Comme était doux le temps des "Trente Glorieuses" ! La démocratisation de la voiture et de la viande ! L’électroménager libérant la femme ! La mécanisation agricole éradiquant la famine ! La Troisième Guerre mondiale évitée et la grandeur nationale restaurée grâce à la dissuasion nucléaire ! Etc. Telle est aujourd’hui la vision dominante de cette période d’ "expansion", objet d’une profonde nostalgie passéiste… au risque de l’aveuglement sur les racines de la crise contemporaine.
À rebours d’une histoire consensuelle de la modernisation, Céline Pessis et Sezin Topçu dévoilent l’autre face, noire, du rouleau compresseur de la "modernité" et du "progrès", qui tout à la fois créa et rendit invisibles ses victimes : les irradiés des essais nucléaires en Algérie et en Polynésie, les ouvriers de l’amiante ou des mines d’uranium contaminés, les rivières irrémédiablement polluées, les cerveaux colonisés par les mots d’ordre de la "croissance" et de la publicité…
Les conséquences sociales et environnementales des prétendues "Trente Glorieuses", de leur mythologie savamment construite par les "modernisateurs" eux-mêmes, de leurs choix technico-économiques et de leurs modes de vie, se révèlent aujourd’hui très lourdes. Il nous faut donc réévaluer la période et faire resurgir la voix des vaincus et des critiques du "progrès" (de l’atome, des pollutions, du productivisme et du consumérisme) antérieures à 1968. L’enjeu est non seulement de démonter les stratégies qui permirent alors de les contourner, mais aussi de les réinscrire dans les combats politiques et écologiques contemporains.
Émission "Offensive Sonore", animée par Patrick Marcolini.
Après une enquête minutieuse sur les réalités de l' "Etat profond" américain, Laurent Guyenot revient sur les différentes thèses expliquant l'assassinat de John F. Kennedy.
Il aborde également l’influence politique d'Israël aux États-Unis et dévoile les éléments sérieux qui permettent de suspecter l'implication de réseaux israéliens dans les attentats du 11 septembre 2001.
Qu'avons-nous fait de notre armée ? Le personnel politique est-il allé trop loin dans la réduction des dépenses ?
Nicolas Dhuicq, ancien député, membre de la commission de la défense nationale et des forces armées et spécialiste des questions militaires nous donne un panorama complet de notre outil de défense, de ses faiblesses et des menaces qui pèsent sur lui.
Le monde va mal. En ce début de millénaire, la contradiction semble forte entre la nécessité de coopérer pour affronter les problèmes du moment d'une part et les tendances au repli sur soi et à la légitimation du recours à la force d'autre part.
Inventeur de la théorie mimétique qui, à partir de la découverte du caractère mimétique du désir, a jeté les bases d’une nouvelle anthropologie, René Girard se définissait lui-même comme un anthropologue de la violence et du religieux. La théorie mimétique fournit un cadre précieux pour analyser l'emballement des rivalités.
Mais qu'a-t-elle à nous dire pour susciter et orienter une action responsable ? Ne nous force-t-elle pas à donner un contenu concret à l'espérance, sans pour autant nous bercer d'illusions sur notre penchant à la violence ? De quels prophètes avons-nous aujourd’hui besoin ?
Tchernobyl, Fukushima, Ebola, armes de destruction massive, accidents chimiques… Ces noms, ces événements font peur.
Qu’en est-il réellement des risques ? La réalité dépasse-t-elle la fiction ? Qu’adviendrait-il des équipements et installations sensibles (centrales nucléaires, industries lourdes, laboratoires…) en cas de crise économique ou de guerre ?
Rendant accessible un sujet très complexe, Piero San Giorgio aborde les différentes menaces issues des domaines nucléaire, radiologique, biologique et chimique pour nous permettre de différencier les mythes de la réalité et d’identifier les risques. Il présente également des moyens de protection et de détection tout en énonçant des conduites à tenir en cas d’événement de ce type.
C'est par les confidences de Jean-Louis Gergorin, fondateur du Centre d’Analyse et de Prévision du ministère des Affaires étrangères à la fin des années 1970, que nous en apprenons un peu plus sur le rôle des hommes de l'ombre que sont les conseillers du Prince.
Et d'ailleurs, cette influcence est-elle réelle ? Dans quelle mesure les décideurs agissent-ils en prenant en compte les analyses qui leur sont proposées ?
Emission "Les Discussions du soir", animée par Régis Debray.
Les actions en politique étrangère du général de Gaulle, après son retour au pouvoir en 1958, ont souvent mené à de l'incompréhension.
Roland Hureaux, gaulliste convaincu, revient sur ces dix années qui restent synonymes de grandeur pour beaucoup de français, malgré le drame algérien ou les débuts de la mise en place du carcan européen.
Emission du "Libre journal de la souveraineté", animé par Michel Leblay.
Quel est l'état de la puissance de la dynastie saoudienne ? Quels sont ses avantages et ses faiblesses ? Comment se projète-elle à moyen/long terme dans le cadre des relations internationale ?
Une conférence qui permet de se faire une idée plus précise sur cet acteur clé du monde musulman en général et du Moyen-Orient en particulier.