La critique de la Civilisation. Avec Nicolas Casaux pour le podcast Floraisons.


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09.2020

Auteur et traducteur pour le site Le Partage et les Éditions Libre, Nicolas Casaux publie des analyses consacrées à l'écologie, l'activisme et la civilisation industrielle.
Il revient dans cet entretien sur son parcours de politisation, de l'anarchisme à la critique de la civilisation, où l'analyse sociale répond toujours au souci écologique.
Dans un second temps, c'est la critique de la société industrielle qui est développée plus en détails, en se demande s'il existe quand même, dans une optique primitiste, des technologies que l'on pourrait qualifier de démocratiques.

L'anarcho-royalisme. Avec Francis Venciton pour l'Action Française.


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2021

Qu'est-ce que l'anarcho-royalisme ? Vaste blague ou véritable école de pensée ?
Francis Venciton, après nous avoir présenté le sens et les racines de l'anarcho-royalisme, revient particulièrement sur la vie militante de l'insurgé politico-littéraire qu'était Rodolphe Crevelle.
Le coup de force pour faire basculer la République est-il encore possible ?

L'indépendance dans une perspective commune entre progressistes et conservateurs. Avec Eric Martin pour les Podcasts Wagner.


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08.2020

Loin d'être dépassée, l'idée de souveraineté est de retour à l'avant-scène. Mais plutôt que d'abandonner ce "retour" de la nation aux mains des populismes de droite, il est grand temps de réarticuler question sociale et question nationale dans une perspective émancipatrice.
En revisitant le riche héritage révolutionnaire québécois, Eric Martin réactualise le slogan des années 1960-1970 "Socialisme et indépendance". Socialisme au sens de démocratisation de l'économie, mais aussi d'une société orientée vers la justice et le bien commun. Indépendance parce qu'aucun projet à visée émancipatrice ne peut être mis en place tant que subsiste le carcan colonial et impérial du fédéralisme canadien sur les Québécois et les Autochtones.
Eric Martin propose de renouer avec un "socialisme d'ici", pour sortir du dialogue de sourds entre inclusifs et nationalistes conservateurs et enraciner au Québec un véritable projet de souveraineté républicain et écosocialiste.

Un entretien conduit par Guillaume Wagner.

Anarchisme et spiritualisme : le chemin libertaire de Peter Lamborn Wilson (Hakim Bey). Avec David Bisson à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon.


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12.05.2011

Peter Lamborn Wilson (plus connu sous le nom de "Hakim Bey", signifiant "Le Sage" en arabe) est né à New York en 1945. C’est un écrivain politique et poète, américain, se qualifiant d'anarchiste ontologique et prônant un activisme révolutionnaire poétique. Depuis 2010, il vit en retrait de la société, on ne sait où : Hakim Bey semble mener une vie en parfaite conformité avec Ses principes (les TAZ ?), ou Le Principe (cher à René Guenon). Sans doute un mélange des deux.
Quelles sont les "racines intellectuelles" de son anarchisme ontologique et mystique ? Et comment doit-on comprendre sa "politique poétique" ?

Une intervention dans le cadre du Colloque "Philosophie de l'anarchie - Théories libertaires, pratiques quotidiennes et ontologie".

Une histoire profonde de l'anthropocène. Avec James C. Scott sur France Culture.


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01.06.2019

Anthropocène, concept pour happy few il y a encore quelques années, le mot peuple désormais quotidiennement les colonnes des journaux et résonne souvent dans les médias. Anthropocène donc pour dire cette nouvelle ère géologique au cours de laquelle l'activité humaine a affecté de façon décisive l'écologie et l'atmosphère de la planète Terre.
Le constat s'impose mais les débats ont cours à propos du point de départ. Quand certains estiment que ce sont les premiers essais nucléaires qui marquent l'entrée dans ce moment nouveau, d'autres le font remonter beaucoup plus tôt au XIXe siècle et à la Révolution industrielle.
Politiste professionnel, anthropologue amateur, environnementaliste convaincu et anarchiste par principe, James Scott est beaucoup plus radical : c'est dès l'utilisation du feu par l'homme qu'il estime nécessaire de remonter pour comprendre l'anthropocène. Le feu, puis la sédentarité, l'agriculture, l'élevage, et l'invention de l'Etat. C'est ce qu'il défend dans un essai brillant Homo domesticus.

Émission "La Suite dans les idées", animée par Sylvain Bourmeau.

La condition anarchique. Avec Frédéric Lordon pour Citéphilo à Lille.


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17.11.2019

"Anarchie" du grec anarkhia, "sans commandement", ne se répand qu'à la fin du XIXe siècle avec le sens général de "désordre politique faute d'autorité". La Révolution française entérine cette acception péjorative tout en admettant l'existence d'une doctrine politique qu'elle combat et qui appelle à la suppression du pouvoir d'État. Si État - entendu comme stase (stato) - il y a, c'est aussi qu'il y a flux, entendu comme changement continu que l'État se donne notamment pour vocation de réguler.
La condition anarchique résulte-t-elle de ce changement continu observable dans toute société depuis Athènes ? Ou tient-elle à l'absence de fondement propre à toute société démocratique ? Est-il possible de parler de "condition anarchique" sans aborder la question de l'anarchisme au sens qu'il a pris au XIXe et au XXe siècles ?

Une conférence modérée par Léon Wisznia.

La Troisième République et la violence anarchiste : libertés ou sécurité ? Avec Jean Garrigues sur France Culture.


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13.02.2016

La France, confrontée à la menace du terrorisme qui s'est incarnée de façon si dramatique en 2015, se retrouve devant une interrogation touchant à l'essence même de la démocratie : où convient-il de fixer le curseur entre d'un côté les exigences accrues de la sécurité collective et d'autre part la préservation des libertés publiques qui sont au cœur du contrat social depuis 1789 ?
Chacun ressent qu'à trop empiéter sur ces libertés, dans le péril que nous affrontons, notre République risquerait de perdre quelque chose de sa fierté, de ses équilibres et, en somme, de sa raison d'être. En quête de précédents, on pourrait évoquer le temps de la Convention, 1793-1794, tout autant que celui de la guerre d'Algérie.
Il pourrait être intéressant de braquer l'attention sur le moment des attentats anarchistes sous la Troisième République, dans les années 1890, pour montrer, qu'aussi différentes qu'aient pu être, par rapport à notre actualité, les menaces ambiantes, les débats qui ont agité le monde politique et celui des intellectuels, on y rencontre bien des traits qui annoncent ceux d’aujourd'hui, dans l'ordre du réalisme, de la morale et du civisme.
Jean Garrigues, professeur spécialiste d'histoire parlementaire et politique, est un familier de la période qu'il s’agit de restituer et il a manifesté de longue main son goût de distinguer, dans le cours de notre histoire politique, le spécifique et les résurgences.

Émission "Concordance des temps", animée par Jean-Noël Jeanneney.

Emma Goldman, vivre la Révolution (1869-1940). Avec Cathy Bernheim, Hélène Hazéra, Hélène Hernandez, Gaetano Manfredonia, Jacqueline Reuss, Nancy Huston et Leopold Tobisch sur France Culture.


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29.09.2018

Emma Goldman nait dans l'empire russe, à Kaunas, en 1869. Émigrée aux Etats-Unis à seize ans, elle y devient anarchiste après l'exécution des "martyrs de Chicago" en 1887. Très tôt, elle est considérée comme la femme la plus dangereuse d'Amérique.
Ses positions sur la violence anarchiste, sa défense de la contraception et de l'amour libre, sa condamnation de la guerre et du patriotisme en font l'ennemie des autorités, mais suscitent également de houleux débats chez ses compagnons de lutte.
Emma Goldman ne se rend jamais : arrêtée, emprisonnée, empêchée de parler, elle continue à donner des conférences, à écrire, à lutter. Privée de sa citoyenneté américaine, elle est déportée en Union Soviétique en 1919. L'espoir qu'elle mettait dans la révolution est bien vite déçu, et elle dénonce l'autoritarisme du régime bolchévique.
Pendant les vingt dernières années de sa vie, elle erre, "femme sans pays", sans jamais renoncer à son engagement ; sa dernière grande cause fut celle des anarchistes engagés dans la guerre civile espagnole.
Après une vie passée à se battra pour défendre sa liberté et celle des autres, elle meurt en 1940 à Toronto ; sa dépouille repose à Chicago, à côté de celles des martyrs de Haymarket.

Émission "Une vie, une oeuvre", produite par Alice Béja.