La franc-maçonnerie est un réseau de pouvoir dont l'influence est aujourd'hui manifeste. Elle a joué un rôle de premier plan dans l'histoire des Etats-Unis d'Amérique et du Canada.
Comment cette structure de pouvoir fonctionne-t-elle ? Quelles sont ses origines et son histoire ? Selon quels principes, suivant quelles méthodes agit-elle ?
Sachant que l'Amérique du Nord reste le pôle de puissance le plus important du monde, il est plus que nécessaire de comprendre le phénomène maçonnique et d'en étudier la place qu'il a tenue hier et qu'il tient aujourd'hui au sein des nations qui composent cet ensemble géographique.
Une conférence sur l'histoire mal connue du mot et du concept de "démocratie".
Selon Francis Dupuis-Deri, il n'y a aucune continuité entre la démocratie athénienne et nos régimes politiques actuels.
Il affirme également que ce n'est pas Athènes qui a inventé la démocratie, puisque certains Indiens d'Amérique, mais aussi des tribus africaines, avaient un mode d'organisation basé sur la discussion collective.
Enfin, la nature de nos régimes politiques actuels, le gouvernement représentatif, est exposé pour ce qu'il est : une organisation du pouvoir clairement anti-démocratique, et qui se voulait comme telle à son origine.
La diversité croissante des options philosophiques et religieuses au sein de nos sociétés semble mettre en question les compromis laïcs que nous avons construits pour gérer le pluralisme des opinions et des croyances.
Le référendum suisse à propos des minarets a illustré la difficulté que les sociétés européennes éprouvent à légiférer sur cette matière.
Un débat très vif s'est également ouvert au Canada sur la compétence des tribunaux en matière religieuse.
Patrick Haenni, politiste suisse, et Rachad Antonius professeur de sociologie à l'UQAM (Montréal), nous aide à réfléchir à la régulation publique du pluralisme dans un cadre laïc à partir des situations singulières de la Suisse et du Canada.
Christian Dufour s'interroge depuis longtemps sur les relations que les québécois entretienent avec l’anglais. Il tente de répondre aux questions suivantes :
- Pourquoi l’attitude des québécois francophones par rapport au français constitue-t-elle la principale menace pour le français au Québec ?
- Pourquoi les québécois ne devraient-ils pas tous devenir parfaitement bilingues ?
- Comment faire une place à l’anglais sans bilinguiser le Québec ?
- Les conclusions du rapport Bouchard-Taylor menacent-elles la place du français au Québec ?
- Que dire de l’idée de Pauline Marois d’enseigner les cours d’histoire en anglais aux élèves francophones ?
Emission "Les publications universitaires".