Lutte des classes contre lutte des minorités. Entretien de Francis Cousin avec Bhû.


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08.11.2016

Alors que le pouvoir en place semble accorder beaucoup d'importance aux combats contre la stigmatisation des "minorités" (femmes, étrangers, migrants, LGBT), il est important de prendre du recul et, dans une optique radicale et révolutionnaire, de comprendre comment ces actions s'inscrivent dans la dynamique de développement du capitalisme afin de masquer les antagonismes de classe.

Les salaires et le syndicalisme. Avec Annie Lacroix-Riz pour le syndicat CGT de l’Hôpital Cochin à Paris.


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25.10.2013

En France, le syndicalisme est depuis longtemps confronté à ses divisions. Mais la recherche de l’unité des travailleurs est indissociable d’une orientation de classe ferme et sans ambiguïté.
C’est en effet dans les périodes où le syndicalisme de classe l’a emporté sur le réformisme syndical que de grandes conquêtes et droits sociaux ont vu le jour comme en 1936 et à la Libération.
Un rappel historique des luttes qui ont façonné le monde du travail au XXe siècle, et que nous avons aujourd'hui tendance à oublier.

De la révolution contre le capital à l'Etat de la contre-révolution. Avec Jean-Jacques Marie, Jean-Paul Depretto et Eric Sevault à Toulouse.


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03.12.2011

Comment comprendre la dérive totalitaire du système soviétique ? Quelles furent les forces qui s'opposèrent, au sein de la révolution, à la dérive autocratique de l'URSS ?

Première session du cycle de conférences-débats "État et Capital" organisé par le collectif Smolny.

Tout est permis mais rien n'est possible. La personne et l'oeuvre de Michel Clouscard. Avec Dominique Pagani, Jean-Pierre Garnier, Ossian Gani, Fabien Trémeau et Aymeric Monville sur Radio Galère.


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2012

L'apport de Michel Clouscard à la compréhension du monde capitaliste est importante.
Le concept de "libéralisme-libertaire", dont il a la paternité, désigne l'idéologie qui nait au sortir du Mai 68 sociétal et de la mise en place du "marché du désir". En effet, le modèle "permissif pour le consommateur" mais "répressif pour le producteur" tant de plus en plus à nier le travail et la morale des gens de peu.
Parallèlement, pour éloigner radicalement le spectre de l’affrontement de classes, il s’agira pour ce néocapitalisme de "porter la guerre civile chez les pauvres", par l’exaspération des conflits identitaires.

Les Trotskistes contre la classe ouvrière. Avec Louis Alexandre à l'université d'été d'Egalité&Réconciliation.


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09.09.2007

Né comme courant d'opposition opportuniste à la dégenérescence de l'Internationale communiste et la contre-révolution stalinienne, le trotskysme est passé définitivement du côté de la classe dominante avec son soutien au camp "démocratique" lors de la deuxième guerre mondiale impérialiste. Sa nature fondamentalement anti-ouvrière n'a fait que se confirmer depuis, notamment depuis Mai 68 en France et le ralliement quasi-systématique de ses cadres au camp libéral-libertaire ou néo-conservateur.

Si Marx était vivant, voterait-il Jean-Marie Le Pen ? Débat entre Alain Soral et Guy Konopnicki sur Radio Vraiment Libre.


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05.04.2007

Cet échange fait suite à une déclaration d'Alain Soral. Il met en lumière les évolutions de l'échiquier politique français, le renversement des tendances, le changement des clientèles électorales et l'obsolescence du clivage droite/gauche.

Comment le parti socialiste a abandonné la classe ouvrière. Avec Bertrand Rothe Cercle Aristote.


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18.02.2013

Comment, en l'espace de trente ans, le Parti socialiste et le monde ouvrier sont-ils passés de l'amour fou au mépris ?
Bertrand Rothe nous explique pourquoi, en 1981, 70 % des ouvriers avaient contribué à la victoire du PS, alors que c'est aujourd'hui le FN qui est qualifié de "premier parti ouvrier de France".
Depuis cette date, au fil des choix politiques engagés par les hiérarques du PS, et des réactions plus ou moins avisées des représentants de la classe ouvrière, le couple, de plus en plus mal assorti, doit faire face à l'effondrement du monde communiste, à l'arrivée de la "deuxième gauche", à la montée du chômage et à la conversion des socialistes à l'Europe, au libéralisme et à la société postindustrielle.
Les noms de François Mitterrand, Jacques Delors, Laurent Fabius, Pierre Bérégovoy, Dominique Strauss-Kahn, Lionel Jospin et François Hollande, entre autres, marquent les étapes de ce désamour, de l'abandon au mépris.

Comprendre les Lumières : aux sources de la prolétarisation du monde ouvrier. Avec Marion Sigaut au Théâtre de la Main d’Or.


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15.06.2013

Si les ouvriers sont devenus des prolétaires, c'est-à-dire des gens pauvres, vivant mal de leurs revenus, c'est à la Révolution française qu'on le doit !
Et ce sont les Lumières qui l'ont théorisé.