Voici, racontée avec fougue par Claude Hagège, professeur au Collège de France, l’histoire épique et tumultueuse de la langue française.
C’est l’histoire d’un combat, livré depuis les Serments de Strasbourg, en 842, jusqu’à la loi Toubon, en 1994, pour donner puis conserver au français sa place éminente dans le monde. A travers la langue, cette histoire, pleine de bruit et de fureur, est aussi, et tout simplement, celle de la France. Elle se poursuit donc aujourd’hui sous nos yeux. Ce livre offre ainsi à chacun les outils nécessaires pour mieux participer au rayonnement de la langue française. Mais aussi, et par là même, à la défense de toutes les autres langues…
Jean Bricmont est un professeur de physique à l'université mais également un essayiste engagé, auteur de nombreux ouvrages.
Son dernier livre, "La république des censeurs", est un pamphlet contre la pensée unique, accusée de brider la liberté d'expression.
S'en suit un entretien tonique sur les idées de nation et d'union européenne, Jean Bricmont se démarquant des idées communément admises dans la dissidence.
Un point de vue différent et radical à écouter avec attention.
Une conférence pendant laquel Philippe Ploncard d'Assac, de son point de vue de nationaliste français, décortique avec force détails le rôle de la IIIe république dans la colonisation de l'Algérie et la perfidie du décret Crémieux.
Un exposé partial, mais qui permet de comprendre la constance de certaines alliances politiques.
La Grande Guerre de 14-18 est-elle le résultat d’un incident à Sarajevo ? Pas du tout, selon l’historien Jacques Pauwels.
Dans son livre "14-18 La grande guerre des classes", il explique cette confrontation mondiale comme le résultat d’une guerre horizontale entre classes sociales. "Les gens de biens contre les gens de rien" ou bien comment, pendant les décennies de la Belle Epoque, les élites des deux côtés ont préparé cette revanche contre le peuple. Comment elles préféraient la guerre à la révolution qu’elles redoutaient tant.
Les aventures de la petite phrase, droit naturel, demeurent encore largement méconnues, bien qu’elles suscitent un intérêt réel et récent.
Le travail de Brian Tierney (1997) a permis de mieux situer sa réapparition dans des formes toutes nouvelles, à l’époque tumultueuse des XIIe, XIIIe et XIVe siècles, et d’en suivre la renaissance à la lumière de l’Ecole de Salamanque jusqu’aux débuts du XVIIe siècle.
Florence Gauthier nous propose de revenir sur l’histoire de ce concept de droit, et sur ses potentialités révolutionnaires.
Nous connaissons les larmes et le sang qu’ont coûtés les projets de transformation révolutionnaire du monde par la guerre ou la révolution.
Sont apparus au cours du XXe siècle de nombreux courants engagés dans la "critique de la violence", même quand celle-ci prétend être "un moyen pour de justes fins".
Mais que savons-nous des dilemmes, des "trahisons", des désillusions et des véritables tragédies auxquels s’est heurté le mouvement qui s’est inspiré de l’idéal de la non-violence ?
Domenico Losurdo parcourt une histoire fascinante : des organisations chrétiennes qui, au début du XIXe siècle, se proposent aux états-Unis de combattre de façon pacifique le fléau de l’esclavage et de la guerre, jusqu’aux acteurs des mouvements qui, soit par passion, soit par calcul, ont agité le drapeau de la non-violence : Thoreau, Tolstoï, Gandhi, Martin Luther King, le Dalaï Lama et les récents inspirateurs des "révolutions colorées".
Arnaud Teyssier évoque la jeunesse de Lyautey, ses voyages, ainsi que sa psychologie et sa pensée politique.
Homme complexe, parfois égocentrique, le français qui aura le plus marqué l'histoire du Maroc garda tout au long de sa vie une amertume, un goût d’inachevé...
Il fut élu à l’Académie française en 1912, avant d’être maréchal.