Les peintres face à la couleur (1860-1914). Avec Michel Pastoureau pour la Fondation de l'Hermitage à Lausanne.


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20.09.2018

Le grand historien des couleurs et des symboles Michel Pastoureau, dans le cadre de l'exposition Manguin, la volupté de la couleur dédiée à cet artiste précurseur, pilier du mouvement des Fauves et coloriste enthousiasmé par le monde méditerranéen, nous livre une réflexion autour de la signification, de l'usage et des évolutions de la couleur dans l'art pictural, des premiers élans de l'Impressionnisme aux premiers obus de la Grande Guerre.
Passionnant comme à son habitude, il nous explique comment l'invention de la couleur en tube à bouleversé lʹunivers de la peinture, en permettant aux artistes de sortir de lʹatelier pour peindre "sur le motif". La palette du peintre sʹen trouve également modifiée pour sʹouvrir à la lumière, à cette "touche" qui rendra célèbre les impressionnistes et leurs contemporains.

Spécial Mauvais Genres. Avec François Angelier sur Canal B.


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2016

Une émission en forme de déclaration d'amour à Mauvais Genres, l'émission qui fête, cette année, ses 20 ans sur France Culture !
Nous avons droit à un entretien fleuve avec François Angelier, grand timonier de cette miraculeuse émission du service public, capable d'être mystique à propos du fist-fucking, styliste à propos de littérature collaborationniste, ésotérique à propos de littérature de gare, profond sur des sujets légers, léger sur des sujets lourds... et de tant d'autres choses.

Émission "Le Cinéma est mort".

Le dandysme philosophico-littéraire. Avec Daniel Salvatore Schiffer à l'Académie Royale de Belgique.


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10.2010

Le dandysme : une notion beaucoup plus profonde et articulée, tant sur le plan philosophique que littéraire, que ce qu’il y paraît à première vue. C’est cette thématique que Daniel Salvatore Schiffer va nous aider à mieux cerner tout au long de ces deux cours-conférences.
Ces leçons, aux confins de la philosophie, de l’art et de la littérature, se basent sur la réflexion, à travers quelques-uns de leurs concepts-clés, de deux des penseurs majeurs du XIXe siècle, Friedrich Nietzsche et Sören Kierkegaard, pour analyser, dans un deuxième temps, la manière dont deux des plus grands écrivains de ce même siècle, Charles Baudelaire et Oscar Wilde, ont appliqué, au sein de leur œuvre poético-littéraire, ces notions philosophiques.
La figure du "philosophe-artiste", tout d’abord. Elle jalonne l’œuvre de Nietzsche. De lui connaît-on surtout la critique des valeurs judéo-chrétiennes : ce qu’il appelle la "transmutation des valeurs". Avec, comme corollaire, l’avènement de ce qu’il qualifie le "surhomme". C’est ce type de "surhomme" qui se révèle être la préfiguration du "philosophe-artiste" : être à l’intelligence, comme à la sensibilité, évoluant constamment, en une sorte de synthèse existentielle, aux limites, justement, de la philosophie et de l’art.
L’esthétique de Kierkegaard, ensuite. Elle constitue le premier des trois stades, au sein de sa "dialectique qualitative", du développement humain : les stades esthétique, éthique et religieux. Il est fait également allusion du thème de la séduction, pivot existentiel et conceptuel de son "stade esthétique".
Ainsi examinenons-nous, ensuite, la manière dont deux des plus grands écrivains du XIXe siècle - Charles Baudelaire, en France, et Oscar Wilde, en Angleterre -, chantres du dandysme, ont appliqué, consciemment ou non, ces importants concepts nietzschéen et kierkegaardien au sein de ces deux chefs-d’œuvre de la littérature universelle que sont Le Peintre de la vie moderne de Baudelaire, et Le Portrait de Dorian Gray de Wilde. Car c’est dans ces deux œuvres, principalement, que l’on voit apparaître le plus clairement la figure du "dandy", dont le philosophe-artiste nietzschéen ainsi que le "séducteur" kierkegaardien sont les archétypes philosophiques.

Cinéphile. Avec Richard Millet pour EXIL H.


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11.2018

Richard Millet, l'un des derniers grands écrivains français, nous parle de sa passion pour le cinéma en tant qu'art.
Car en France, là où presque plus rien n'est possible, où tout se délite, où le climat social est devenu délétère, il ne nous reste plus que l'histoire des différentes disciplines artistiques pour admirer, et pour nous consoler...

Une émission menée par Olivier François, après une introduction de Romaric Sangars.

Le cinéma subversif. Avec Nikos Amilduki pour l'Université Réelle de Montpellier.


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15.12.2018

Critique de cinéma et auteur de court métrages, Nikos Amilduki s'intéresse ici au cinéma et à son esthétique dans une optique politique, en poursuivant son analyse critique de l'idéologie mondialiste.
Après être revenu longuement sur l'histoire du cinéma (en s'arrêtant particulièrement sur la figure et l'oeuvre de Pier Paolo Pasolini) et avoir donné une définition du caractère potentiellement subversif du 7ème art, Nikos Amilduki dresse un bilan -provisoire- des promesses et déceptions du cinéma africain.

Sade : attaquer le soleil. Avec Annie Le Brun sur France Culture.


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19.10.2014

Donatien Alphonse François de Sade (1740-1814) a bouleversé l'histoire de la littérature comme celle des arts, de manière clandestine d'abord puis en devenant un véritable mythe.
L'oeuvre du "Divin Marquis" remet en cause de manière radicale les questions de limite, proportion, débordement, les notions de beauté, de laideur, de sublime et l'image du corps. Il débarrasse de manière radicale le regard de tous ses présupposés religieux, idéologiques, moraux, sociaux.
Anie Le Brun, commissaire invitée de l'exposition Sade : attaquer le soleil tenue au Musée d'Orsay, met en lumière la révolution de la représentation ouverte par les textes de l'écrivain. Car avant d'avoir une importance majeure dans la pensée du XXe siècle, l'oeuvre du Marquis de Sade a induit une part de la sensibilité du XIXe siècle.

Émission "Les Nuits de France Culture", animée par Christine Goémé.

G.K. Chesterton, prince du paradoxe. Avec Philippe Maxence sur Méridien Zéro.


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29.01.2012

Critique littéraire, journaliste, romancier et poète anglais, Chesterton a porté un regard acéré sur le monde moderne et ses prétentions.
Soutenu par une écriture jubilatoire et un art du nonsense remarquable - cette forme d'humour typiquement anglaise -, il fait apparaître l'absurdité et l'arrogance d'une modernité infatuée d'elle-même, convaincue de sa supériorité sur toutes les époques qui l'ont précédée.
Ardent apologiste du christianisme, il voyait dans l'anthropologie chrétienne l'unique alternative permettant de faire contrepoids à la démesure contemporaine.
Philippe Maxence nous emmène en voyage au coeur de l'oeuvre et de la pensée de ce grand écrivain britannique.

Émission de "La méridienne", animée par Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.

Aux origines du cinéma et de la narration graphique. Avec Marc Azéma pour les Universités Nomades à Narbonne.


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27.01.2017

L'art pariétal n'est pas si primitif qu'on pourrait le croire. C'est la théorie que développe ici le préhistorien Marc Azéma. Selon lui, les dessins rupestres découverts ces dernières décennies dans différentes grottes en France notamment, seraient les ancêtres de la bande dessinée voire du cinéma.
Sur les dessins dont l'âge est estimé à 32.000 ans, certaines représentations sont comme doublées voire triplées. Dans des grottes particulièrement ornées comme celle de Chauvet dans l'Ardèche, les pattes des chevaux par exemple apparaissent en 8 voire 12 exemplaires. Une étrangeté qui a donné naissance à la théorie de Marc Azéma selon laquelle les hommes préhistoriques tentaient de cette manière de traduire le mouvement. Une sorte de dessin animé avant l'heure !
Cette théorie émise dans les années 90 fait aujourd'hui autorité dans le monde scientifique.