L'Italie vers une sortie de l'Euro. Avec Jacques Sapir sur TV Libertés.


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17.06.2019

L'économiste Jacques Sapir revient sur la situation économique italienne, qui pourrait jouer le rôle de détonnateur dans la zone Euro.

1. Depuis son entrée dans l'Euro, l'Italie n'a plus de croissance :
 - 3e PIB européen
 - L'Italie est en récession
 - Une dette ancienne (circa 125/135% du PIB)
 - Un budget primaire en excédent, l'Italie fait mieux que la France !
 - Claudio Borghi (la Lega), son rôle primordial  au sein de la commission des finances de l'Assemblée nationale italienne
 - Chômage des jeunes à 50% !
 - Les banques en difficulté
 - Dettes fiscales et dettes sociales, marchés publics impayés, 50 milliards d'euros
 - La création des mini bots (bons ordinaires du trésor) pour solder ces dettes
 - Une injection de fait de liquidités
 - Vers l'extension du pouvoir libératoire des mini bots, une ressemblance frappante avec les billets
 - Une monnaie fiduciaire en marche, application de la loi de Gresham, les euros thésaurisés

2. Les sanctions européennes :
 - La BCE ne pourra accepter la circulation de cette lire en puissance
 - La BCE refusera de refinancer l'Italie par achat de titres (obligation du trésor)
 - L'Italie veut faire "porter le chapeau" de la rupture aux autorités européennes
 - Une réaction en chaîne prévisible, mais les sanctions risquent de précipiter la sortie, les eurocrates coincés
 - Le sort des banques françaises
 - Vers un euro-mark plus cher ?
 - Que penser de l'analyse de Vincent Brousseau sur Target 2
 - Le vrai problème de l'Allemagne : ses banques (Deutsch Bank, Commerzbank)
 - Les énormes excédents commerciaux allemands favorisés par un Euro sous évalué pour l'Allemagne
 - Compétitivité monétaire
 - Fin du modèle allemand. La question des machines outils, concurrence japonaise et coréenne crédibles
 - Restauration du taux de change

3. Le scénario d'une fin de l'Euro serait alors engagé :
 - Mais l'UE n'y résisterait pas !
 - Vers d'autres formes d'organisation de l'Europe
 - Lisbonne a verrouillé la situation
 - Vers un traité plus léger
 - Les mensonges apocalyptiques sur l'alternative
 - Airbus et Ariane ne doivent rien à l'UE
 - Le problème des flux migratoires en méditerranée, une coopération des pays de l'arc méditerranéen
 - France, la parenthèse des Gilets jaunes refermées dans les vœux du pouvoir ne l'est pas
 - Géographie et sociologie électorale des élections européennes, une tendance lourde
 - La collecte des signatures pour le référendum sur la privatisation d'ADP, une résurgence possible de Gilets Jaunes
 - Souveraineté européenne, un leurre !

Conclusion : il n'y a pas de démocratie sans souveraineté !

Émission "Politique & Eco", animée par Olivier Pichon.

Allemagne, une sortie furtive de l'Euro ? Avec Vincent Brousseau sur TV Libertés.


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04.2019

Vincent Brousseau, ancien haut fonctionnaire à la BCE (Banque Centrale Européenne), normalien, docteur en économie et mathématiques, s'interroge sur l'état de l'union monétaire européenne et envisage la possibilité d'un départ furtif de l'Allemagne de la zone Euro.

A. De la BCE à la critique de l'Euro
 – BCE les raisons d’une démission
 – Le référendum de 2005
 – De Trichet à Draghi, les facilités monétaires en question
 – Qu’est-ce que le mécanisme de Target ?
 – Dettes et créances entre pays de la zone Euro, le cœur du problème
 – Les arrières-pensées allemandes
 – Une faiblesse cachée voulue par les Allemands

B. Une sortie furtive, comment et pourquoi ?
 – Personne en France ne connaît ce risque, médias et politiques muets sur la question
 – L’Allemagne paiera ?
 – Banquiers centraux, universitaires, conseillers de la CDU, beaucoup de monde pour refuser les créances des "pays du club méd"
 – Weber, Stark, Weidmann, Schlesinger, anciens de la Bundesbank, tous en désaccord avec la politique de la BCE
 – Weidmann, président de la Banque centrale allemande invente le concept de sortie furtive repris par les universitaires (ZIN spécialiste de Target)
 – 3 scenarios : 1 possible refus des créances du sud, 2 restitution tous les ans par des titres, 3 échéancier en or
 – Collatéralisation : mise en gage d'un actif en contrepartie des Targets
 – Variations consécutives des cours de l'Euro allemand ou de l'Euro italien ou espagnol
 – La monnaie unique n’est plus unique, c'est la fin de l'union monétaire

C. Apocalypse ou scenario paisible ?
 – Les échanges intra européens perturbés ? Réponse : non
 – Les cas d’une sortie brutale : l'Italie ?
 – Dramatisation politico médiatique
 – La souveraineté ne se partage pas !
 – Et si la Catalogne voulait se doter d'une monnaie ?
 – Sortie de l'Euro et sortie de l'UE
 – La Grèce en question : révélations inédites de Vincent Brousseau
 – Quel sort pour la BCE ?
 – Problème des paiements extérieurs de la zone Euro, la dédolarisation n'est pas pour demain
 – Retour sur le Brexit, comment Theresa May sabote le vote populaire
 – No deal en question : laisser croire que les Anglais ne l'ont pas voulu

Émission "Politique & Eco", animée par Olivier Pichon et Pierre Bergerault.

La révolution culturelle nazie. Avec Johann Chapoutot pour l'Agora des savoirs à Montpellier.


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16.05.2018

Pour les nazis, la "culture" était à l'origine la simple transcription de la nature : on révérait les arbres et les cours d'eau, on s'accouplait, se nourrissait et se battait comme tous les autres animaux, on défendait sa horde et elle seule. La dénaturation est intervenue quand les Sémites se sont installés en Grèce, quand l'évangélisation a introduit le judéo-christianisme, puis quand la Révolution française a parachevé ces constructions idéologiques absurdes (égalité, compassion, abstraction du droit...).
Pour sauver la race nordique-germanique, il fallait opérer une "révolution culturelle", retrouver le mode d'être des Anciens et faire à nouveau coïncider culture et nature. C'est en refondant ainsi le droit et la morale que l'homme germanique a cru pouvoir agir conformément à ce que commandait sa survie : il devenait alors légal et moral de frapper et de tuer.
L'historien Johann Chapoutot nous montre comment s'est opérée la réécriture de l'histoire de l'Occident et par quels canaux de telles idées sont parvenues aux acteurs des crimes nazis.

La vraie actu de Michel Drac : S02E14.


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05.2019

L'analyste politique et prospectiviste Michel Drac nous propose un commentaire de l'actualité focalisé sur les tendances lourdes qui structurent l'équilibre précaire de nos sociétés et sur les éléments de rupture qui viennent le perturber.
Au menu des mois d'avril et de mai 2019 :
 - 0'00'00 : le postérisé du mois (Julien Assange)
 - 0'03'45 : démographie et migrations
 - 0'23'30 : énergies et matières premières
 - 0'33'45 : actualité des technologies
 - 0'49'15 : géopolitique de l'espace atlantique
 - 1'00'15 : géopolitique de l'Eurasie
 - 1'12'15 : géopolitique du Sud
 - 1'29'15 : planète Scarface et casino global
 - 1'39'15 : conjoncture et réalité de la production
 - 1'51'45 : Eurocrise
 - 2'00'45 : autres questions européennes
 - 2'06'00 : régression sociale et nouvelles révoltes
 - 2'16'30 : recomposition politique
 - 2'21'15 : crise du sens et régression anthropologique

Le banquier du diable : les leçons d'économie du banquier d'Hitler. Avec Jean-François Bouchard sur Xerfi Canal TV.


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03.2015

Politique déflationniste, niveau de dette record, chômage de masse, gouvernement affaibli et montée des extrémismes : voilà quelques tendances qui peuvent résumer l'époque que nous vivons. Mais cette configuration a déjà existé : l'Allemagne, au tournant des années 30, était exactement dans la même situation.
Mais à l’époque, il y avait un homme qui a permis de juguler ces problèmes (sauf, malheureusement, celui de la montée des extrêmismes politiques). Il s’agit d'Hjalmar Schacht, l'homme fort de l'économie allemande d'alors.

Union européenne, pour ou contre ? Avec Coralie Delaume sur ThinkerView.


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10.05.2019

L'Union européenne est morte, mais elle ne le sait pas encore. Elle est morte du rejet de ses peuples qui manifestent en toute occasion une répulsion sans réserve et une défiance sans retour. Elle est morte de son inaptitude à régler les crises qui la secouent autrement que par de brutaux oukases ou par des simulacres de négociations, au terme desquels les pays les plus forts finissent par imposer leurs vues et où l'unique option qui s'offre aux plus fragiles est celle d'une humiliante reddition. Elle est morte de l'échec spectaculaire de son modèle économique, échec conjoint du Marché unique et de l'euro. Elle est morte, enfin, de son illégitimité démocratique, de ses fondations juridiques baroques, de ses traités qui ont remplacé la souveraineté populaire par une technostructure sans vision.
Alors, l'Union européenne, pour ou contre ?

Retour sur la révolution conservatrice allemande. Avec Robert Steuckers sur Radio Courtoisie.


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13.10.2018

Fidèle à sa mission d'inlassable investigateur dans l'immense champ de réflexion que constitue l'étude de la Révolution conservatrice, Robert Steuckers nous présente son deuxième recueil consacré à cette période foisonnante, recueil principalement consacré aux concepts philosophiques et géopolitiques inhérents à cette aventure métapolitique transcourants.
Il aborde notamment dans cette émission les figures d'Ernst Jünger et d'Arnold Gehlen.
Un sujet inépuisable.

Émission du "Libre Journal de la jeunesse", animée par Pascal Lassalle.

L'Europe fantôme. Avec Régis Debray sur Mediapart.


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23.03.2019

Pour mieux comprendre ce qui lui reste d'emprise sur les esprits, il faut rendre à l'idée sublime d'Union européenne son aura d'origine. Et rappeler à ceux de ses vingt-sept membres qui l'auraient oublié d'où vient la bannière bleue aux seulement douze étoiles d'or : du Nouveau Testament, Apocalypse de saint Jean, 12. L'emblème qui flotte au-dessus de nos têtes qui ne croient plus au Ciel remonte à l'an 95 de notre ère et célèbre l'imminent avènement du Royaume. Vision mystique engrisaillée, projet politique encalminé : les deux ne sont pas sans rapport.
Le philosophe Régis Debray, dans une conversation menée par Edwy Plenel, revient sur le grand mythe politique structurant de notre temps : l'Union européenne.