Statisticien et animateur de la chaîne Décoder l'éco, Pierre Chaillot démonte, chiffres à l'appui, le récit dominant de la crise du Covid-19. À travers une analyse rigoureuse de données officielles, il explique comment la perception d'une pandémie mondiale a pu émerger de chiffres statistiquement insignifiants lorsqu'ils sont sortis de leur contexte. Il dénonce notamment l'usage abusif des tests PCR comme principal moteur de la panique, en comptabilisant comme "cas" de simples résultats positifs, sans lien avec une maladie réelle, et met en lumière les mécanismes de manipulation des données, comparant la stratégie sanitaire à d'autres manipulations statistiques bien connues, comme celles du chômage.
Pierre Chaillot s'intéresse ensuite aux essais cliniques des vaccins, qu'il accuse d'avoir été biaisés dès le départ. Il démontre comment les grands laboratoires ont présenté une efficacité trompeuse en limitant les tests chez les personnes vaccinées, et en dissimulant les effets secondaires pourtant largement documentés. En comparant les chiffres des groupes vaccinés et non vaccinés, il souligne que les premiers ont présenté davantage de symptômes sévères, mais que ces effets ont été reclassés comme "indésirables" plutôt que liés au Covid. Il dénonce ainsi une "arnaque parfaite", où l'efficacité du vaccin est mesurée non pas sur l'état de santé, mais sur le nombre de tests positifs, dans un système entièrement structuré pour renforcer un narratif politique et médiatique prédéfini.
Depuis le début de la crise du Covid, le statisticien Pierre Chaillot a collecté scrupuleusement toutes les semaines l'intégralité des données officielles et des différents ministères. Mortalité, occupation des lits, positivité des tests, âges, etc…Plusieurs années d'un travail méticuleux qui lui ont fait constater de gigantesques anomalies.En France comme dans tous les autres pays européens, la mortalité de l'année 2020 standardisée (c'est-à-dire étudiée par tranches d'âges et non pas en données brutes) est au niveau de celle de l'année 2015 soit la septième année la moins mortelle de toute l'histoire de France. Quant à la mortalité de l'année 2021, elle au niveau de celle de 2018, la troisième la moins mortelle de toute l'histoire de France.Les chiffres présentés par les médias et les organes publics sont partiels et tronqués, aussi bien en ce qui concerne la mortalité que l'activité hospitalière ou l'efficacité vaccinale.Il expose dans cette conférence la teneur de ses recherches pour qu'enfin un débat scientifique serein puisse avoir lieu sur cette crise dont les conséquences sont loin d'être derrière nous.
Linguiste et essayiste, Modeste Schwartz tente de comprendre la logique oligarchique mise en place dès février-mars 2020 à la faveur de la "crise sanitaire" covidienne. Il s'agit pour lui de manifester non seulement le rejet du récit officiel (de type OMS), mais aussi de prendre ses distances avec les courants de pensée alternatifs qui s'employent à valider par la bande le récit du mainstream, en l'assortissant de menus addenda sur le "gain de fonction", la "5G" ou "l'Ivermectine".
Autant de façons de ne pas comprendre ce qui est en train d'arriver, c'est-à-dire, d'un point de vue politique : la fin d'un monde, qui était à la fois celui de la rationalité calculante, de l'universalisme démocratique et du droit afférent à ce dernier – la fin de l'Occident.
Émission "La Méridienne", animée par le Lt Sturm.
La crise sanitaire mondiale du Covid-19 révèle une double crise : celle du système capitaliste frappé par une pandémie et qui est incapable de l'endiguer et celle des forces anticapitalistes bien en peine pour apporter une alternative.
Alain Bihr n'a d'autre ambition que d'exposer quelques thèses concernant l'un et l'autre de ces deux aspects de la crise et de contribuer ainsi à la discussion qui s'est amorcée à ce sujet.
Un examen sans concessions et des pistes pour sortir du cauchemar.
Télétravail, famille, patrie ! Le coronavirus marquerait-il la revanche posthume du pétainisme ? Tous assignés à résidence. Tel est le pari de François Bousquet qui, au travers d'une sorte de feuilleton de la pandémie, a pour ambition de déboucher sur des propositions concrètes.
Une sorte de grand écart entre le maréchal Pétain et Michel Foucault, théoricien de la biopolitique.
Émission "Les idées à l'endroit", animée par Rémi Soulié.
Psychologue clinicienne, Marie-Estelle Dupont nous livre une analyse dure à entendre mais nécessaire sur l'état de santé psychologique désastreux de la population française, renforcé par la gestion catastrophique de la crise sanitaire.
Elle revient longuement sur ce qui a rendu possible l'effondrement psychique et le "malaise dans la culture" pressenti par Freud et Bernanos.
Traducteur, philosophe et charpentier, Arthur Lochmann publie Toucher le Vertige (Flammarion). Ecrivain et philosophe, Julien Syrac publie de son côté Deshumanité. Approche historique de l'an de disgrâce 2020 (éditions du Canoë).
Deux contributions qui rappellent notre fragilité, fragilité qui s'est rappelée à nous pendant la pandémie de Covid-19 et ses suites politiques et sociales.
Émission "Décryptage", animée par Laurent Lemire.
La pandémie de Covid-19 a conduit les différents gouvernements à suspendre le fonctionnement normal des institutions démocratiques au printemps 2020. Cela a concerné des activités aussi variées que l'organisation d'élections, les séances des parlements, ou le droit de se déplacer ou de s'assembler.
Or cette situation a suscité deux réactions symétriques et également fausses : la dénonciation d'un état d'exception ne reposant sur aucune réalité observable (et ne répondant par conséquent qu'à de sombres desseins du pouvoir), et l'assurance que les institutions démocratiques n'étaient pas affectées par les décisions politiques visant à contenir la pandémie.
Une approche démocratique de l'état d'exception consiste à l'inverse à reconnaître à la fois la nécessité de ce dernier et la menace qu'il fait peser sur la démocratie. Antoine Chollet tente d'examiner quelques-unes des conditions à respecter pour que cette menace ne se révèle fatale.