Les Chevaliers teutoniques qui sont à l’origine de l’État prussien.
Peu connue dans notre pays marqué par l’épopée des Templiers et dans une moindre mesure par celle des Hospitaliers, l’histoire des Chevaliers teutoniques est au contraire largement étudiée dans l’historiographie germanique.
Qui furent donc les chevaliers teutoniques ? Quelle fut l’influence des Templiers et des Hospitaliers sur l’Ordre ? Existe-t-il une spécificité de l’ordre teutonique, de sa règle ?
Pour comprendre les positionnements de l'Eglise Catholique en matière de sexualité, il est nécessaire de faire un retour sur deux millénaires d’histoire des doctrines et des comportements de l’Église catholique en face du mariage et plus largement des multiples défis de la sexualité, de la contrainte ou de la liberté des corps. André Vauchez, qui s'exprime ici sur le sujet, est l'ancien directeur de l’École française de Rome. Outre ses travaux sur la spiritualité et la sainteté au Moyen-âge, il a organisé et dirigé une Histoire du christianisme et un Dictionnaire encyclopédique du Moyen-âge.
Frédéric Guigain, prêtre éxégète, philosophe linguistique, a étudié avec attention la question de l'origine des Evangiles, en particulier la manière que les disciples du temps de Jésus ont utilisée pour passer de l’oralité des sermons et des enseignements vocaux à la mise par écrit de la parole du Christ sous forme de récit, à l'aide des différents systèmes de transmission et de mémorisation alors en place.
Philippe Nemo propose, dans son livre "Les deux républiques françaises", une relecture de l'histoire politique française depuis deux cents ans.
Son opposition entre deux conceptions antinomiques de la République et de la démocratie, soit la vision libérale de "1789" opposée à la vision jacobine et millénariste de "1793", se révèle d'une très grande efficacité pour comprendre la continuité des conflits idéologiques en France et réinterpréter un certain nombre d'événements politiques dont nous n'avons pas toujours perçu la nature des enjeux.
Philippe Nemo s'exprime ici en tant que penseur libéral sur sa conception des rapports entre République et laïcité, qui le conduit à faire le procès de la politique scolaire et universitaire française poursuivie avec une extraordinaire constance par tous les gouvernements républicains qui se sont succédés depuis le début du XXème siècle jusqu'à aujourd'hui.