Si un éloge du populisme reste possible, c’est parce que le populisme n’est pas ce phénomène de ressentiment identitaire critiqué par les experts, confondant populisme du peuple et démagogie populiste. Le populisme est d’abord une affirmation, l’affirmation d’un attachement profond à une tradition qu’il s’agit d’imiter. Ce que le peuple veut conserver, ce n’est pas son identité, car il n’a pas d’identité et il le sait. Ce qu’il veut conserver, c’est sa capacité d’imiter une tradition et de reconnaître la similitude de ceux qui l’imitent avec lui. C’est très maladroitement que les mouvements populistes expriment leur revendication dans un langage identitaire, tombant ainsi dans le piège des démagogues. Etre conservateur ne consiste pas à vouloir conserver une identité mais à vouloir conserver une liberté.
A rebours de cette interprétation méprisante du "populisme", Vincent Coussedière propose une réévaluation du phénomène. Le populisme n’est plus rabattu sur une forme de démagogie et d’appel au peuple, mais il est repensé comme la réaction, saine en elle-même, d’un peuple politique à sa destruction. Car il y a plus de mémoire politique dans le populisme du peuple que dans les interprétations que proposent les experts de "la tentation" populiste ou de "l’illusion" populiste. C’est cette mémoire politique, retenue encore dans le peuple populiste, et perdue par les élites, qui ménage paradoxalement un avenir aux peuples de nos pays.
Ancien militant du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) d’Olivier Besancenot, Charles Robin explique les origines et les évolutions récentes des "luttes antifascistes" ainsi que ses conséquences politiques au sein de la gauche.
En effet, il est important de comprendre la pensée politique adverse avec précision et empathie pour permettre un dialogue entre des courants idéologiques différents.
Finalement, ce concept d' "antifascisme" montre un rapprochement manifeste entre la gauche et le capitalisme : "l’extrême-gauche milite d’avantage pour l’extension des droits individuels que pour la réappropriation collective des moyens de production".
Cette émission, consacrée à la montée des tensions en France, constatée par les journalistes d'E&R présents à la "Marche pour la dignité" du 31 octobre, donne l'occasion à Alain Soral de revenir sur l'actualité des stratégies de la tension en France.
Paris ayant subit de multiples attentats quelques jours à peine après l'enregistrement de cette émission, les auditeurs aurons l'occasion d'apprécier la pertinence des propos.
Que ce soit le problème de la sexualité via l'analyse des revendications du mouvement LGBT, ou la problèmatique de l'Art, Francis Cousin répond aux nombreuses questions que soulèvent sa critique radicale de la société de l'avoir.
Drogue, révisionnisme, hip-hop ou végétalisme : autant d'interrogations qui trouvent une réponse dans la perspective d'un retour aux sources communistes de notre humanité.
Comment comprendre l'émergence du fascisme, idée neuve du XXe siècle ? Quelles en sont les racines intellectuelles ? Comment classer le fascisme historique par rapport aux autres expériences autoritaires de l'époque ?
Une émission pour entreprendre l'étude conceptuelle et pratique du fascisme, terme trop souvent employé, largement dévoyé et mal interprété.
Emission animée par Jean-Louis Roumégace.
Tour d'horizon des principales forces politiques d'extrême-gauche en France, en présentant leur héritage historique, l'état de leurs forces actuelles et les perspectives d'avenir.
Un travail nécessaire pour comprendre les querelles de chappelle de cette famille politique minoritaire mais agissante.
Emission du "Libre journal des lycéens", présentée par Hugues Sérapion.
C'est en en comprenant le mouvement de la modernité comme déploiement du fétichisme de la marchandise que Francis Cousin commente divers points d'actualité : l'antifascisme, le terrorisme d'Etat, la gauche du capital, la "banlieue de la thune", l'immigration, ou encore la Turquie.
Une manière originale d'insérer ces événements dans une logique qui leur donne sens : la dynamique du capital.