Il est libre, Marx ! Avec Aymeric Monville sur France Culture.


(0)
1121 Vues
0 commentaire
26.09.2012

L'émission est consacrée à une réflexion à l’envers anthropologique de la liberté, l’aliénation, telle qu’elle est décrite et joue un rôle décisif dans les écrits de Karl Marx.
Mais est-elle réellement le contraire de la liberté ? Au sens propre, l’aliénation ne désigne pas un fait, mais un état, un processus d’incorporation d’un corps étranger.
Or l’objectivation de soi n’est pas forcément mortifère. Pour pouvoir dire : "je suis, j’existe", nous devons nous considérer nous mêmes comme objet de pensée, à propos duquel nous pouvons affirmer quelque chose.
Mais une chose est de se considérer soi-même comme objet, comme condition de possibilité de la pensée, une autre est d’être réduit à l’état d’objet par une instance extérieure.
Et c’est à partir de cette ambivalence du thème de l’aliénation que Karl Marx en a produit un concept, des Manuscrits de 1844 au magistral Capital.

Emission "Les Nouveaux chemins de la connaissance", animée par Adèle Van Reeth.

Crédit à Mort : la décomposition du capitalisme et ses critiques. Avec Anselm Jappe pour La Vie Manifeste.


(0)
1396 Vues
0 commentaire
07.06.2012

C’est à partir de la critique du fétichisme de la marchandise et de la valeur qu'Anselm Jappe cerne notre moment social-historique.
S’il s’agit bien d’une critique marxiste, celle-ci abandonne la centralité du concept de luttes de classes considérant qu’il ne peut plus suffire de changer les modes de distribution des richesses. Cela, parce que la critique de la valeur révèle une contradiction dynamique et interne au capitalisme, dont la crise ouverte en 2008 en serait l’accomplissement. Une contradiction qui conduit nécessairement le capitalisme à la diminution continue de la valeur produite. De richesse il n’y en à plus suffisamment pour relancer le capitalisme social des années 60 : un capitalisme de plein emploi, de salaires élevés et de l’école ascenseur.
Comment comprendre la constitution de la valeur à travers le concept de travail abstrait ? Et quel est le rôle de la technologie dans la diminution de la valeur ? A quoi sert le crédit et la finance dans la prolongation de l’agonie du capitalisme ?
Anselm Jappe, en plus de répondre à ces questions, propose également une critique de la culture, de la modernité et du sujet, s’appuyant sur la théorie du fétichisme de la marchandise comme structure déterminante des formes même de l’agir et de la pensée. Ce que le capitalisme emportera avec lui dans son écroulement, c’est la socialisation telle qu’elle s’est constituée depuis la révolution du capitalisme anglais de Manchester. Un écroulement susceptible de mettre à nu le "sujet automate" du capitalisme incapable de se socialiser autrement que par l’échange d’unité de valeur...

L'agonie du capitalisme. Avec Paul Jorion à la Librairie Tropiques.


(0)
885 Vues
0 commentaire
24.03.2011

À la chute du mur de Berlin en 1989, le capitalisme triomphait. Vingt ans plus tard, il est à l’agonie. Qu’a-t-il bien pu se passer entre-temps ?
On pourrait dire que le capitalisme a été atteint du même mal qui venait de terrasser son rival : l’organisation des sociétés humaines atteindrait un seuil de complexité au-delà duquel l’instabilité prendrait le dessus, faisant courrir le système à sa perte.
Une autre explication serait que le capitalisme avait besoin de l’existence d’un ennemi pour se soutenir. En l’absence de cette alternative, ses bénéficiaires n’auraient pas hésité à pousser leur avantage, déséquilibrant le système entier.
Autre explication possible encore : du fait du versement d’intérêts par ceux qui sont obligés d’emprunter, le capitalisme engendrerait inéluctablement une concentration de la richesse telle que le système ne pourrait manquer de se gripper un jour ou l’autre.
Entre ces hypothèses, il n’est pas nécessaire de choisir : les trois sont vraies et ont conjugué leurs effets dans la première décennie du XXIe siècle.
Cette rencontre de facteurs mortifères explique pourquoi nous ne traversons pas l’une des crises habituelles du capitalisme, mais sa crise majeure, celle de son essoufflement final, et pour tout dire celle de sa chute.

Europe : la nouvelle élite et l'avenir de la démocratie. Avec Alain Soral au théâtre de la Main d'Or à Paris.


(1)
1258 Vues
0 commentaire
11.06.2014

L'intellectuel-agitateur Alain Soral nous dresse un panorama de l'état des rapports de forces politiques, et met -à nouveau- en lumière le rôle prépondérant des organisations sionistes dans les affaires françaises.
Une mise au point importante, alors que la France s'enfonce toujours plus dans la crise...

Remarque : initialement prononcée avec son acolyte Gilad Atzmon, la conférence a été éditée pour ne garder que les parties d'Alain Soral.

Mourir pour le yuan ? Avec Jean-Michel Quatrepoint aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.


(0)
1206 Vues
0 commentaire
04.04.2012

La globalisation, censée apporter bonheur et prospérité au plus grand nombre, tourne aujourd'hui au cauchemar pour des centaines de millions de membres des classes moyennes, lentement mais sûrement paupérisés.
Quelques années après la chute de Lehman Brothers, rien n’a été réglé. Bien au contraire. 
Les causes de la crise -déséquilibres commerciaux et déficits qui en découlent– sont toujours là. Et la Chine, avec son yuan sous-évalué, continue d’engranger des excédents et poursuit sa stratégie de conquête...
A notre échelle continentale, l'Allemagne continue à jouer sa partition en solo et menace la construction européenne.
Dans ces conditions, quel avenir peut-on raisonnablement envisager ?

La gauche, le progrès et le socialisme. Avec Pierre Le Vigan et Olivier François sur Méridien Zéro.


(0)
1643 Vues
0 commentaire
11.07.2014

Une émission d'histoire des idées consacrée aux relations complexes entre la gauche, son vernis socialiste et sa foi aveugle dans le Progrès.

L'émission est animée par Jean-Louis Roumégace.

Crise du sens : entretien avec Michel Drac sur E&R TV.


(0)
1088 Vues
0 commentaire
2010

La crise économique déclenchée en 2007/2008 n’est que le symptôme d’une crise bien plus profonde. Au-delà des apparences, ce que vivent les sociétés occidentales est une dramatique crise du sens.
La raison pour laquelle l’Occident implose, en profondeur, c’est qu’il est devenu un Empire – une construction qui n’a plus d’autre finalité que son maintien et son expansion.
Michel Drac nous permet de mieux comprendre le désordre de gestion apparent qui semble régner au sein des classes dirigeantes du monde occidental.

Ingénierie sociale et mondialisation. Avec Lucien Cerise pour Kontre Kulture.


(0)
1258 Vues
0 commentaire
04.2014

Lucien Cerise nous présente son livre "Gouverne par le chaos", exposé synthétique des méthodes d'ingénierie sociale actuellement pratiquées.
Conflits triangulés, marketing de l'intime, marchandisation du vivant : ces techniques visent toutes à contrôler les comportements des masses composant les grandes "démocraties" modernes.
Un éclairage intéressant pour comprendre la dynamique de notre (dé)civilisation qui bute sur ses contradictions internes, et notre horizon possible : le transhumanisme comme bouée de sauvetage du capitalisme.