Le marxisme (XIXe-XXe siecles). Avec Jean-Michel Dufays à la Haute Ecole Paul-Henri Spaak.


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2010

C'est peu avant la révolution de 1848 que Karl Marx, en rapport étroit avec la fermentation révolutionnaire de l'Europe d'alors, produisit les grandes lignes de ce vaste ensemble théorique qui devait ensuite porter le nom de marxisme. Ce corps de doctrine, inachevé, fut ensuite disséminé dans les interprétations diverses et variées qui en fut faites.
Jean-Michel Dufays, après nous avoir exposé la "conception du monde" développée par Marx dans son oeuvre, revient sur son héritage politique -parfois surprenant- qui aura marqué l'histoire du monde au XXe siècle.

Le refus du travail dans l'Italie révoltée des années 60-70. Avec Oreste Scalzone sur Radio Libertaire.


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2017

40 ans après l'insurrection de Bologne des 11-12 mars 1977 (et sa reconquête par des chars d'assaut), le témoin et acteur direct Oreste Scalzone nous rappelle la longue histoire du refus du travail dans l'Italie révoltée des années 1960-1970.
Après un rappel des théories critiques développées au sein de l'opéraïsme durant les années de plomb, Oreste Scalzone nous révèle quelques pratiques concrètes de "l'anti-travail" ("auto-réductions", grèves des loyers, squats) et parle de la vision non-programmatique du communisme qui était celle de l'Autonomie italienne, en tant que désir de communisation et comme "mouvement réel qui abolit l'état actuel des choses" (Marx).

Émission "Sortir du capitalisme", animée par Armel Campagne.

Travail, valeur et salaire. Avec Jean-Marie Harribey et Bernard Friot à l'Université Populaire de Toulouse.


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28.03.2017

Pour l'économiste Jean-Marie Harribey, le travail est le seul créateur social de valeur économique, laquelle ne peut être validée socialement que par l'échange monétaire, qu'il soit marchand ou non. Si le travail est le père social de toute richesse, la nature en est la mère. Mais tout comme la force de travail, la nature ne peut être exploitée à l'infini. Si la force de travail a un coût pour le patronat, la nature peut-elle être évaluée comme une marchandise ayant un prix ? N'est-ce pas devenu écologiquement insoutenable ?
Le sociologue Bernard Friot, quant à lui, nous propose un changement de paradigme radical mais réaliste : au lieu de fiscaliser par l'impôt, il s'agit de généraliser à l'ensemble du PIB le modèle de la cotisation sociale inventé à la Libération : affecter à toute personne un salaire à vie de la majorité jusqu'à sa mort, indexé sur sa qualification en lui conférant un statut de co-propriétaire et de décideur politique dans toute entreprise publique ou privée. Ce commun sera financé par une caisse d'investissement et pourra emprunter à taux zéro : il s'agit ainsi d'abolir le patronat et non pas le salariat qui, lui, sera libéré de la contrainte du marché du travail.
À partir de ces deux positions différents, Jean-Marie Harribey et Bernard Friot débattent des questions suivantes :
 - Comment distinguer le travail concret du travail abstrait dont parle Marx ?
 - Si la nature est inestimable, est-il moral de chercher à la transformer en marchandise qui a un prix ?
 - En voulant donner un prix à tout et en affirmant que rien n'a de valeur, le libéral n'est-il pas cynique ?
 - La valeur économique peut-elle être instituée par une décision politique, autrement que par l'échange ?

Révolutions d'Afrique et d'Asie. Avec David L'Epée et Nikos Amilduki à Clarens.


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30.06.2018

À l'occasion d'une présentation des deux premières brochures des Editions des Livres Noirs, David L’Epée et Nikos Amilduki, respectivement auteurs de Socialismes asiatiques : l'Orient est-il toujours rouge ? et L'Europe et l'Afrique : un même combat contre le mondialisme ! présentent une réflexion commune sur l'ensemble des structures politiques antimondialistes qui se succèdent au sein du continent africain et asiatique depuis l'après Seconde Guerre Mondiale afin d'en exposer les importations "socialistes" et "nationalistes" qui se sont historiquement à la fois opposées et imbriquées aux paradigmes locaux dans lesquels elles s'implantent. Car l'idéologie socialiste, majoritairement influencée par l'URSS durant la période de la Guerre Froide, a été un moyen ponctuel pour ces pays de résister à l'hégémonie atlantiste états-unienne.
Les dynamiques révolutionnaires et les limites contre-révolutionnaires suivant les contextes et les pays sont alors présentées afin d'en analyser les conséquences.
Au vu des reconfigurations géopolitiques et idéologiques qui font suite à la chute du communisme soviétique et à la progression du néo-libéralisme, nous pouvons nous demander si une option de "socialisme national" pourrait être une solution à court terme pour les pays de cette partie du globe afin de faire face à un appareil de domination fonctionnant principalement sur ce qu’on appelle "le mondialisme".

De la Commune de Paris aux Gilets Jaunes, l'invariance de la subversion radicale. Avec Francis Cousin pour le Collectif Guerre de Classe.


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25.01.2019

Le surgissement de la conscience radicale du prolétariat a une histoire. Et nous devons l'étudier pour comprendre la dynamique de la lutte des classes et déceler dans le mouvement des Gilets Jaunes la ré-émergence d'une volonté claire et combattive visant à l'abolition de l'exploitation marchande et étatique.

Les révolutions du XXe siècle. Avec Domenico Losurdo sur Radio Galère.


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2017

Peu à peu se fait jour l'idée que le communisme serait la cause initiale de tous les crimes du XXe siècle. Pour les tenants d'une histoire réactionnaire, le génocide de "race" initié par les nazis ne serait qu'une réponse au génocide de "classe" lancé par les bolcheviques. Domenico Losurdo démontre que les germes des massacres du XXe siècle, étaient pourtant bel et bien présents bien avant Octobre 17.
Contre les faussaires de l'histoire, Losurdo révèle à quel point le colonialisme fut une véritable école du crime de masse pour les nazis comme pour la plupart des pays libéraux de tradition démocratique. On pense à l'exemple saisissant d'Hitler fasciné par les massacres d'indiens par les américains.
L'originalité du travail de Domenico Losurdo est de dénoncer le discours hypocrite qui compare les crimes du communisme aux déclarations de principe de la démocratie libérale, en ignorant la pratique de cette dernière. Il s'amuse à inverser le processus.
Un exercice salvateur pour s'armer contre toutes les manipulations idéologiques de l'histoire.

Jean-Claude Michéa à voix nue, sur France Culture.


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01.2019

Issu d'une famille communiste de la banlieue de Paris, Jean-Claude Michéa nous raconte son parcours personnel qui l'aura vu devenir révolutionnaire davantage par fidélité à une tradition familiale que par volonté de rupture avec son milieu d'origine.
Après une enfance heureuse viennent les années de formation et son départ pour la ville de Montpellier, où il aura le bonheur de faire carrière dans l'enseignement.
Mais c'est autour de son autre carrière d'auteur, d'auteur cette fois-ci, que l'entretien se poursuit. Car si chacun des livres que Michéa écrit lui demande un immense effort, ses idées commencent à être largement diffusées... et entendues ! Revient fréquemment, en filigrane, le personnage et l'oeuvre d'Orwell.
Enfin, Michéa nous raconte sa dernière aventure, celle qui le voit retourner à une vie simple et campagnarde à la suite de son installation dans une petite ferme des Landes, depuis sa retraite. Pas de commerces, pas de richesse, mais un retour à la terre vécu comme l'expérience d'une ruralité authentique : la décroissance en acte !

Une émission animée par Guillaume Erner.

Profession prophète. Avec Emmanuel Todd sur France Culture.


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10.2017

Historien, démographe, anthropologue, Emmanuel Todd est aussi un polémiste qui ferraille tout le temps et avec tous, et tente, depuis plus de 40 ans, de comprendre la finalité de notre humanité en tirant le portrait de nos sociétés. A bout portant.

Émission "A voix nue", animée par Sébastien Petitot.