Le déclin de la France. Avec Dominique Venner, Pierre de Meuse et Philippe Conrad chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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04.02.2004

On emploie souvent le mot de "crise" pour décrire notre temps. Pourrait-on aller jusqu'à parler de "déclin" ou de "décadence" ?
En traçant quelques parallèles avec notre histoire nationale (Guerre de Cent Ans, Guerres de religion) et en s'appuyant sur une enquête menée auprès de plusieurs intellectuels de qualité (Marcel Gauchet, Jean-Paul Bled, etc), les invités de l'émission s'emploient à qualifier correctement les temps qui sont les nôtres.
L'aube n'est-elle jamais si proche qu'au plus noir de la nuit ?

La guerre d'Algérie est-elle terminée ? Avec Dominique Venner chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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24.09.2003

L’histoire n’est jamais finie.
Epreuve fondatrice pour certains Algériens, drame épouvantable pour les pieds-noirs, la guerre d’Algérie fut aussi une guerre civile implacable entre Musulmans partisans ou adversaires de la France. Mais au regard de l’histoire, quand le moment sera venu, elle apparaîtra surtout comme un combat perdu par l’Europe face à l’Afrique pour la défense de sa frontière du Sud. La guerre d’Algérie s’inscrit dans la longue histoire du flux et du reflux européen de part et d’autre de la Méditerranée depuis plus de deux mille ans, depuis Rome et Carthage. Voilà ce que suggère une réflexion ouverte sur la guerre d’Algérie.
Parmi tous ses enseignements, elle montre aussi que l’impensable peut, contre toute attente, advenir. Vers 1960 et au-delà, l’impensable, c’était l’expulsion du million de pieds-noirs d’Algérie. Personne ne l’avait imaginé, pas même le général De Gaulle. Pourtant cela eut lieu en application du précepte “la valise ou le cercueil”.
L’impensable c’était aussi, dans les décennies qui ont suivi l’indépendance, l’arrivée de plusieurs millions d’Algériens en France. L’impensable, aujourd’hui, c’est, par exemple, le retour chez eux de ces Algériens et d’autres immigrés africains. Retenons du passé que l’impensable peut, un beau jour, devenir réalité.

L'Europe. Avec Dominique Venner, Philippe Conrad et Aymeric Chauprade chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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02.06.2004

Les Français et les Européens sont les dépositaires d’un héritage royal, celui de leurs origines et de leur histoire, mais ils ne le savent pas. Cet héritage leur a été celé. Ils ne le retrouveront qu’à la condition de s’en montrer dignes.
Sous différentes formes, le mythe de la mémoire retrouvée est présent au cœur des légendes fondatrices des autres grandes cultures européennes. Une telle similitude ne peut être fortuite. Avec tant d’autres signes, elle manifeste la parenté unissant les peuples européens à travers leurs mythes fondateurs. Le mythe de l’héritage caché nous dit aussi que, sans le savoir, nous mettons nos pas dans ceux de nos pères souvent ignorés.
Notre héritage spirituel ne devient conscient que par un effort de connaissance, fonction par excellence de l’histoire, avec l’enseignement du réel et le rappel de la mémoire collective. La culture européenne classique est la source ou nous devons chercher les repères et le sens en dehors desquels tout n’est que chaos.

Jean Moulin et la résistance française. Avec Dominique Venner, Jacques Hogard et Jean-Claude Valla chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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26.02.2003

Les 6 et 13 janvier 2003, une fiction consacrée à Jean Moulin a été programmée sur TF1, et à cette occasion, de nombreuses énormités, absurdités et calomnies ont été proférées.
C'est la bonne vieille propagande de gauche qui était diffusée, qui peut se résumer ainsi : il n'y eu que la gauche qui résista contre l'occupant nazi, car la résistance est l'émanation même de ce positionnement politique !
C'est oublier que la gauche n'entra que tardivement dans la résistance, et collabora souvent et fort tôt, tandis que la première résistance fût principalement organisée par des individus qui venaient des milieux de l'Action Française, traditionnalistes et nationalistes.
Un rappel historique salutaire alors que la ré-écriture du passé continue son oeuvre de conditionnement des masses...

La féodalité. Avec Dominique Venner, Pierre de Meuse et Philippe Conrad chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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10.03.2004

Qu'est ce que la féodalité ? Ce système social, qui a existé en Europe pendant de longs siècles et qui incarnait un certain héritage culturel, n'est plus.
C'est l'État qui a écrasé ce cadre structurant, défenseur de la nation vivante. Nos manuels scolaires nous ont inculqué une admiration béate pour la façon dont les Bourbons ont écrasé la "féodalité", c’est-à-dire la noblesse et les communautés qu’elle représentait. 
En étranglant la noblesse et les communautés enracinées, cette dynastie détruisait le fondement de l’ancienne monarchie. Ainsi, à la fin du XVIIIe siècle, la Révolution individualiste (droits de l’homme) triomphait en France alors qu’elle échouait partout ailleurs en Europe grâce à une féodalité et à des communautés restées vigoureuses. 
La réalité, c’est qu’en France l’État n’est pas le défenseur de la nation. C’est une machine de pouvoir qui a sa logique propre, passant volontiers au service des ennemis de la nation et devenant l’un des principaux agents de déconstruction identitaire.
Devrions-nous renouer avec cette organisation millénaire ?

Le vrai Nelson Mandela : l’icône et le néant. Avec Bernard Lugan pour l'Afrique Réelle.


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01.01.2015

Né le 18 juillet 1918 dans l’ancien Transkei, mort le 5 décembre 2013, Nelson Mandela ne ressemblait pas à la pieuse image que le politiquement correct planétaire donne aujourd’hui de lui. Par delà les émois lénifiants et les hommages hypocrites, il importe de ne jamais perdre de vue les éléments suivants :
 1. Aristocrate xhosa issu de la lignée royale des Thembu, Nelson Mandela n’était pas un "pauvre noir opprimé". Eduqué à l’européenne par des missionnaires méthodistes, il commença ses études supérieures à Fort Hare, université destinée aux enfants des élites noires, avant de les achever à Witwatersrand, au Transvaal, au cœur de ce qui était alors le "pays boer". Il s’installa ensuite comme avocat à Johannesburg.
 2. Il n’était pas non plus ce gentil réformiste que la mièvrerie médiatique se plait à dépeindre en "archange de la paix" luttant pour les droits de l’homme, tel un nouveau Gandhi ou un nouveau Martin Luther King. Nelson Mandela fut en effet  et avant tout un révolutionnaire, un combattant, un militant qui mit "sa peau au bout de ses idées", n’hésitant pas à faire couler le sang des autres et à risquer le sien.
 3. Il n’était pas davantage l’homme qui permit une transmission pacifique du pouvoir de la "minorité blanche" à la "majorité noire", évitant ainsi un bain de sang à l’Afrique du Sud. La vérité est qu’il fut hissé au pouvoir par un président De Klerk appliquant à la lettre le plan de règlement global de la question de l’Afrique australe décidé par Washington.
 4. Nelson Mandela n’a pas permis aux fontaines sud-africaines de laisser couler le lait et le miel car l’échec économique est aujourd’hui  total.
 5. Nelson Mandela a également échoué politiquement car l’ANC connaît de graves tensions multiformes entre Xhosa et Zulu, entre doctrinaires post marxistes et "gestionnaires" capitalistes, entre africanistes et partisans d’une ligne "multiraciale". Un conflit de génération oppose également la vieille garde composée de "Black Englishmen", aux jeunes loups qui prônent une "libération raciale" et la spoliation des fermiers blancs, comme au Zimbabwe.
 6. Nelson Mandela n’a pas davantage pacifié l’Afrique du Sud, pays aujourd’hui livré à la loi de la jungle avec une moyenne de 43 meurtres quotidiens.
 7. Nelson Mandela n’a pas apaisé les rapports inter-raciaux.
 8. Enfin, le mythe de la "nation arc-en-ciel" s’est brisé sur les réalités régionales et ethno-raciales, le pays étant plus divisé et plus cloisonné que jamais, phénomène qui apparaît au grand jour lors de chaque élection à l’occasion desquelles le vote est clairement "racial", les Noirs votant pour l’ANC, les Blancs et les métis pour l’Alliance démocratique.
En moins de deux décennies, Nelson Mandela, président de la République du 10 mai 1994 au 14 juin 1999, puis ses successeurs, Thabo Mbeki (1999-2008) et Jacob Zuma (depuis 2009), ont transformé un pays qui fut un temps une excroissance de l’Europe à l’extrémité australe du continent africain, en un Etat du "tiers-monde" dérivant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violences, réalité en partie masquée par quelques secteurs ultraperformants, mais de plus en plus réduits, le plus souvent dirigés par des Blancs.
Pouvait-il en être autrement quand l’idéologie officielle repose sur ce refus du réel qu’est le mythe de la "nation arc-en-ciel" ? Ce "miroir aux alouettes" destiné à la niaiserie occidentale interdit en effet de voir que l’Afrique du Sud ne constitue pas une Nation mais une mosaïque de peuples rassemblés par le colonisateur britannique, peuples dont les références culturelles sont étrangères, et même souvent irréductibles, les unes aux autres.
Le culte planétaire quasi-religieux aujourd’hui rendu à Nelson Mandela, le dithyrambe outrancier chanté par des hommes politiques opportunistes et des journalistes incultes ou formatés ne changeront rien à cette réalité...

La naissance du fascisme. Avec Dominique Venner et Philippe Conrad chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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07.05.2003

En opposant la nation à l'État et à l'individu imaginé par les hommes des Lumières, en choisissant les exigences de la hiérarchie contre les espoirs égalitaristes portés par la démocratie et le socialisme, en acceptant la dimension tragique de la vie et de l'histoire plutôt que les promesses du progrès si chères aux XIXe siècle, le fascisme s'est voulu porteur d'une nouvelle conception de l'homme et de la société.
Né dans une large mesure de la Grande Guerre, il a été l'œuvre d'une minorité agissante, prête à l'action violente pour sauver le pays jugé en danger de mort. Issu d'une réaction contre le péril révolutionnaire qui ménaçait l'Italie d'après-guerre, le fascisme se définit aussi par son hostilité au communisme, attitude largement partagée dans l'Europe du temps.
L'étude de la naissance du fascime nous permet de revenir sur le destin d'une forme politique qui a incontestablement marqué le XXe siècle européen et qui en résume les espérances d'alors : celles de la révolution sociale et de la nation triomphante.

Le vol du Kosovo. Avec Bernard Lugan, Dominique Venner et Philippe Conrad sur Radio Courtoisie.


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07.04.1999

L’Europe est morte à Pristina. En effet, non seulement les puissances occidentales ont accepté un statut d’autonomie élargie pour cette région de Serbie, devenue albanophone par infiltration et ethno-invasion continue depuis 50 ans, mais elles ont en outre accepté la création unilatérale de la république Kossovar, par les autorités albanaise. Kosovo qui est devenu, par ailleurs, le pays du banditisme et le fief de toutes les mafias régionales.
Le vol du Kossovo à la Serbie, avec la bénédiction de l’occident, préfigure peut-être le futur califat français, qui sera un jour revendiqué, et reconnu par les pays de l’empire Américain. 

Emission du "Libre Journal de Serge de Beketch".