La science est souvent présentée –et parfois pensée– comme un monstre froid capable d’exorciser l’imaginaire, vu comme un parasite, une scorie encombrante susceptible de souiller les meilleures intentions de la raison. L’adjectif "imaginaire" (un malade imaginaire…) ne renvoie-t-il pas à la fausseté, à l’irréalité, aux chimères, aux illusions, bref à toutes ces choses que la science se voue justement à combattre ?
Mais si pareille caricature était exacte, d’où sortiraient les nouvelles idées ?
Conférence prononcée dans le cadre du cycle "Jeudi de l'Imaginaire".