On a coutume de dire que les juifs attendent la venue du Messie, tandis que les chrétiens attendent son retour.
Alors que ces derniers ont reconnu le Messie en Jésus de Nazareth, la tradition juive lui donne des visages multiples : humain ou surnaturel, personnel ou collectif…
Mais ce qui sépare les deux traditions n’est-il pas aussi ce qui les rapproche dans la mesure où le judaïsme et le christianisme attendent tous deux Celui dont la venue marquera l’accomplissement des temps ?
Il est important de rappeler que les positions défendues par Mgr. Jérôme Beau ne sont représentatives des positions de l'église catholique que depuis le concile Vatican II et l'abandon de la théologie de la substitution.
Une réflexion sur les droits de l'homme, et plus spécifiquement la notion d'universel opposée à l'universalisme.
En effet, le concept d'universel est d'abord apparu en Europe, et plus spécifiquement en Grèce dans le domaine de la science, sous l'Empire Romain pour le rapport au droit et à la citoyenneté (212, Edit de Caracalla) et finalement par le christianisme dans le domaine du salut et de la morale.
Dans quelle mesure les droits de l'homme peuvent-ils alors prétendre à l'universel ?
Maurice G. Dantec, écrivain français naturalisé canadien, se définit comme "écrivain nord-américain de langue française".
Tout au long de cet entretien-fleuve, il revient sur son dernier roman de science-fiction, et nous parle plus largement de son travail d'écriture et du sens qu'il porte dans son oeuvre, notamment dans son rapport à la foi catholique.
L'entretien est mené par Christian Monnin et Jack Griffin, à la Bibliothèque Albert le Grand de Montréal.
Ce qui est dangereux dans la généralisation du mot "monothéisme", c’est qu’il suppose ou qu’il fait entendre que la manière dont on conçoit l’unicité de Dieu serait définie et comprise dans toutes ces religions de la même façon, ou que le "monothéisme" serait nécessairement religieux.
Ce vocable tend à gommer les spécificités de chaque religion, au profit d’un théisme mal défini.
Et Rémi Brague de nous montrer que c'est notamment dans la manière d'envisager l'unité divine que les différences entres les "monothéismes" sont les plus importants !
Dans les sociétés modernes, la croyance religieuse a, depuis un siècle, changé de figure. Cette transformation s'est opérée de manière analogue et parallèle dans la sphère politique. Si bien que les rapports du croyant à l'institution religieuse peuvent éclaircir les relations entre la société et l'État. À l'origine de ces bouleversements se trouve une attitude consumériste de l'individu.
Nous avons trop tendance à nous représenter l'Ancien Régime comme une structure monolithique, sans conflit d'aucune sorte.
Marion Sigaut nous apporte un regard un peu plus complexe en éclairant la "guerre" qui opposa la royauté au pouvoir des juges, majoritairement jansénistes.
Le jansénisme, incarnant une espèce de protestantisme qui n'aurait pas rompu avec Rome, a joué un rôle très important dans les deux siècles qui précédèrent la Révolution française, en en préparant le terrain.
Une conférence passionnante sur les tensions qui menèrent aux bouleversements de 1789.
Comment se débarrasser de la "modernite", cette maladie ayant contaminé la majorité de nos contemporains, qui se pensent alors en rupture avec tout ce qui les a façonné ?
Ce fantasme d’ "autonomie" s'évertue à évacuer toute forme de transcandense pour se complaire dans un nihilisme destructeur.
Et pourtant, ni la révolution technique, ni l'urbanisation, ni la société civile, ni même la personne comme sujet de libertés ne sont des idées modernes !
Il temps d'apprendre à assumer notre passé afin de penser un avenir porteur d'espoir.