La Chine est-elle socialiste ? Bruno Guigue répond aux questions de Loïc Chaigneau.


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12.2021

Une question fait actuellement débat : la Chine est-elle toujours socialiste ou est-elle passée "en douceur" au capitalisme, voire comme l'affirment certains, à un "turbo-capitalisme" au cours des dernières décennies ?
Pour mettre fin à la confusion sur le sujet, le spécialiste de la Chine Bruno Guigue se fait un plaisir de battre en brèche cette vision occidentale qu'il estime être "obscurcie par les idées reçues".

 - 0'02'00 : La Chine est-elle socialiste ?
 - 0'11'15 : La classe capitaliste en Chine et l'économie de marché
 - 0'18'52 : Il n'y a pas de modèle politique, mais la Chine est-elle un EXEMPLE dans la voie vers le socialisme ?
 - 0'24'50 : La Chine, un état souverain : pas de socialisme sans souveraineté, pas de souveraineté sans socialisme.
 - 0'25'30 : La Chine est-elle une Dictature ?
 - 0'32'00 : Tibet, Taïwan, Hong Kong et le génocide Ouïghours
 - 0'48'40 : Socialisme et intersectionnalité en Chine
 - 0'49'20 : Que dire du crédit social ?
 - 1'00'30 : Chine, Guerre froide, lutte contre la corruption, éthique confucéenne
 - 1'04'40 : Quelle place pour l'individu, la subjectivité en Chine ?
 - 1'09'40 : La Chine est-elle impérialiste ?

Machine d'architecture : économie, temps, force. Avec Pierre Caye au Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée.


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03.06.2019

Fort d'un travail approfondi sur les théories architecturales renaissantes et classiques ainsi que sur l'architecture humaniste, Pierre Caye affirme que si Le Corbusier a voulu définir la maison comme une machine à habiter, il n'y a rien de mécanique ni d'exclusivement moderne dans cette définition.
La conception machinique de l'architecture est déjà clairement présente dans le De architectura de Vitruve. On peut définir la machine simplement, à la façon des encyclopédistes, comme un dispositif qui économise la force et le temps. Cette définition s'applique à l'architecture comme à tout type de machine à travers l'histoire des techniques. Simplement, les notions de temps, de force, voire d'économie se révèlent ambiguës et ne revêtent pas le même sens selon les différents types de machines. C'est à la signification que donne à ces termes la machine eurythmique, fondée sur l'harmonie linéaire, qui caractérise l'architecture à l'âge humaniste et classique, que s'attache cet exposé.

Architecture et Développement durable. Avec Pierre Caye pour les SUPERONDA TALK de l'EPFL.


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30.03.2021

Il importe certes que notre développement soit durable et respecte les générations futures. Encore faut-il que les hommes soient en mesure de construire la durée à travers leurs modes mêmes de production !
Depuis 50 ans, l'écologie est à l’ordre du jour des politiques publiques. Pour quels résultats ? Chacun aspire désormais, aussi bien à droite qu'à gauche, à "changer de modèle". Mais les meilleures intentions suffisent-elles ? Or, pour la première fois depuis Marx, un auteur -Pierre Caye- nous propose une approche globale du système productif et décrit les outils nécessaires à sa transformation.
Sous le couvert du temps, les principaux facteurs de production, le capital, le travail, la technique s'en trouvent profondément transformés : pour durer, le capital devient le patrimoine, le travail se consacre à la maintenance, en même temps que la technique nous sert d'enveloppe protectrice. L'économie accède désormais à sa dimension morale et politique la plus haute et la plus digne, loin des idéologies dominantes de l’innovation, de la disruption et de la destruction créatrice.

Une conférence introduite par Sébastien Marot.

L'âge productiviste : hégémonie prométhéenne, brêches et alternatives écologiques. Avec Serge Audier pour Citéphilo à Lille.


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28.11.2019

Depuis la fin du XXe siècle, des signaux d'alarme écologique ne cessent de clignoter : réchauffement climatique, destruction exponentielle de la biodiversité, déforestations accélérées, "plastification" des océans... Pourtant, les défenseurs de la cause écologique peinent à convaincre l'ensemble de la société ainsi que les décideurs économiques et politiques de la nécessité d'un changement urgent de modèle.
À gauche comme à droite, les réticences aux décisions radicales sont nombreuses, même et surtout quand c'est le contraire qui est proclamé. Dire que tout change pour que rien ne change semble une position partagée par beaucoup. Pourquoi en est-il ainsi ?
Tenter d'y répondre, c'est commencer par refuser les slogans simplistes et accepter la patiente anamnèse qui consiste à remonter aux sources des idéaux productivistes, aux idées de ses partisans et de ses détracteurs, afin d'essayer de penser une cité écologique.

Une conférence introduite par Léon Wisznia.

Capitalisme et révolution industrielle. Avec Michel Beaud pour Avant-Garde Économique.


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01.01.2013

Né de la finance et du négoce dans des cités-États d'Europe, le capitalisme s'est en cinq siècles imposé dans le monde entier, avec les dominations successives de la Hollande, de l'Angleterre, des États-Unis et bientôt de la Chine.
Partout soutenu par l'État, il prône le libéralisme mais pratique le monopole comme la concurrence. La manufacture et l'usine ont été ses premières sources de profit et il en a créé bien d'autres en se diversifiant, depuis les débuts de la révolution industrielle au XVIIIe siècle en Angleterre, puis en Europe continentale et aux Etats-Unis, jusqu'à nos jours.
Simple logique de profit à ses débuts, le capitalisme se perpétue à travers d'incessants changements : création et destruction d'activités et d'emplois, expansions et crises, multiplication des besoins, compétitions technologiques, guerres…
Michel Beaud, dans cet entretien, nous raconte la folle histoire du capitalisme et nous montre quels sont les grands défis qui l'attendent à l'avenir.

L'Âge du productivisme. Avec Serge Audier à la Librairie Ombres Blanches.


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07.06.2019

Depuis la fin du XXe siècle, des signaux d'alarme écologiques ne cessent de retentir : réchauffement climatique toujours plus incontrôlable, destruction exponentielle et dramatique de la biodiversité, déforestations accélérées, pollutions diverses, "plastification" des mers, etc. Pourtant, les défenseurs de la cause écologique peinent à véritablement convaincre l'ensemble de la société ainsi que les décideurs économiques et politiques de la nécessité d'un changement urgent de modèle. Pourquoi les forces politiques, de droite mais aussi de gauche, n'ont-elles pas su ou voulu prendre en charge le défi écologique ?
C'est à cette question que s'intéresse Serge Audier qui, pour y répondre, nous offre une ample fresque sur les racines philosophiques, idéologiques et politiques de la crise actuelle. Au croisement de l'histoire et de la philosophie, cette généalogie intellectuelle examine les logiques doctrinales et politiques qui, depuis près de deux siècles, ont présidé aux prises de position et aux programmes en matière environnementale, à leurs réussites comme à leurs nombreux échecs. Il montre notamment pourquoi, dans de nombreuses régions du monde, la logique socio-économique, politique et culturelle dominante est allée dans le sens d'un modèle productiviste qui a provoqué une destruction accélérée et sans précédent du milieu naturel.
Parallèlement, il soulève la question des "possibles" non aboutis ou non réalisés, et invite à (re)découvrir des voies alternatives – entre anarchisme et socialisme – qui ont cherché à articuler critique sociale et critique écologique du capitalisme, dans l'horizon d'une "cité écologique" à venir.

Quelles alternatives au libre-échange ? Avec Jacques Sapir et Jean-Christophe Defraigne à l'Université Populaire de Bruxelles.


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25.01.2018

Les questions commerciales ont connu un regain d’attention ces dernières années : TTIP et CETA ont notamment été l'objet de fortes contestations de la part d'associations et des syndicats. Les critiques adressées portaient sur plusieurs points (déficit démocratique lors des négociations, attaque des standards sociaux, environnementaux ou sanitaires, justice privatisée au travers de mécanismes d’arbitrage…) et sont apparues comme une opposition claire à un système de libre-échange débridé et généralisé. Cela n'a cependant pas débouché sur un débat autour du degré de protectionnisme utile ou nécessaire, tant est si bien que le sujet demeure le plus souvent tabou dans les débats publics.
Paradoxalement, depuis près de deux siècles, les pays industrialisés (USA, Grande-Bretagne, France…), principaux promoteurs du libre-échange, ont toujours usé de mesures protectionnistes en fonction d’intérêts particuliers, sectoriels ou de stratégies industrielles : droits de douane sur l'importation d'automobiles entre les États-Unis et l'UE, agriculture exportatrice subventionnée au travers de la Politique Agricole Commune, quotas, barrières réglementaires…
Quel degré de libre-échange/protectionnisme est acceptable, souhaitable ? Dans quel cadre : UE ? OMC ? accords bilatéraux et/ou régionaux ? Avec quelles conséquences pour l'emploi, les standards sociaux, environnementaux et les pays en développement ?
C'est à ces questions que tentent de répondre les économistes Jacques Sapir et Jean-Christophe Defraigne.

Le franc CFA en questions. Avec Bernard Conte à Morcenx.


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09.12.2017

Malgré les évolutions historiques de la seconde moitié du XXe siècle, la France a réussi à maintenir un système économique directement issu de la période coloniale, le Franc CFA, devise officielle des huit États membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine.
Offrant une certaine stabilité économique pour ses pays adhérents, cette monnaie de peut occulter l'existence de toute une série de contraintes. Et alors que depuis le 1er janvier 1999, le Franc CFA se trouve, à travers le Franc français, rattaché à l'Euro avec une parité fixe, les pays africains peuvent-ils envisager de réelles politiques de développement en restant dans ce carcan monétaire ?