Après la libération du patriarcat qui suscite la catastrophe de l'absence de père, on ne reconnaît plus au père sa place symbolique que s'il la mérite concrètement par une présence et une affection désintéressées.
Une partie des "nouveaux pères" qui émergent de la catastrophe, exercent sur l'enfant une autorité nécessaire sans la transformer en puissance egocentrique. Ils sont capables de séparer l'enfant de sa mère, de lui inculquer la loi morale par l'exemple et la persuasion.
L'effacement actuel de la paternité pose la question : la paternité est-elle essentielle à l'humain ? Quelle est la conséquence de la paternité sur la société ? Quelles sont les conséquences qui nous attendent si nous récusons la paternité ?
Alors que la relation homme-femme semblait un fondement stable de la vie et de l’organisation sociale, repenser la différence sexuelle et l’identité sexuelle est devenu rapidement une question existentielle pour beaucoup.
S’agit-il d’une mode ou d’un changement anthropologique profond ?
Emancipation et libération de la femme, rythmes professionnels, immigration, nouveaux médias, savoirs et pouvoirs médicaux, avancées risquées des sciences humaines, développement de valeurs postchrétiennes et renouveau des valeurs de fidélité chez les jeunes croyants… les signaux et les causes d’un changement d’époque sont multiples et leur combinaison semble avoir un effet "boule de neige".
Peut-on nommer des invariants, et comment évaluer leur qualité et leur durabilité? De quelle richesse se révèle porteuse la différence des sexes qui nous traverse et comment réfléchir sur son dynamisme ?
On a coutume de dire que les juifs attendent la venue du Messie, tandis que les chrétiens attendent son retour.
Alors que ces derniers ont reconnu le Messie en Jésus de Nazareth, la tradition juive lui donne des visages multiples : humain ou surnaturel, personnel ou collectif…
Mais ce qui sépare les deux traditions n’est-il pas aussi ce qui les rapproche dans la mesure où le judaïsme et le christianisme attendent tous deux Celui dont la venue marquera l’accomplissement des temps ?
Il est important de rappeler que les positions défendues par Mgr. Jérôme Beau ne sont représentatives des positions de l'église catholique que depuis le concile Vatican II et l'abandon de la théologie de la substitution.
Le père Thierry Magnin s'entretient ici avec l'auteur d'A la recherche du réel. On y découvre le riche parcours de l’académicien qui évoque ses réflexions à propos de la mécanique quantique et du « réel voilé », une conception qu’il a défendue dès les années 1960 et qui le pousse à abandonnée la vision classique du réalisme ontologique encore défendue par une majorité de physicien aujourd'hui.
C'est bien aux origines du discours chrétien que nous sommes conviés au travers de cette série de cours.
Après avoir étudié les pères grecs en profondeur (Ignace d’antioche, Irénée de lyon et Origène avant Nicée, Athanase d’Alexandrie, Basile de Césarée et Maxime le confesseur), le P. Joseph Wolinski nous rappelle ici l'histoire des Pères de l'Eglise latins, en ayant la thématique de l'Homme comme fil conducteur.
Menés par un bon connaisseur des Pères et un excellent pédagogue, ces cours raviront les amoureux de l'histoire des religions comme ceux qui désirent comprendre les origines du développement du message de foi qui fonde leur espoir.
Si l’homme dans le ministère sacerdotal transmet le Christ par la Parole et les sacrements, la femme, par le prophétisme de sa sainteté et de ses charismes, aide l’Église à l’accueillir dans la charité de l’Esprit-Saint.
Les femmes que l’Église a proclamées docteurs de l’Église sont toutes des mystiques : sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse d’Avila, sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.
Comme telles leur charisme n’a pas été de développer l’intelligibilité de la Révélation dans le dogme et la doctrine de la foi, mais d’aider les chrétiens à en vivre.
Le Saint Esprit manifeste ainsi sa complémentarité par rapport au Christ dans la vocation de la femme dans l’Église au service de sa communion de charité avec Dieu et avec le prochain.
C'est ce que nous montre le Père Garrigues au travers de la vie et l'oeuvre de Sainte Catherine de Sienne.
Le travail de Saint Ignace de Loyola est remis dans son contexte, et étudié en miroir de l'oeuvre de Martin Luther, dont il est contemporain.
En effet, Ignace de Loyola identifie dans ses "Exercices Spirituels" les principales divergences doctrinales qui l'opposent à Luther : celle de "la foi informée par la charité", celle du "libre arbitre" et celle de l'Église à laquelle il convient d'obéir.
Parallèlement, le Père Renè Lafontaine cherche à cerner la pertinence de la position luthérienne, qui met en évidence l'excellence de la foi, la gravité du "serf arbitre" et la soumission à la Parole de Dieu comme instance suprême de l'autorité divine au sein de l'Église.