C'est en compagnie de l'économiste australien Steve Keen, auteur du fameux livre L'imposture économique, que nous passons en revue les grandes théories de la crise et leurs critiques.
Depuis son poste de professeur à l'Université Kingston de Londres où il dirige le département "Économie, histoire et politique", il poursuit sa critique de la pensée néo-classique dominante et nous explique en quoi la science économique est devenue une religion, nous empêchant d'avoir une compréhension des faits économiques les plus courants.
Émission "Entendez-vous l'éco ?", animée par Maylis Besserie.
L'Union européenne est morte, mais elle ne le sait pas encore !
Coralie Delaume et David Cayla nous décrivent l'échec spectaculaire de son modèle économique, échec conjoint du Marché unique et de l'euro.
Alors que le chômage et la précarité gangrènent les nations les plus faibles, la financiarisation de l'économie continue de siphonner la richesse des pays demeurés prospères.
Accepterons-nous de dresser enfin l'acte de décès de l'Union européenne ? Et celui-ci sera-t-il le prélude à une heureuse renaissance des pays qui la composent ?
C'est en compagnie d'Alain de Besnoit que Méridien Zéro nous propose un scanner de l'actualité. Les problématiques françaises et européennes, brûlantes, sont passées en revue.
En relation avec l'actualité éditoriale de l'invité, ce sont les populismes et la décroissance qui retiennent particulièrement l'attention.
Une émission animée par Wilsdorf, Arnaud Naudin et Lord Tesla.
Jacques Grinevald présente la thèse de Lynn White Jr énnoncée en 1967, imputant au judéo-christianisme la responsabilité du désastre écologique, principalement en raison de son anthropocentrisme.
Contre cette critique néo-païenne, Jean Bastaire rétablit la vérité des textes bibliques et de l’histoire chrétienne qui témoignent d’une toute autre orientation, illustrée de nos jours par Jean-Paul II et Benoît XVI.
Un débat qui prend place dans le colloque "Environnement et Spiritualité".
L'économie, si on fait l'analogie avec l'astronomie, attend toujours sa révolution copernicienne. Car les économistes sont toujours persuadés que le soleil tourne autour de la terre sans qu'aucune comète ne puisse jamais la heurter. Or, nous savons aujourd'hui que les impacts de comètes ne sont pas rares, tout comme les crises financières dans le capitalisme. Pourtant, la théorie économique dominante n'en fait aucune mention.
Steve Keen, l'un des rares économistes au monde à avoir perçu l'imminence de la crise des subprimes, propose une critique radicale de l'argumentaire néoclassique des économistes. Son constat est sans appel : si les économistes continuent de délaisser des éléments aussi importants que la monnaie ou la dette, alors ils ne pourront pas empêcher l'émergence d'autres crises économiques. Pour Steve Keen, le problème fondamental des économistes mainstream est qu'ils ignorent les failles de leurs propres théories et cherchent encore moins à y remédier lorsque celles-ci apparaissent au grand jour. Il interroge les fondements de l'économie dominante pour mieux les déconstruire, à l'image de la célèbre loi de l’offre et de la demande. Steve Keen pose ainsi les bases d'une nouvelle manière de penser l'économie. Une discipline qui doit selon lui être plus ouverte sur les autres écoles de pensée, mais aussi sur les autres sciences, souvent riches d'enseignements.
Michel Drac, analyste politique et prospectiviste bien connu, s'emploie ici à identifier les logiques qui pourraient mener notre civilisation à un scénario d'effondrement.
Et c'est avec plusieurs notes de lecture sur des ouvrages consacrés aux problèmes qu'affrontent nos sociétés occidentales et qui pourraient s'avérer insurmontables que nous sommes invités à réfléchir à cette thématique.
Qui étions-nous ? Qui sommes-nous ? Qui serons-nous ? Pour répondre à ces questions, l'anthropologue et économiste Paul Jorion dresse l’inventaire de ce que nous, êtres humains, avons pu comprendre jusqu’ici de notre destin.
Cette évaluation est réalisée en vue d’assurer notre salut, lequel est sérieusement compromis aujourd’hui, dans un contexte de destruction accélérée de nos conditions de vie à la surface de la Terre. Le scénario le plus optimiste parmi les plus plausibles a cessé d’être celui de machines de plus en plus intelligentes à notre service, pour être celui de notre remplacement pur et simple par celles-ci.
Si nous voulons survivre en tant qu’espèce, il nous faut sans plus tarder passer la vitesse supérieure. Il faut pour cela réunir l’équipe de ceux qui ne se résolvent pas à notre disparition, des femmes et des hommes qui soient précisément résolus, bâtissant sur les principaux acquis de l’humain, de la réciprocité au génie technologique. C’est l’appel lancé par Paul Jorion.