Michel Audiard (1920-1985), Titi argotique et poétique. Avec Jacques Audiard, Marlène Jobert, Marc Lemonnier et Stéphane Germain sur France Culture.


(0)
389 Vues
0 commentaire
02.01.2021

La gouaille de Michel Audiard a renouvelé l'art du dialogue et durablement marqué le cinéma de son empreinte. Une écriture nourrie par la biographie du Titi parisien, pris dans les soubresauts de la guerre, puis les temps difficiles de la reconstruction, jusqu'à l'entrée fracassante de sa parole au cinéma, portée par les plus grands acteurs.
Une musique du Paris oublié, riche d'une langue qui témoigne de l'histoire des classes populaires et devenue emblématique du cinéma français d'après-guerre pour une trajectoire qui se confond avec celle du cinéma populaire et de ses vedettes.

Émission "Toute une vie", produite par Anaïs Kien.

Cancel culture et évolution du cinéma. Avec Alain de Benoist pour Au milieu du Boulevard.


(0)
885 Vues
0 commentaire
06.2021

Quelles sont les origines historiques de la culture de l'annulation (cancel culture) qui vise la déconstruction de tous les héritages ? Comment le cinéma est-il affecté par cette évolution récente ?
C'est en compagnie du philosophe Alain de Benoist que nous essayons de comprendre les dernières métamorphoses du politiquement correct dans le milieu artistique en général et cinématographique en particulier, phénomènes qui entravent les libertés artistique et d'expression.

Un entretien mené par Sacha Poitras et Patrick Turco.

"Salauds de pauvres !" : l'univers du White Trash américain de Caldwell à Rob Zombie. Avec Sylvie Laurent sur France Culture.


(0)
753 Vues
2 commentaires
14.01.2012

Affreux, sales et texans (mais pas seulement) tel pourrait être le sous-titre de cet entretien en compagnie de l'historienne Sylvie Laurent, avec qui nous allons gaillardement à la rencontre de cet archétype du "mauvais genres" social nord-américain qu'est le "Poor WhiteTrash".
Il faut entendre le mauvais pauvre, le dégénéré de naissance, le marginale pathologique, feignant, avide et vicieux, portant d'incruster sur sa face, de répandu sur tout son corps de sous-homme, les stigmates des pires abjections morales. Pour l'américain digne et laborieux, le "White trash", ou "raclure blanche", c"est le rebut de la société, l'ordure vivante, entre la bête et l'esclave, mais sans leurs avantages respectifs, car improductif. Cette catégorie hante la conscience américaine depuis la fondation des USA.
Nous en suivons l'évocation littéraire, de Caldwell à Russell Banks ou Eminem et nous nous consacrons à son incarnation cinématographique au travers d'une production qui va d'Anthony Mann à Rob Zombie.

Émission "Mauvais Genres", animée sur François Angelier.

Brasillach, critique de cinéma. Avec Anne Brassié et Philippe d'Hugues sur Radio Courtoisie.


(0)
681 Vues
0 commentaire
12.03.2020

Avant d'être fusillé le 6 février 1945, Robert Brasillach a laissé, malgré sa courte vie, une œuvre d'un rare éclectisme et d'un talent inouï. Aussi à l'aise dans le roman, la critique littéraire et cinématographique, le théâtre que dans la politique ou la poésie, il incarnait un humanisme aujourd'hui bien disparu.
Dès l'âge de dix-huit ans, il amorçait une longue carrière de cinéphile et de critique du septième art, dans La Tribune de l’Yonne. Suivirent Le Coq Catalan, La Revue universelle, Gringoire, La Chronique de Paris, L'Appel, La Gerbe, L'Écho de la France…
Phillipe d'Hugues a récemment rassemblé les articles de cinéma que Robert Brasillach a publiés dans ces divers organes de presse de 1927 au 12 juillet 1944. Ils témoignent de sa vision, de se tendresse et de ce fameux "plaisir du cinéma", et complète ainsi la fabuleuse Histoire du cinéma coécrite avec son beau-frère Maurice Bardèche.

Émission du "Le Libre Journal du Cinéma", animée par Pascal-Manuel Heu.

La science-fiction soviétique. Avec David L'Epée sur Radio Courtoisie.


(0)
807 Vues
0 commentaire
22.12.2020

Le paradis sur terre ? Il suffit de le chercher... ou de l'instaurer ! L'utopie future ? Mais elle est déja réalisée par l'Etat tsariste... ou soviétique !
L'URSS, en effet, a longtemps été fascinée par tout ce qui touche à la science-fiction. Dans les années 1920, des œuvres d'art comme le roman d’Evgueni Zamiatine, Nous autres, et le premier film de science-fiction jamais réalisé, Aelita, ont stupéfié les spectateurs du monde entier par leurs visions de l'avenir.
C'est ce continent englouti que nous explorons en compagnie de l'intellectuel indépendant et critique de cinéma David L'Epée.

Émission du "Libre journal de la réaction", animée par Philippe Mesnard.

Face à l'homme blanc. Avec James Baldwin sur France Culture.


(1)
732 Vues
0 commentaire
06.1975

Du roman en partie autobiographique, Go Tell It on the Mountain, paru en 1953, à Harlem Quartet, son dernier roman quelque peu apaisé, en passant par le théâtre, les multiples essais polémiques et politiques en faveur de l'émancipation des Noirs aux États-Unis, La prochaine fois, le feu, paru en 1962 et dont l'effet fut celui d'une bombe, l'oeuvre de James Baldwin lui valut une notoriété mondiale. Celle-ci, polymorphe et inquiète, fut longtemps oblitérée par le personnage qui hantait le Saint-Germain-des Prés de la fin des années 40 et le militant, ex-pasteur, d'une pauvre famille de Harlem qui haranguait si bien les foules.
Aujourd'hui que les cendres brûlantes ont recouvert les mouvements pacifistes ou violents des Noirs américains des années 60, il est temps de redécouvrir l'œuvre dans toute sa richesse et ses ambivalences. La révolte violente d'un Richard Wright, par exemple, est compensée par les paroles d'amour et d'apaisement de James Baldwin, sous l’œil, évidemment, du FBI. Car Baldwin est l'homme par excellence de l'entre-deux, de l'exil, et il ne pouvait sans doute jamais tout à fait réconcilier en lui le Noir et le Blanc, le féminin et le masculin, la pulsion érotique et la demande de l'impossible amour qui abolirait toute frontière, l'Amérique et l'Europe, New York et Paris, et à la fin de sa vie, Saint-Paul-de Vence où il tentait de guérir de ses blessures et de son pessimisme et où il mourut d'un cancer en 1987.
Noir ou américain, c'est en tant qu'écrivain que James Baldwin voulait être connu et reconnu, et c'est ainsi qu'il faut avant tout le lire et l'écouter.

Un entretien mené par Éric Laurent.

Sylvester Stallone, héros de la classe ouvrière. Avec David Da Silva pour Culture Prohibée.


(0)
675 Vues
0 commentaire
2016

Depuis de nombreuses années, Sylvester Stallone est considéré comme un représentant de l'impérialisme américain avec des films comme Rambo II ou Rocky IV. Mais l'acteur-réalisateur-scénariste est un artiste bien plus complexe qu'il n'y paraît.
David Da Silva nous propose ainsi une analyse de la filmographie de "Sly" dans le but de prendre le contre-pied des clichés qui lui sont habituellement associés (surtout en France). Car en plus d'être un digne représentant de la classe ouvrière, apprécié des classes populaires, Stallone défend une réelle vision humaniste tout au long de son œuvre...

Jim Harrison à voix nue, sur France Culture.


(0)
991 Vues
0 commentaire
07.2006

Scénariste, critique gastronomique et littéraire, journaliste sportif et automobile, Jim Harrison, né dans le Michigan en 1937, décide de devenir écrivain à l'âge de douze ans. D'abord enseignant à l'Université de New York, il retourne dans sa région natale et connaît ses premiers succès avec sa poésie, puis bifurque vers le roman tout en travaillant également pour le cinéma.
Depuis, il a publié des recueils de poésie et de nouvelles – dont Légendes d'automne, En route vers l'Ouest -, sept romans – dont Dalva, Un bon jour pour mourir, La route du retour - et une autobiographie, En marge.
Jim Harrison partage aujourd'hui son temps entre le Michigan et le Montana.

Une émission conduite par Clémence Boulouque.