Au-delà de la traditionnelle opposition gauche/droite, il existe un certain nombre de penseurs qui pourraient appartenir à un certain "socialisme conservateur". Ces héritiers de Marx, et à la suite des évolutions récentes de la société, dénoncent une union entre les libéraux et les libertaires -entre la droite et la gauche du capital- qui s'efforcerait de détruire les reliquats de la société pré-capitaliste au nom d'un progressisme dont la fonction objective est de briser les derniers moyens de résister au système (famille, communautés, nation).
De Christopher Lasch à Jean-Claude Michéa en passant par Michel Clousclard et Guy Debord, et du point de vue du nationalisme intégral, dans quelle mesure ces penseurs peuvent-ils être utiles ? Quelles sont leurs limites ? Ce type d'alliance a-t-il déjà existé dans l'histoire ?
Notre société souffre à la fois d’un individualisme exacerbé et d’une hypertrophie de l’appareil administratif et étatique. L’Homme est aujourd’hui pris au piège entre une dialectique manichéenne "libéralisme-communisme" ; autrement dit l’avenir de la société ne pourrait s’envisager qu’entre individualisme et étatisme, sans égards pour les hommes réels.
Loin de s’opposer, nous remarquons que les deux termes de cette fausse alternative se renforcent l’un l’autre, au détriment des corps naturels de la société (famille, corps de métier, Eglise) amenés à laisser la place à l’individu-égoïste et au monstre-froid qu'est l'Etat jacobin.
Mais pourrions-nous envisager une troisième voie ?
Conférence organisée par le Cercle Frédéric Mistral et l’Action Française.
Qu’est-ce que notre époque peut retirer des exemples et des échecs des "droites radicales" européennes d’autrefois ?
Il en subsiste le souvenir d’un élan héroïque pour s’arracher aux pesanteurs du matérialisme, aux lois de l’économie. Un élan poétique vers un horizon de grandeur et de beauté.
Cela peut subsister dans des cœurs ardents, non pour imiter ce qui ne sera plus, mais pour inspirer de nouvelles énergies.
Quelle est l'histoire du socialisme français ? Comment la distinguer de l'histoire de la "Gauche" ?
Alors qu'un des deux principaux parti politique français en porte injustement le nom, son histoire peut-elle encore nous inspirer ?
Alain de Benoist nous fait revivre la glorieuse histoire de ce mouvement qui aura été porté par des figures aussi illustres que Georges Sorel ou Edouard Berth.
Une présentation du parcours et de l'oeuvre d'Édouard Berth, disciple de Georges Sorel, théoricien et acteur majeur du syndicalisme révolutionnaire.
Son parcours fut original : formmé à l’école de Proudhon et de Marx, admirateur des valeurs héroïques de l’Antiquité, il participa aux côtés de Georges Valois à l’aventure du Cercle Proudhon, et fut successivement séduit par Maurras et Lénine, qu’il entreprit ensuite de critiquer vigoureusement.