Louis XI. Avec Jean Favier et Amable Sablon du Corail chez Franck Ferrand sur Europe 1.


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2011

Jamais roi de France n'a été mieux obéi ni aussi craint que Louis XI à la veille de sa mort, en 1483. Le domaine royal s'est agrandi de moitié, aux dépens des grands fiefs et des apanages. Les frontières du royaume ont été repoussées vers le Nord, l'Est et le Sud.
Que d'épreuves, cependant, pour en arriver là ! Louis XI dut sa victoire à sa volonté, qui lui permit de triompher de tous et d'abord de lui-même. Loin d'avoir été une machine froide et efficace, au service exclusif de l'état et de la construction de la nation française, Louis XI était un homme anxieux, impatient, dominé par ses passions. Sans la force de l'institution monarchique française, sans la puissance démographique et financière du royaume, les nombreuses fautes politiques qu'il commit à son avènement lui auraient sans doute été fatales.
En rupture radicale avec l'idéal de "bon gouvernement" de son temps, Louis XI sacrifia tout à sa volonté de puissance, le droit, la justice, et parfois l'honneur.
À la suite de ses prédécesseurs, il étouffa tout ce qui pouvait limiter l'absolutisme naissant de la monarchie française.
Les succès et les échecs du roi sont à la mesure de sa personnalité exceptionnelle et violemment contrastée.

Emission "Au coeur de l'histoire", animée par Franck Ferrand.

Historiquement correct. Avec Jacques Dupâquier, Henri Amouroux, Jacques Heers, Jean Sévillia et Jean Dutourd sur Radio Courtoisie.


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12.05.2003

Partir du présent pour juger le passé au lieu de le comprendre, voilà ce qu’est l’historiquement correct. L’histoire devient un écran où se projettent nos passions contemporaines, où l’on multiplie anachronismes et jugements de valeur.
Cette émission, à la suite du livre de Jean Sévillia, entend remettre les pendules à l’heure en rappelant des faits oubliés ou dissimulés et les mécanismes de manipulation historique tels qu'utilisés par les pouvoirs en place (notamment le pouvoir médiatique).
On verra ainsi que le mal n’est pas toujours où l’on dit, le bien pas toujours où l’on croit, et la manière dont nous pouvons apprendre à nous prémunir de ces manipulations.

Une émission menée par Jean Ferré.

Le peuple dans la Révolution française. Avec Florence Gauthier sur Radio Aligre.


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2016

Le peuple a-t-il une capacité d’organisation et d’action politique ? Par les temps qui courent, on pourrait en douter (apathie généralisée face aux affaires de corruption, aux privations de liberté et l'état d'urgence généralisé) mais la réponse est belle et bien : oui !
Dans cette série d'émissions, Florence Gauthier nous expliquer la place et le rôle du mouvement populaire dans la Révolution française, de 1789 à 1795.
On a souvent tendance à présenter la Révolution française en se focalisant sur les assemblées révolutionnaires et l'oeuvre des hommes politiques de premier plan, juristes et philosophes pour la plupart. On en oublie malheureusement l'acteur central : le peuple. Un rappel salutaire pour nous réarmer sur les plans intellectuel et politique.

John Law. Débat entre Alain Laurent et Nicolas Buat à l'École nationale des chartes.


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08.03.2016

À l’image du célèbre diamant dont il fit hommage au Régent en 1717, le nom de Law brille de mille feux. On ne le créditera pas seulement d’avoir introduit en France le billet de banque : son "système" relevait d’une vision macroéconomique avant la lettre. Law surgit à un moment, somme toute banal de la vie économique de l’Ancien Régime, où l’argent circule mal faute de trouver à s’investir, et aboutit dans le coffre des rentiers. Plombées par vingt-cinq ans de guerre (1689-1714), les finances publiques sont exsangues, victimes d’un arbitrage historique en faveur de l’endettement et au détriment de l’impôt. Comme par miracle, le Système proposait un changement de paradigme.
Premier banquier central de l’histoire de France, Law se brûla les ailes en actionnant les leviers tout neufs de la création monétaire et du soutien à l’économie. Trois siècles plus tard, son fantôme n’a pas fini de nous hanter : est-ce Law qui doit être considéré comme un précurseur, selon l’opinion de Schumpeter, ou est-ce notre système économique qui est retombé en enfance ?

Face au public. Avec Adrien Abauzit sur Meta TV.


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10.06.2016

Adrien Abauzit, avocat, auteur et conférencier de son état, se prête au jeu des questions/réponses en répondant sans détour aux interrogations des métanautes.
Une entrevue sans langue de bois.

Peut-on réécrire l'histoire de la Révolution française ? Avec Jean-Clément Martin au Musée Carnavalet.


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20.10.2015

La Révolution n'a pas été la réalisation d'un seul projet, incarné par un seul groupe, mais la rencontre de projets réformateurs et utopiques concurrents, dans un pays fragmenté par de fortes identités régionales, religieuses et politiques. Cette conférence invite à une nouvelle lecture des années 1770 à 1802 autour de quatre grands moments qui ont donné à la France cette histoire à la fois chaotique et exceptionnelle.
La révolution par le haut, initiée par Louis XV et maladroitement reprise par Louis XVI, échoue sur le coup de force magistral de 1789. S'ouvre alors cette "révolution-régénération" attendue par la quasi-totalité des français, dernière des révolutions du monde atlantique. La véritable révolution commence en 1792, conduite par des hommes qui inventent de nouvelles règles de vie. La violence, qui échappe au contrôle de l'Etat, permet la victoire nationale mais ruine l'unité du pays. Après l'élimination de Robespierre, la stabilisation recherchée par des groupes rivaux réussit à souder la nation mais bute sur des révolutions de palais jusqu'à confier l'Etat à un général charismatique.
C'est en rendant compte de cette complexité que Jean-Clément Martin nous montre comment la France et au-delà le monde entrent dans la modernité.

Les querelles jansenistes et les Lumières. Avec Marion Sigaut au Cercle de l'Aréopage.


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08.02.2016

Le XVIIIe siècle vit s'affirmer deux mouvements d'idées qui combattirent de front l'organisation traditionnelle de la France : le jansénisme et les Lumières.
Retour sur une période mouvementée qui prépara l'implosion de la monarchie.

La première contre-révolution (1789-1791) : la coterie des Aristocrates Noirs. Avec Jacques de Saint Victor sur Canal Académie.


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01.05.2011

La contre-révolution paraît associée en France à la défense de l’absolutisme. Pourtant, à ses débuts, la plupart des premiers contre-révolutionnaires se sont opposés à la Révolution en se réclamant des doctrines d’opposition à la monarchie absolue d’Ancien Régime. Ces esprits ont même obtenu la convocation des États généraux.
Mais ils ont très vite été dépassés par les événements et se sont retrouvés désignés comme des "aristocrates". Ils n’ont pas pour autant renoncé à leur ambition d’établir en France une monarchie limitée. Et, s’ils restent attachés à "l’espace gothique" de la société d’ordres, certains se révèlent, comme Cazalès, très visionnaires sur les mécanismes du futur gouvernement parlementaire.
La pensée et l’action de ces contre-révolutionnaires, généralement méconnus, mettent en lumière la complexité des premiers courants conservateurs en France. Elles témoignent d’une sensibilité "libérale" conservatrice qui ferait, comme en Angleterre, la transition entre Montesquieu et Burke.