L'esprit démocratique : du civisme aux droits populaires. Avec David L'Epée au Cercle Culture & Identité.


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27.03.2019

Même s'il est indéniable que les mécanismes démocratiques comme le référendum, l'initiative populaire, le fédéralisme ou la neutralité armée sont beaucoup plus développés en Suisse que dans la plupart des pays du monde, les institutions suisses ont aussi de nombreux défauts (lobbying des grandes entreprises, corruption).
Mais la démocratie directe, liée en Suisse à un certain esprit de milice, ne se limite pas à un mode de scrutin populaire, elle va bien au-delà en ce qu'elle procède d'une éthique politique générale, d'une forme de civisme résultant d'une construction politique étalée sur plusieurs siècles. Et c'est de cette question dont l'intellectuel et journaliste indépendant David L'Epée nous entretient dans cette causerie.

Pourquoi la démocratie ne fait plus rêver ? Avec Yascha Mounk sur France Culture.


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04.09.2018

Malgré la stabilité, la prospérité et la sécurité qu'elle a pu engendrer depuis 70 ans, la démocratie libérale est aujourd'hui en train de céder partout dans le monde face aux assauts d'un contre-modèle populiste, autoritaire et réactionnaire.
Incarné par Donald Trump, ce changement d'ère politique prend ailleurs le visage d'Erdogan, la voix d'Orban, la gestuelle de Maduro, les outrances de Salvini et les provocations de Farage.
Critiquées par les experts, exposées par la presse et dénoncées par leurs opposants, ces nouvelles figures de la modernité politique  enchaînent néanmoins, semble-t-il contre toute logique, les succès électoraux. Pourquoi la démocratie ne fait-elle plus rêver ?

Émission "L'Invité des Matins", animée par Guillaume Erner.

"Il faut s'adapter" : sur un nouvel impératif politique. Avec Barbara Stiegler à la Librairie Mollat.


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05.03.2019

D'où vient ce sentiment diffus, de plus en plus oppressant et de mieux en mieux partagé, d'un retard généralisé, lui-même renforcé par l'injonction permanente à s'adapter au rythme des mutations d'un monde complexe ? Comment expliquer cette colonisation progressive du champ économique, social et politique par le lexique biologique de l'évolution ?
La généalogie de cet impératif nous conduit dans les années 1930 aux sources d'une pensée politique, puissante et structurée, qui propose un récit très articulé sur le retard de l'espèce humaine par rapport à son environnement et sur son avenir.
Elle a reçu le nom de "néolibéralisme" : néo car, contrairement à l'ancien qui comptait sur la libre régulation du marché pour stabiliser l'ordre des choses, le nouveau en appelle aux artifices de l'Etat (droit, éducation, protection sociale) afin de transformer l'espèce humaine et construire ainsi artificiellement le marché : une biopolitique en quelque sorte.
Il ne fait aucun doute pour Walter Lippmann, théoricien américain de ce nouveau libéralisme, que les masses sont rivées à la stabilité de l'état social (la stase, en termes biologiques), face aux flux qui les bousculent. Seul un gouvernement d'experts peut tracer la voie de l'évolution des sociétés engoncées dans le conservatisme des statuts.
Lippmann se heurte alors à John Dewey, grande figure du pragmatisme américain, qui, à partir d'un même constat, appelle à mobiliser l'intelligence collective des publics, à multiplier les initiatives démocratiques, à inventer par le bas l'avenir collectif.
Un débat sur une autre interprétation possible du sens de la vie et de ses évolutions au coeur duquel nous sommes plus que jamais.

Gilets jaunes : du rond-point à l'abolition de la République ? Avec Youssef Hindi chez les Gilets Jaunes Constituant.


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11.04.2019

La révolte des Gilets jaunes a pris de court le pouvoir en place et l'écrasante majorité des politologues et autres prospectivistes, qui n'ont rien vu venir.
Or, ce soulèvement était prévisible, à condition d'avoir utilisé les outils analytiques et la méthodologie adéquats. En effet, la révolte actuelle du peuple français a été annoncée par Youssef Hindi dans plusieurs articles dès septembre 2015.
Poursuivant son travail dans cet entretien, Youssef Hindi nous livre une analyse historique qui permet de comprendre les origines de cette révolte, de la crise de régime, du durcissement de ce dernier, de sa mutation vers un État policier social-démocrate, ainsi que de la chute inévitable d'Emmanuel Macron.
Un recul bienvenue pour comprendre les origines et l'évolution socio-politique de la crise que traverse actuellement le monde occidental.

L'humanité démocratique. Avec Marcel Gauchet et Robert Legros à Répliques sur France Culture.


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15.03.2014

Toute humanité est particularisée par le monde (la culture) auquel elle appartient. L'appartenance à un monde particulier – à une humanité particulière – exclurait-elle alors les signes sensibles d'une appartenance au monde de tous les hommes et à une humanité universelle ? L'expérience démocratie qui est la nôtre dans la modernité occidentale fait-elle exception ?

L'illusion de la démocratie en France ? Avec Juan Branco sur ThinkerView.


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13.03.2019

L'avocat et journaliste Juan Branco nous dresse un réquisitoire contre la politique d'Emmanuel Macron, après l'enquête qu'il a menée auprès d'amis et de proches du président de la République concernant les conditions de son accession à l'Elysée.
Cet entretien est non seulement passionnant, mais aussi exceptionnel, car Juan Branco nous dévoile l'oligarchie française de l'intérieur.
Le gouvernement Macron parviendra-t-il à ses fins, c'est à dire à verrouiller le système de pouvoir en France ?

Gilets Jaunes : avant la révolution ? Avec François Boulo sur ThinkerView.


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25.02.2019

Porte-parole des Gilets Jaunes à Rouen, François Boulo, 32 ans, est un avocat spécialisé en droit du travail. Depuis quelques semaines, il court les plateaux télé ou radio des médias pour présenter les doléances de ce mouvement qui rassemble les classes populaires et moyennes depuis le 17 novembre.
Face à l'arrogance d'un pouvoir qui s'engage chaque jour un peu plus dans une dérive autoritaire et répressive, quel est l'avenir de ce mouvement social ?

Démocratie : marketing politique pour les pauvres ? Avec Francis Dupuis-Déri sur ThinkerView.


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25.02.2019

Zapatistes, altermondialistes, Indignés, Occupy, Printemps érable, Nuit debout, zadistes ou Gilets Jaunes ? Alors que ces mouvements populaires sont présentés par certains comme l'incarnation de l'idéal de la démocratie directe, d'autres n'y voient que des mobilisations parfois sympathiques mais surtout insignifiantes, quand ils ne tentent pas de les discréditer en les associant à la violence ou au racisme.
S'appuyant sur une très bonne connaissance des expériences militantes ainsi que de l'histoire des pratiques démocratiques, y compris hors de l'Occident, Francis Dupuis-Déri propose une réflexion inspirée et critique. Il présente de manière dynamique la lutte entre l'agoraphobie et l'agoraphilie politiques, soit la haine et l'amour de la démocratie directe, dévoilant les arguments et les manoeuvres des deux camps.
Il discute aussi du rapport délicat entre le peuple assemblé à l'agora pour délibérer (le dêmos) et celui qui descend dans la rue pour manifester, voire pour s'insurger (la plèbe).
À la fois original et provocateur, le travail de Dupuis-Déri est d'autant plus stimulant qu'il se situe à la croisée des chemins entre la philosophie politique, l'anthropologie et la sociologie.