Quel avenir pour le processus de paix au Moyen-Orient ? Débat entre Jacob Cohen et Charles Meyer sur Enquête&Débat.


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2010

Alors que la résolution du conflit israélo-palestinien semble toujours plus improbable, Jacob Cohen et Charles Meyer débattent de la question et des remèdes possibles à y apporter.
Leurs points de vue radicalement différents donnent lieu à un débat viril, qui s'apparente parfois à un dialogue de sourds. Cela permet en tout cas de mesurer la difficulté d'arriver à un consensus en la matière.

L'Europe, continent d'immigration. Avec Hervé Juvin et Olivier Pastré à Répliques sur France Culture.


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21.06.2014

L'Europe a été tout au long de son histoire une terre de départ, vers les croisades, les colonies ou le Nouveau monde. Ce n'est plus le cas. Un renversement a eu lieu.
L'Europe des trois "M" ; militaires, missionnaires, marchands, est devenue depuis les années 80 du 20ème siècle l'une des premières terres d'immigration du monde.
Il y a aux alentours de 3 millions d'entrées par an dans une Europe qui compte plus de 30 millions d'immigrés dont une majorité de non communautaires sur son territoire.
Une question dés lors nous brûle les lèvres : l'immigration massive et continue est-elle un problème ou une solution pour l'Europe confrontée au double défit du vieillissement de sa population et des pénuries sectorielles de mains-d'œuvre ?

Le sac du Palais d’Eté de Pékin (Octobre 1860). Avec Bernard Brizay sur Canal Académie.


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11.05.2006

Les 7 et 8 octobre 1860, le fabuleux Palais d’Eté de Pékin, le Versailles chinois, est pillé par les Français et les Anglais, au terme d’une expédition militaire destinée à ouvrir la Chine au commerce occidental... et surtout à l’opium que les Anglais produisent aux Indes ! Dix jours plus tard, sur ordre de Lord Elgin, il est incendié en représailles aux tortures et à la mort de prisonniers, otages des Chinois.
Pour la Chine -et pour le patrimoine de l’Humanité-, la perte est immense, incalculable, irréparable. Le Palais d’Eté, le Yuanming yuan (qu’il ne faut pas confondre avec l’actuel Palais d’Eté de Pékin) était une des merveilles du monde. Il abritait en outre une extraordinaire collection d’œuvres d’art, amassée sur cent cinquante ans, et une inestimable bibliothèque. Tout fut pillé ou brûlé.
Nous devons garder à l'esprit que l'Empire du Milieu n'a, lui, jamais oublié cet épisode tragique de son histoire. Est-ce à dire qu'il alimenterait toujours une volonté de revanche dans la compétition qu'il existe aujourd'hui -de fait- entre la Chine et le monde occidental ?

Le franc CFA, un vestige du colonialisme. Avec Nicolas Agbohou à l'université d'automne du Mouvement Politique d'Emancipation Populaire.


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2011

De nos jours, les pays africains qui "subissent" le Franc CFA sont toujours dépossédés de toute perspective de développement : non convertibilité du Franc CFA hors des pays d’Afrique francophone, dépôt obligatoire de leurs avoirs sur des comptes d’opérations en France (dont ils n’ont ni la gestion ni les intérêts et dont la moitié seulement peut être utilisée), droit de veto de la France dans les conseil d’Administration des 3 Banques Centrales de ces pays, etc....
Une politique africaine de développement devrait permettre aux pays du continent d'exercer le droit régalien de battre monnaie en sortant du Franc CFA, afin de maîtriser leurs circuits financiers et de sortir de la "mendicité ruineuse".
Cette évolution devrait permettre à terme de transformer localement les matières premières en produits finis pour générer de la valeur ajoutée dont la redistribution constitue l’essence même du développement.

Les enjeux de la partition du Soudan. Avec Michel Raimbaud au Cercle Aristote.


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2014

Taillé à l'échelle d un mini-continent, l'ex-Soudan anglo-égyptien est structuré autour du Nil et de ses affluents. Bien doté en voies d'accès par ce puissant réseau hydrographique et sans frontières naturelles très dissuasives, il est depuis toujours une terre de passage, largement ouverte sur les neuf pays de son voisinage : l'Égypte, la Libye, le Tchad, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, l'Ouganda, le Kenya, l'Éthiopie et l'Érythrée. Cette position stratégique constitue un atout précieux, mais l'expose à tous les dangers et à toutes les convoitises, d'autant plus qu il est bien doté en richesses naturelles.
À l'indépendance, proclamée le 1er janvier 1956, les gouvernants (nordistes) se trouvent confrontés à un défi redoutable : comment reconstruire cet espace immense fruit d'une épopée "égypto-ottomane" bicentenaire dont le devenir a été fragilisé par 56 années de colonisation britannique ? Le Soudan vivra son demi-siècle d'existence dans une instabilité chronique, sur fond de coups d'État et de guerre civile, à la recherche d'une identité controversée (arabo-musulmane ou arabo-africaine), en quête d'une paix insaisissable entre l'État "nordiste" et les mouvements sudistes.
Par un mauvais coup du destin, l'accord signé à Naivasha entre Khartoum et le SPLM de John Garang, censé privilégier l'unité, débouchera sur la partition (par référendum), sans même amener une paix véritable, la "communauté internationale" se débarrassant cyniquement d'un conflit qu'elle avait attisé et laissant aux protagonistes le soin de régler les modalités de leur divorce. La République du Soudan du Sud est née le 9 juillet 2011, sonnant ainsi le glas de l'unité pour le géant arabo-africain.
Le nouvel État, le plus déshérité de la planète, est déjà sous la coupe américano-israélienne et sous la menace des prédateurs (multinationales, financiers...).
Pour sa part, le "Soudan maintenu", amputé en territoire, en population et en ressources, est au pied du mur, sous pression des "pays de l'arrogance", l'Occident ayant trouvé au Darfour le nouveau Sud-Soudan dont il rêvait et dans la Cour Pénale Internationale un nouvel instrument d'ingérence.
Dans ce contexte, l'établissement de relations "fraternelles" entre les deux Soudans paraît illusoire.

Racisme et Culture. Avec Frantz Fanon au congrès international des écrivains et artistes noirs.


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09.1956

Dans sa tentative de comprendre les structures de la domination coloniale, et les mentalités du colonisateur comme du colonisé, Frantz Fanon continue ici son travail d'exploration et s'intéresse à la valeur normative que certaines cultures se donnent.Il s'arrête ensuite sur le racisme comme élément culturel, et sur le racisme comme élément d'oppression systèmatique.Pour Frantz Fanon, le constat est sans appel : "Un pays colonial est un pays raciste."

Le processus de paix israélo-palestinien : un marché de dupes ? Avec Bruno Guigue à La Réunion.


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28.11.2013

Conférence passionnante du politologue Bruno Guigue, qui remet en perspective le processus de "paix" israélo-palestinien depuis les accords d’Oslo, et démontre par quels procédés ces pseudo-négociations consistent plutôt en un marché de dupes proposé par l’occupant israélien.

La conférence est organisée par l’ "Association Réunionnaise Palestine Solidarité".

La recolonisation de l'Algérie. Avec Lounis Aggoun sur Darna Television.


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09.06.2010

En 1962, une nouvelle forme de colonisation commence en Algérie, qui conserve les aspects les plus sombres de la précédente. La révolution à peine née, débute l’élimination des dirigeants de valeur, compétents et intègres : une petite clique d’officiers profite de la confusion de la guerre pour s’emparer graduellement du pouvoir. D’éliminations politiques en assassinats, se concentre au sommet de l’État ce que le pays nourrit de plus néfaste. Aux deux bouts de la chaîne, en amont et en aval de la spoliation à grande échelle, émerge un homme, Larbi Belkheir, l’un des architectes de la confiscation du pouvoir en 1962, et le promoteur en 1999 du régime présidé par Bouteflika.
En décidant d’envahir l’Algérie, la France a-t-elle apporté Les Lumières ou l’incendie ? La colonisation a-t-elle eu un caractère positif ou génocidaire ? De Gaulle a-t-il offert l’Indépendance ou plongé le pays dans un cauchemar dont celui-ci n’arrive pas à sortir ? Boumediene a-t-il succombé à une mort naturelle ou fut-il empoisonné ? Le pouvoir qui lui succéda était-il souverain ou contrôlé en sous-main par un "clan français" derrière Chadli ? L’assassinat d’Ali Mécili s’est-il accompli en dépit des forces de l’ordre dirigées par Charles Pasqua ? Quel rôle la France a-t-elle joué lors de la descente aux enfers de l’Algérie des années 1990 ? Le terrorisme islamiste est-il, comme le présentent les médias, un fléau menaçant l’Algérie de talibanisation ? Qui sont les véritables maîtres de l’Algérie ?
C'est à ces questions que Lounis Aggoun répond sans peur de briser les tabous, en dévoilant certains des aspects les plus noirs de la relation entre la France et l'Algérie.