Octave Mirbeau, le gentleman-vitrioleur. Avec Alain Georges Leduc au Cercle Universitaire d'Études Marxistes.


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21.09.2017

Octave Mirbeau (1848-1917) fut, de son vivant, un homme adulé et redouté. Ecrivain, auteur dramatique, polémiste, militant libertaire, etc., Sartre disait de lui dans Les Mains sales : "Il est irrécupérable".
C'est l'auteur du Journal d'une femme de chambre, Les Affaires sont les affaires, etc. Il fut au côté de Zola lors de l'affaire Dreyfus, d'Oscar Wilde quand il fut persécuté pour son homosexualité, etc. Son style, sa plume... étaient brillantissimes.
Signe des temps en cette époque où le signe est roi, il éclot de nouveau de mille roses. Alain (Georges) Leduc, de la société Octave Mirbeau, nous fait revivre l'histoire de ce gentleman vitrioleur. Époustouflant !

Petit cours d'autodéfense intellectuelle. Avec Normand Baillargeon à la Librairie Tropiques.


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04.03.2011

Normand Baillargeon défend, avec une conviction toute libertaire, le scepticisme éclairé et les philosophies analytique et critique à l'appui des outils efficaces qu'il a publié ou auxquels il a contribué.
Une leçon d'émancipation intellectuelle.

Et l'anarchisme devint espagnol (1868-1910). Avec Myrtille Gonzalbo sur Radio Libertaire.


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2017

Myrtille Gonzalbo, des Giménologues, nous propose une histoire de l’anarchisme, du communisme libertaire et des luttes des classes populaires d’Espagne, autour du premier tome de son travail sur les chemins du communisme libertaire en Espagne (1868-1937) :
 - les résistances populaires (grèves, émeutes, sabotages, insurrections, rétorsions) au capitalisme naissant et à la violence de l’État (la Guardia civil, ses meurtres et ses tortures) et des classes dominantes en Espagne au XIXe siècle.
 - la rencontre d’une partie des classes populaires d’Espagne avec l’anarchisme, de la fondation de la FRE (Fédération régionale espagnole, section de l’Internationale anti-autoritaire) et de la "propagande par le fait" comme réponse à la violence de l’État et des classes dominantes. Une histoire, en outre, de l’Internationale anti-autoritaire (scission de l’Internationale de 1872), de l’élaboration du communisme libertaire ("de chacun selon ses moyens à chacun selon ses besoins", sans répartition "collectiviste" des produits de l’activité productive en fonction du temps de travail) comme projet révolutionnaire par des exilés de la Commune de Paris (Reclus, Kropotkine) et d’autres (Malatesta, Cafiero, etc.) et de l’adoption progressive de ce projet au sein des fédérations anarchistes du monde entier.
 - enfin, le rappel des luttes de quartiers de Barcelone, de la répression de l’anarchisme au cours des années 1890-1900, du soulèvement populaire de Barcelone de 1909 (et sa répression féroce) et enfin de la fondation de la CNT (centrale syndicale "anarchiste") en 1910.

Émission "Sortir du capitalisme", animée par Armel Campagne.

Francis Cousin : entretien pour le Cercle Marx.


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28.10.2016

C'est autour d'un bon verre de vin et par une belle journée ensoleillée que Francis Cousin, docteur en philosophie et auteur de la Critique de la société de l'indistinction et de L’Être contre l'Avoir, nous expose les fondements de la critique radicale du faux omniprésent et de l'avènement de la communauté de l'Être.

 00'00 : fétichisme de la marchandise et indistinction, indistinction et antiracisme.
 19'30 : communautés de l'Être et sociétés de l'aliénation marchande, Heidegger, oubli de l'être et être générique, aliénation politique (extrême gauche et extrême droite), immigration et Gauche du Capital, critique de la déformation idéologique de Marx, critique de l'anarchisme.
 41'22 : la question Juive et la critique de l'émancipation politique, vie et misère de Marx, l'auto-invalidation du Capital et la baisse tendancielle du taux de profit, critique de la science, Bordiga, le communisme universel, la soif de pouvoir, Arminius et Clovis, Marx contre Proudhon, critique de Kant, critique de Max Scheler, critique de la sociologie, analyse historique de la paysannerie catholique et considérations sur l'importance historique du développement dialectique des forces productives, retour sur la question Juive.

"Utopie et Socialisme" de Martin Buber. Avec Patrick Marcolini sur Radio Libertaire.


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18.03.2016

Le mouvement révolutionnaire s'est construit sur un refoulement : celui du socialisme utopique. Dès la fin du XIXe siècle, les propositions de Fourier, Saint-Simon et Owen ont été écartées par les marxistes car considérées comme non scientifiques.
Il est aujourd’hui grand temps de revenir à l’enseignement de ces maîtres-rêveurs, et c'est ce à quoi s'emploie Martin Buber dans son livre inspiré Utopie et Socialisme, source de réflexion incontournable sur les courants socialistes non marxistes.

L'anthropologie critique et ses usages contestataires. Avec Damien Ricard et Armel Campagne sur Radio Libertaire.


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2016

Cette émission commence par une introduction aux enjeux politiques de l’anthropologie, suivie d’une analyse critique des usages de l'anthropologie anarchiste (Pierre Clastres, David Graeber, James C. Scott).
Sont présentées dans un deuxième temps les théories anthropologiques permettant de penser un rapport post-capitaliste au monde naturel, désignées par le terme de "naturalisme critique" (Bruno Latour, Philippe Descola, Tim Ingold, Viveros de Castro).

Kropotkine, un pionnier de la sociobiologie ? Avec Renaud Garcia pour l'Atelier de création libertaire à Lyon.


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12.05.2011

Noam Chomsky, dans son livre d'entretiens accordés à Jean Bricmont Raison contre pouvoir : le pari de Pascal, fait de Kropotkine (1842-1921) le précurseur de la sociobiologie. Cette affirmation est-elle justifiée ?
Partant d'une lecture précise et renouvelée du théoricien du communisme libertaire, Renaud Garcia nous montre que la notion de "nature humaine" en direction de la nature globale, et plus précisément du legs coopératif de l'évolution des espèces, est à l'inverse de toute crispation essentialiste et des réductionnisme ruineux comme le darwinisme social ou la sociobiologie.

Se réjouir de l'exquis présent de la vie : éléments pour un anarchisme illichien. Avec Renaud Garcia à l'Ecole Normale Supérieure de Paris.


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30.11.2012

Renaud Garcia s'intéresse ici à une perspective sur l'oeuvre d'Illich rarement traitée d'une façon systématique : celle qui y voit une contribution notable à l'anarchisme, à la fois comme théorie et comme pratique.
Deux interprétations réductrices doivent être réfutées de prime abord : l'une qui voudrait qu'en raison de son enracinement chrétien, la pensée d'Illich ne puisse être associée à l'anarchisme ; l'autre qui accepte des accointances entre Illich et l'anarchisme, mais pour les limiter au seul écho rencontré par le pamphlet Une société sans école, dans la lignée des pédagogies libertaires.
Au-delà de ces interprétations, il semble possible de considérer aussi bien la critique de la contreproductivité industrielle que l'archéologie de l'âge des systèmes comme des jalons importants faisant le lien entre un anarchisme classique (Proudhon, Bakounine, Kropotkine) et la critique de la domination effectuée par un anarchisme plus contemporain. En ce sens l'oeuvre d'Illich se présente comme un prolongement des travaux de son ami et inspirateur anarchiste Paul Goodman (1911-1972).
Ces trois champs sont balisés en creusant cette filiation : tout d'abord les analyses critiques de la société industrielle, insistant sur l'équilibre humain pour faire obstacle à l'intériorisation de la dépossession par les services ; ensuite l'étude détaillée du domaine vernaculaire, ayant pour but d'établir l'archéologie des représentations contemporaines du corps, du sexe, des besoins, du travail, qui toutes rivent l'individu à une servitude négatrice de sa singularité ; enfin la réponse d'ordre moral et existentiel qu'Illich a adressée aux professions mutilantes ainsi qu'à l'abstraction de l'âge des systèmes : le choix de la non-puissance, un art de vivre épiméthéen qui se réjouit de l'exquis présent de l'existence, en lieu et place de la planification prométhéenne d'une action collective à grande échelle.