Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Cercle Aristote.


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07.2016

Pour ce Grand Entretien couvrant l'actualité politique et géopolitique du mois de juin 2016, Pierre-Yves Rougeyron revient sur un grand nombre de sujets.

- 1e Partie -
 00 - Actualité du Cercle Aristote 00:10
Politique intérieure :
 01 – Béziers / Ose ta droite 03:18
 02 – Hooligans à l’Euro 09:07
 03 – Gel potentiel des pensions de retraite 13:00
 04 – Fin de la gestion de l’eau par les communes 19:10
 05 – LuxLeaks : condamnation des lanceurs d’alerte 22:38
 06 – Assassinat du couple de policiers français 24:28
 07 – Le patron de la DGSI évoque un risque de guerre civile 28:30
 08 – Laïcité : les oraux du bac décalés pour l’Aïd 29:40
 09 – Mort de Michel Rocard 30:47
 10 – AF : regain de vitalité ? 45:10
 11 – Interdiction de la fessée 50:36
Politique extérieure :
 12 – Dossier Brexit 51:35

- 2e Partie -
 13 – Vingt intellectuels français pour un nouveau traité 00:10
 14 – Orlando / port d’arme 17:37
 15 – Attentats d’Istambul / Erdogan 23:18
 16 – Elections législatives en Espagne 25:08
 17 – Victoire de V.Raggi à Rome 26:17
 18 – Colombie : vers un climat de paix ? 30:13
 19 – Changement de régime au Zimbabwe ? 37:00
 20 – Afrique du Sud : effondrement de l’ANC 38:30
 21 – Philippines : le "sulfureux" Duterte 45:50
 22 – Libye : démission de quatre ministres 57:10
 23 – Finlande : adhésion à l’OTAN ? 01:01:29
 24 – Bouclier anti-missile et armes nucléaires 01:07:54
Economie :
 25 – Greenspan pour l’étalon or 01:12:50
 26 – Rifkin et Toffler 01:25:32
 27 – Nassim Nicholas Taleb 01:28:46
Culture :
 28 – Journal Rupture 01:30:10
 29 – Mort de Maurice Dantec 01:30:51
 30 – Disparition de Michael Cimino 01:39:28
 31 – Conseil de lecture 01:54:36
 32 – Initiatives 01:57:48

Kirghizie, démocratie des confins et Suisse de l'Asie centrale. Avec René Cagnat au Club 44 à La Chaux-de-Fond.


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23.11.2006

René Cagnat, écrivain, s’est retiré en Asie centrale à l’issue d’une carrière militaire et diplomatique. Dans cette conférence, il nous partage sa passion pour la Kirghizie.
En préambule, le journaliste Marc Decrey fait une présentation du conférencier. Puis, René Cagnat évoque la réalité géographique de la Kirghizie au travers de sa localisation, des diverses populations résidentes et des ressources naturelles existantes.
Nous pouvons percevoir la manière très libre de vivre des clans nomades, le sens de la démocratie face aux voisins menaçants, la beauté ineffable des paysages, le réel confort de la yourte, les traditions culturelles du pays, les ravages de l’alcoolisme, les diverses sensibilités religieuses, les créations artistiques et la misère apparente.
Le conférencier termine son intervention en racontant la dernière révolte du peuple kirghize qui a eu lieu au début de mois de novembre 2006.
Une invitation au voyage et à la découverte.

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Bréviaire des Patriotes.


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02.2016

Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron aborde l’actualité des mois de décembre 2015 et janvier 2016, avec notamment : les élections régionales défavorables au FN, la victoire des nationalistes en Corse, l’avenir de la France dans le Pacifique, les expatriés, le revenu de base, l’Otan, l’Arabie Saoudite, les viols de Cologne, le régionalisme, l'avenir géopolitique asiatique, Israël, ou encore les fractures politiques en Occident...

Histoire de l'Indochine française. Avec Dominique Venner et Philippe Conrad chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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12.05.2004

Si l’on s’intéresse aux causes lointaines, la guerre d’Indochine n’a pas commencé en 1945, mais trois siècles plus tôt, en 1625, quand débarque au Vietnam un jésuite français, le R.P. Alexandre de Rhodes. À sa façon, cet homme remarquable est un conquérant, comme ses confrères qui entreprennent à la même époque une tâche analogue au Japon et en Chine. S’emparer des esprits n’est pas la moindre des conquêtes. Ces missionnaires s’inscrivent dans le grand mouvement d’expansion occidentale qui a commencé au siècle précédent. La propagation d’une religion radicalement étrangère à la tradition d’un pays de très ancienne civilisation, provoquera au fil du temps des réactions de défense immunitaire. Elles seront d’autant plus vives que, dans le sillage des missionnaires, accostent des commerçants aux dents longues, des marins et des soldats. En dehors d’exceptions, les colonisateurs sont aussi universalistes dans leurs desseins que les Américains d’aujourd’hui, convaincus qu’ils sont d’apporter "la" civilisation et le "progrès" pour le bien de tous. Ainsi débute l’histoire équivoque de la colonisation qui, pour l’Indochine, ne devient effective qu’à partir de 1858.
Après coup, quand viendra l’énorme lame de fond du reflux européen, il sera facile de juger le passé avec sévérité et de se livrer aux délices de l’auto-culpabilisation. L’anticolonialisme dressera le tableau le plus noir du passé, provoquant des ripostes qui flatteront les réussites en masquant les ombres. Polémiques stériles. En Indochine et ailleurs, l’aventure coloniale de la France n’avait été qu’un moment particulier du grand mouvement d’expansion qui jeta les Européens sur toutes les routes du monde, véritable mouvement tellurique, au même titre que les grandes invasions, les changements climatiques ou les effets des révolutions techniques. La faiblesse attire la force comme le vide attire le plein, et personne n’y peut rien.
Au XIXe siècle, face à l’envahissante supériorité technique et matérielle de l’Europe et des États-Unis, si elles voulaient survivre sans être dominées, les autres nations, notamment en Asie, étaient contraintes de s’occidentaliser, donc de se renier. Défi gigantesque et souvent mortel auquel le Japon a été le seul à répondre par ses propres moyens. Ce fut une formidable révolution que celle de l’ère Meiji, conduite par la caste militaire des samouraïs, mais révolution réussie puisqu’elle est parvenue à préserver une part réelle de la tradition japonaise au sein de la modernité. Pour la Chine et le Vietnam, il n’en fut pas de même. La modernité leur fut imposée de l’extérieur, par l’adoption de systèmes spirituels étrangers, destructeurs de leur tradition spécifique. En Chine, ce fut le rôle du communisme, système mental et social issu des pathologies européennes. Quant au Vietnam, il subit d’abord l’acculturation de la colonisation française, et fut laminé ensuite, comme la Chine, par le communisme qui sut exploiter à son profit un puissant éveil nationaliste.
Après 1945, le reflux fut plus ou moins intelligemment conduit. Les Britanniques, dont l’empire était beaucoup plus vaste que celui de la France, ont su réaliser leur retrait le moins mal possible pour eux-mêmes. On ne peut en dire autant des Français. Au Vietnam, l’aveuglement de tous les gouvernements, depuis 1945, a conduit à une guerre cruelle que le pouvoir politique refusait d’assumer tout en s’y soumettant. Ne furent grands que les combattants. Alors que la société politique de l’époque n’inspire que mépris et dégoût, les soldats furent souvent admirables. C’est en eux que se maintenait l’âme d’un pays veule et assoupi.
Dans les derniers jours de la bataille de Dien Bien Phu, alors que tout était perdu, 1 520 volontaires dont 680 non parachutistes se présentèrent pour sauter dans la fournaise. Parmi eux, des plantons et des secrétaires. Pourquoi ont-ils fait cela ? Pour les copains, par enthousiasme sacrificiel, par une sorte d’espérance tragique. Dans les heures noires comme dans les autres, souvenez-vous de ceux-là. Ils incitent à se tenir debout.

Le choc des civilisations dans l'Histoire. Avec Jacques Népote, Dominique Venner et Philippe Conrad chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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09.07.2003

Si l’histoire donne des instruments pour interpréter le présent, elle n’a pas le pouvoir d’anticiper l’avenir. Les prévisions les plus sérieuses sont toujours démenties par les inattendus. Ce qu’offre l’histoire à l’égard du futur, c’est autre chose. Elle permet d’ouvrir l’imagination à la variété des possibles avec une ampleur qui surclasse la prospective politique ou économique. Elle enseigne notamment que rien n’est jamais écrit, que l’imprévu est la règle. C’est pourquoi, dans les périodes sombres, quand l’avenir semble irrémédiable, la connaissance du passé se révèle le meilleur antidote au désespoir et à la fatalité. 
L’histoire montre par exemple que les retournements sont une constante. Aucun siècle ne se termine comme il a commencé.
Oui, l’imprévu est la règle dans l’histoire des États et des nations. En revanche, à l’échelle toute différente des civilisations, c’est moins l’imprévu qui domine que les longues permanences, sous l’apparence des changements. Fernand Braudel, l’historien français qui s’est le plus intéressé à leur destin, dit fort justement que les civilisations sont des réalités de très longue durée. N’en déplaise à Paul Valéry, elles ne sont pas “mortelles” à l’échelle d’une vie individuelle. Leurs pathologies n’ont pas non plus le catactère irréversible imaginé par Spengler. Et si des catastrophes géantes sont capables de les détruire, comme pour les Aztèques et les Incas, c’est l’exception, tant la capacité de survie des civilisations est grande. Le plus souvent, ce que l’on interprète comme une mise à mort est une mise en sommeil. Le périssable, ce sont les formes apparentes, telles les institutions, alors que les racines des civilisations sont pratiquement indestructibles.
La part romaine de la civilisation européenne avait semblé mourir quand lui fut imposé le christianisme. Mais un regard non convenu repérera sa survivance en Occident durant les siècles chrétiens et au-delà. Les révolutionnaires et Napoléon ne se voulaient-ils pas romains jusqu’à la caricature ?
On a pu dire encore que la Renaissance avait mis au cœur de la Chrétienté une civilisation païenne qui en était la négation. En réalité, née en Grèce sur le rameau hellène des Indo-Européens, se survivant ensuite à Rome, cette civilisationn’a jamais été déracinée. En Occident, l’Église s’est coulée dans le moule impérial dont elle tire sa force. La philosophie d’Aristote lui offrit ses justifications rationnelles. Son enseignement moral était calqué sur celui des stoïciens. Et pour s’attacher l’immense peuple des campagnes, elle reprit à son compte les anciennes fêtes rituelles, le culte des sources sacrées et celui des divinités familières auxquelles elle donna des noms de saints.
Il en a été de même partout ailleurs. Les religions nouvelles ont rarement remplacé ou supprimé les civilisations anciennes. Elles ont été le moyen par lequel les civilisations ont survécu à la ruine de structures épuisées. Même l’islam, la plus violente des croyances nouvelles et la plus fermée aux compromissions, n’a pas échappé à cette règle. 
Civilisation, culture, tradition, sont des notions voisines au point d’être interchangeables dans le langage courant. La culture est première dans l’ordre chronologique. Elle se rapporte à la permanence des mentalités profondes. Elle est créatrice de sens. La civilisation est une culture qui a reçu une forme historique, fondatrice d’un ensemble de qualités propres dans l’ordre matériel, intellectuel, artistique et moral. La tradition est l’âme d’une culture et d’une civilisation.
Comme les cultures, les civilisations sont irréductibles les unes aux autres. Ce sont des personnes ayant leur destin. Dans l’espace, elles s’étendent au-delà des limites des États et des nations. Réalités de longue durée, elles survivent aux bouleversements politiques, économiques ou religieux. Elles dépassent en longévité les autres réalités collectives. Elles ont l’éternité pour elles. Il en est ainsi de la civilisation européenne, en dépit de ce qui la défigure aujourd’hui et des menaces qui l’assaillent.

Pierre-Yves Rougeyron : grand entretien pour le Bréviaire des Patriotes.


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04.2015

Au travers de cet entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur les sujets qui ont fait l'actualité du mois d'avril 2015.
Des analyses de l'Emmanuel Todd "politique" à la question allemande, du retour en force d'Hillary Clinton sur les devants de la scène politique américaine au problème des statistiques ethniques soulevé par Robert Ménard, c'est une courant global qui se révèle sous l'écume des vagues qui font le buzz médiatique...

L'origine des systèmes familiaux. Avec Emmanuel Todd à l'espace Les Champs Libres.


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10.12.2011

Au commencement, Emmanuel Todd eut la volonté de montrer que la diversité des structures familiales traditionnelles explique les trajectoires de modernisation.
Ainsi, la carte du communisme recouvrait-elle celle de la famille communautaire, associant l'autorité du père à l'égalité des frères ; la famille nucléaire absolue anglaise, libérale pour ce qui concerne les rapports entre parents et enfants mais indifférente à l'idée d'égalité, fut le substrat nécessaire aux développements de l'individualisme et du libéralisme politique anglo-saxons ; la famille nucléaire égalitaire du Bassin parisien, structurée par les valeurs de liberté des enfants et d'égalité des frères, légitimait l'idée a priori d'une équivalence des hommes et des peuples ; la famille souche, système fondé sur l'autorité du père et l'inégalité des frères, fut en Allemagne et au Japon, le socle d'idéologies ethnocentriques dans le contexte de la transition vers la modernité.
Pour autant, comment expliquer cette fragmentation de l'espèce humaine, sinon en remontant à l'unicité originaire, si elle avait jamais existé ?
Au terme d'une enquête menée depuis plus de vingt ans, Emmanuel Todd identifie et définit une forme originelle, commune à toute l'humanité : la famille nucléaire.
Il apparaît ainsi que l'Europe, placée sur la périphérie de l'Ancien monde, est sur le plan familial un conservatoire de formes archaïques ; nous sommes restés, pour ce qui concerne l'organisation anthropologique, assez proche de la forme originelle.

L'Afghanistan et l'Asie centrale. Avec le Colonel René Cagnat au Cercle Aristote.


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17.12.2012

René Cagnat est un des meilleurs experts français de l’Asie centrale, qu’il présente au travers de sa conférence comme un chaudron toxique, voire explosif.
Il détaille d’abord le microcosme fébrile des acteurs pour ensuite expliquer, grâce à sa connaissance du terrain, les influences croisées des différents acteurs régionaux ou internationaux (USA, Russie, Chine, islamisme).
Sa condamnation est sans appel : l’Asie Centrale et l’Afghanistan subissent l’influence déstabilisatrice de la présence occidentale dans toute la région...