Cette rencontre entre le philosophe Robert Redeker et le Général Vincent Desportes est l'occasion de mener une réflexion sur la figure du soldat et sur l'actualité de la guerre.
En effet, on observe un changement radical : alors que le soldat se battait auparavant pour une nation, il est aujourd'hui devenu un militant idéologique qui protège des idées (démocratie, droits de l'homme).
La guerre aussi à changé de visage. Le paradigme napoléonien (batailles rangées, guerres rapides) a laissé la place au paradigme de paix : il n'est plus question d'employer la puissance dévastatrice comme argument.
Comment penser ces évolutions, et comment y faire face ?
Une seule chose est sûre : la guerre sera, tant qu'il y aura des hommes.
À leur pays déjà surendetté et en déclin, les chefs d’État français ajoutent les guerres.
Afrique noire, Palestine, Yougoslavie, Irak, Afghanistan, pays du Caucase et du Maghreb, Iran… De François Mitterrand à François Hollande, les dirigeants de l’État français pactisent en secret avec des organisations terroristes pour engager la France dans les guerres planifiées et commandées par Washington.
Jean-Loup Izambert nous fait part de cette enquête sans compromis qu'il a menée sur les coulisses des guerres contre la Libye et la République Arabe Syrienne, riche en révélations surprenantes, en documents inédits et en témoignages accablants.
Il met ainsi à jour le puzzle de vingt années de complicités criminelles contre le monde arabo-perse, l’Eurasie et l’Afrique.
A l'occasion de la sortie récente du nouveau livre blanc sur la défense (2013) et de la dernière loi de programmation militaire, l'intervenant nous brosse un tableau de l'évolution de l'armée française depuis une vingtaine d'années.
Alors que le pacte de Varsovie n'existe plus, que l'armée de conscription à disparue, et que les menaces qui pèsent sur les intérêts français ont changé, notre gouvernement se doit de redéfinir une stratégie de défense cohérente, avec des moyens adaptés.
Comment évaluer la politique de défense française ?
L'appel prononcé par le Général de Gaulle le 18 juin 1940, bien qu'imprimé dans notre conscience collective, eut pourtant à l’époque un retentissement bien moins important.
Aussi, la première question que nous pourrions nous poser est la suivante : quelle place occupait le colonel De Gaulle à la fin des années 30 ? Que représentait-il exactement au sein de l’armée mais aussi politiquement ? Quelles furent ses intentions et ses motivations en se rendant à Londres et quels furent les obstacles qu’il rencontra dans son ascension ? Et par la suite, comment ce soldat a-t-il acquis une légitimité avant d’entrer dans une légalité, la légalité internationale ? Comment devenir au fond De Gaulle ?
Emission "Un jour dans l’Histoire" conduite par Christophe Dickès.
La Chine n'est pas celle que vous croyez ni celle qu'on nous présente le plus souvent sans contrastes, soit dans l'admiration de son exceptionnelle réussite économique, soit dans l'indignation de son régime politique et de ses excès.
La Chine est certes redevenue une grande puissance et ses performances économiques sont hors normes. Mais la Chine a deux faces, selon sa théorie du yin et du yang, l'envers et l'endroit.
Les enjeux sont colossaux et la tâche loin d'être achevée :une population gigantesque encore pour partie sous-développée, des systèmes d'éducation et de santé désuets, une transition politique incertaine, sans compter la bulle immobilière et l'emprise tenace de la corruption.
C'est à ce travail prométhéen que seront confrontés les dirigeants chinois qui seront cooptés lors du XVIIIe Congrès en octobre 2012.
Loin de la menace qu'on agite sous nos yeux, la Chine est d'abord un défi : pour elle-même et les problèmes qu'elle doit absolument surmonter pour se perpétuer, pour l'Occident qui doit apprendre à partager son leadership, pour le monde entier qui doit intégrer la Chine et la sortir définitivement de son isolement millénaire.
Le Général Didier Tauzin, commandant à l'époque le prestigieux 1er RPIMa, raconte les missions qu’il a eu à mener au Rwanda et livre son interprétation de l'enchaînement des événements qui ont mené au génocide Tutsi.
Son témoignage est un vibrant plaidoyer en réponse aux graves accusations portées contre l’action de la France et de ses soldats au Rwanda par certains journalistes, et surtout par le rapport Mucyo (diligenté par le président rwandais Paul Kagame, ce rapport prétend établir la complicité de la France dans l’organisation du génocide).
Avec sincérité et conviction, Didier Tauzin rétablit la vérité et demande justice pour la France et ses soldats.
Les bouleversements géopolitiques majeurs survenus depuis la chute du mur de Berlin, puis les attentats du 11 septembre 2001 ont profondément accru le niveau d'incertitude de la vie internationale et les menaces qui pèsent sur nos sociétés. Logiquement, le rôle du renseignement s'en est trouvé renforcé pour la sécurité des États. En conséquence, dans la majorité des pays occidentaux, les moyens attribués aux services ont été considérablement renforcés, illustration du rôle de plus en plus déterminant qu'ils jouent pour détecter les menaces.
Comment la France se situe-t-elle dans cette évolution ? Quelle importance et quels moyens accorde-t-elle au renseignement ? Quelles sont la qualité et l'efficacité de ses services ? Joue-t-elle encore dans la cour des "grands" ou n'est-elle qu'un acteur de second rang ?
Eric Denécé s'attache à analyser en profondeur le renseignement français et n'hésite pas à mettre l'accent sur ses principales faiblesses. Il offre une vision sans concession de la place de nos services et du renseignement français dans les institutions de la Ve République et dresse un panorama unique de nos capacités, des efforts consentis et des progrès réalisés au cours des deux dernières décennies.
Enfin, il met en lumière l'absence dommageable de considération pour le renseignement parmi les élites qui nous gouvernent, lesquelles rejettent toujours cette discipline indispensable à notre stratégie politique et économique.