La société médiévale, une histoire symbolique. Avec Michel Pastoureau au Forum Universitaire De l'Ouest Parisien.


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11.2014

Le grand historien des représentations Michel Pastoureau nous conduit ici sur des terrains variés : les procès d'animaux, la mythologie des arbres, le bestiaire des Fables, l'origine des armoiries ou la symbolique des couleurs !
Tout au long de ce parcours, il souligne avec force combien l'histoire des animaux et des végétaux, des couleurs et des images, des signes et des songes, loin de s'opposer à l'histoire sociale, économique ou politique, en est une composante essentielle.
Pour l'historien, l'imaginaire est toujours une réalité.

Bruxelles contre les terroirs. Avec Périco Legasse et Bernard Lannes à Sciences-Po.


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02.12.2014

Alors que le traité transatlantique pourrait remettre en question les normes agroalimentaires françaises et européennes, le critique gastronomique Périco Légasse et le président de la Coordination rurale Bernard Lannes tentent de comprendre les logiques qui ont fait du paysan français un assisté du contribuable allemand au travers de la PAC (Politique Agricole Commune) et ont soumis l'agriculture française à un modèle productiviste.

Une conférence organisée par l'association "Critique de la Raison Européenne".

Survivre, de la BAD au Kolkhoze. Avec Lucien Cerise et Piero San Giorgio à Lille.


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22.05.2016

L'expérience du "socialisme réel" au XXe siècle n'a-t-elle finalement pas consisté à la mise en place d'une gigantesque Base Autonome Durable ?
Au-delà de l'idéologie marxiste-léniniste, l'étude de l'histoire nous pousse à relativier notre jugement qui identifie le communisme au progrès et le capitalisme à la réaction.
Le survivalisme n'est peut-être pas là où on le croit...

Est-il trop tard pour sauver le climat (et notre civilisation avec) ? Avec Pablo Servigne et Yves Cochet aux Conférences Utopia.


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13.10.2015

Et si notre civilisation et notre climat s’effondraient ? Certains penseurs, au sein d’une nouvelle discipline appelée "collapsologie", annoncent la fin de la civilisation industrielle.
Vers quelle nouvelle ère allons-nous ? L’utopie n’est plus ce qu’elle était...

La campagne internationale sur la famine en Ukraine, de 1933 à nos jours. Avec Annie Lacroix-Riz Cercle Universitaire d'Etudes Marxistes à Paris.


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14.01.2016

Dans un pays immense comme la Russie (mais on pourrait dire la même chose de la Chine), nourrir une population nombreuse sur un territoire aussi étendu a toujours constitué un casse-tête pour des pays longtemps confrontés, avant leur développement industriel, aux famines dites "d’ancien type". Rappelons - c’est après tout l’essentiel -, que pour ces deux pays, c’est sous le régime du socialisme réel que le spectre de la famine a été définitivement repoussé et leur indépendance nationale affirmée. La dernière famine en URSS remonte en effet à l’hiver 45-46, et est due bien sûr aux ravages de la guerre.
Quoi qu’il en soit, quelque décisif que fût l’apport des communistes à la disparition définitive des famines, il nous faut toujours tenir compte du fait que dans la propagande anti-communiste – et c’est une loi presque aussi importante que celle de la chute des corps – : toutes les famines dans les pays communistes sont de la faute du régime, quand toutes les autres sont dues aux aléas climatiques.
La thèse dite de la famine génocidaire en Ukraine, d’abord forgée par les nazis, n’a été reprise que récemment, à l’époque de Reagan, par un "historien" ancien membre du MI-6, Robert Conquest, décédé d’ailleurs l’année dernière, dans son livre Harvest of Sorrow. Et ce, au mépris de toute rigueur historique, les travaux de Mark Tauger, spécialiste – non communiste, faut-il le préciser – des famines en URSS et en Chine ayant montré 1) que les problèmes de ravitaillement à l’époque touchaient toutes les grandes villes d’URSS 2) que la collectivisation avait été précisément une réponse aux aléas climatiques et non un facteur aggravant. La thèse de Conquest est, à la lumière des travaux les plus récents, de plus en plus discréditée, malgré le soutien officiel qu’elle trouve auprès des agences de propagandes étasuniennes et, surtout, de leurs supplétifs néo-nazis en Ukraine et ailleurs.
Dans cette conférence, Annie Lacroix-Riz reviendra sur l’émergence de la propagande en Occident à propos de la famine de 1933 et ses suites.

Les animaux de Noël. Avec Michel Pastoureau sur France Culture.


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21.12.2013

Aux bonheurs prochains des réveillons familiaux, cette émission va contribuer modestement. Et comment ? En s'intéressant aux animaux de Noël !
Car il en existe plusieurs. Ceux d’abord que l’on consomme, selon des rituels dont la longue histoire n’est pas aussi futile qu’on pourrait le croire au premier regard. Les comportements collectifs célébrant la fête de la Nativité ont en effet privilégié, depuis des siècles, trois animaux spécifiques, à savoir le cochon, composante majeure de toutes les ripailles, le cochon avec lequel les hommes ont entretenu de très longue date des relations extrêmement ambivalentes, et aussi, l’oie, et surtout, plus récemment, la dinde, qui a envahi les tables aristocratiques en France, en provenance de l’Amérique, dès le XVIe siècle.
Mais auparavant nous allons braquer notre attention sur la crèche et sur deux animaux de statut bien plus marquant, du plus sacré jusqu’au plus féérique, entendez l’âne et le bœuf. Pour découvrir que leur place autour du berceau divin a grandement varié, en présence et en portée, de siècle en siècle, et que ces évolutions renseignent sur les mutations de la foi, telle que celle-ci peut s’exprimer dans la profondeur des adhésions populaires à un christianisme en mouvement.
Nul mieux que le grand historien des couleurs, des animaux et des symboliques, qu’est Michel Pastoureau, ne pouvait nous conduire sur les chemins de ces interprétations multiformes.

La haine de l'Occident : l'hostilité du sud envers le nord. Avec Jean Ziegler au Club 44 à La Chaux-de-Fond.


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28.10.2008

Où qu'il aille, dans le cadre de ses fonctions internationales, Jean Ziegler est frappé par l'hostilité de principe que les peuples du Sud manifestent vis-à-vis de l'Occident, rendant parfois impossible l'adoption de certaines mesures d'urgence en faveur des plus démunis.
Dans ces conditions, mettre fin à cette situation devient une question de vie ou de mort pour des millions d'hommes, de femmes et d'enfants à la surface du globe.
Comment contraindre le nouvel ordre du capitalisme mondialisé à cesser de soumettre le reste du monde à sa domination meurtrière, et renouer le dialogue avec les victimes ?
Du Nigeria à la Bolivie, des salles de conférences internationales aux villages les plus déshérités, le parcours de Jean Ziegler lui permet d'apporter des réponses à ces questions, sur le mode vibrant et engagé qui lui est propre.

L'héritage de Vichy. Avec Cécile Desprairies à la bibliothèque de l'Alliance israélite universelle.


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20.11.2012

Si la France de Vichy a publié un nombre impressionnant de décrets, son héritage est toujours en vigueur… En effet, Vichy n’est pas seulement "un passé qui ne passe pas" du point de vue humain, c’est aussi vrai sur le plan législatif.
Certes à la Libération, avec le rétablissement de la légalité républicaine, la plupart de ces mesures ont été abolies, mais une centaine ont été maintenues ou rétablies dans les mois ou les années ou suivirent, confirmant des habitudes nées de la guerre.
Quelle explication donner à cette situation ? C’est à cette interrogation complexe que Cécile Desprairies tente de répondre à travers cette conférence.