pensez vous que la naturopathie n’était pas une digestion par le capital d’un mouvement de l’être arrivant à une époque ?
La finalité de toute structure vivante est de maintenir cette structure : un groupe social représente une structure vivante d'un certain niveau de complexité.
Henri Laborit démontre que la ville est l'un des moyens utilisés par tout groupe social pour conserver sa structure. En effet, l'Homme qui, jusqu'à une époque récente, n'a découvert que la physique et l'a utilisée pour accroître sa puissance technique, permettant la domination de certains individus ou de certains groupes humains sur d'autres (le plus souvent par l'intermédiaire du profit), a utilisé la ville clans ce même but.
Tout y est fait pour assurer la défense de la propriété des objets, des êtres, des moyens de production, des niveaux hiérarchiques.
La destruction progressive de l'environnement et la disparition de l'espèce humaine, auxquelles peut aboutir ce type de comportement de puissance, fonderont peut-être la grande crainte qui conduira l'homme à transformer la finalité des groupes sociaux au seul "profit" de l'espèce humaine.
La participation de la ville à cette évolution montre que l'urbanisme n'est pas seulement un problème de spécialiste : c'est le problème de la vie humaine dans son ensemble qui est posé.
Henri Laborit continue son exploration des comportements de l'être humain en revenant sur son essai/récit/fiction qui devait initialement s'appeler "De mes couilles au cosmos"...
Rêve, réalité, fantaisie, discours logique, un peu de tout, pêle-mêle… de quoi nourrir une réflexion sur les aspects variés de la vie humaine.
La pornographie aujourd'hui occupe une place importante au sein de notre société. Depuis la massification des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC), en particulier internet, elle a pris une ampleur incomparable à sa situation passée. Quelques statistiques pour en témoigner : d'après OnlineMBA, 12% des sites internet sont à caractère pornographique, 35% des téléchargements sont pornographiques et par ailleurs la pornographie sur internet génère 4,9 milliards de dollars.
La pornographie, devenue un phénomène social, économique et politique n'est donc plus un sujet que l'on peut éviter. Pour cette raison, ce débat est organisé dans l'espoir de mieux la comprendre.
Quel impact la pornographie a-t-elle sur la société et la vie sexuelle des individus ? Quel rapport avec l'économie et le marché en général ? Peut-on parler d'addiction à la pornographie ? Nos sociétés sont-elles hyper-sexualisées ou demeurent-elles encore pétries de tabous ? Le public de la pornographie est-il principalement masculin ? Et, surtout, peut-on imaginer une pornographie "féministe" ?
Il y a environ dix millénaires, l'histoire de l'humanité connut une véritable révolution, qui marqua le passage du paléolithique au néolithique : dans différentes régions du monde, de petits groupes de chasseurs-cueilleurs entreprirent de domestiquer certains animaux - chien, mouton, chèvre, porc, boeuf, buffle, lama... - et certaines plantes - blé, orge, lentille, mil, riz, maïs, courge, pomme de terre... Le contrôle des ressources alimentaires leur permit de se sédentariser et d'accroître considérablement leur population, éliminant progressivement les sociétés de chasseurs-cueilleurs.
Cette expansion démographique continue déboucha sur la création des premières villes, des premiers États et, finalement, de l'écriture et de l'histoire.
Jean-Michel Dufays, tout en retraçant les grandes lignes de cette période charnière de l'épopée humaine, nous explique comment structurer notre pensée face à cet objet d'étude historique.
À l'heure de l'effondrement programmé du système financier mondial, la remise en cause du modèle capitaliste par les "élites" politiques et intellectuelles apparaît comme plus que jamais indispensable.
Pourtant, malgré l'amplification des mouvements d'opposition à la logique libérale en Europe et dans le monde, il faut bien admettre que les thèses contestataires demeurent incapables, à ce jour, d'exercer une influence réelle sur l'action politique concrète de nos classes dirigeantes.
Mais que désigne-t-on, au juste, à travers le mot "libéralisme" ? Pour la plupart des commentateurs de l'époque, ce terme renverrait ainsi à une simple doctrine économique, fondée sur les principes de la propriété privée des moyens de production et de la liberté intégrale dans les échanges marchands.
Or, on a souvent tendance à oublier qu'avant même de désigner un système d'organisation économique de la société, le libéralisme fut d'abord conçu comme un modèle philosophique qui place la liberté de l'individu et la lutte contre toutes les figures de l'autorité et de la tradition au sommet de ses exigences et de ses aspirations.
Charles Robin s'attache ici à éclairer cette ambivalente question.