Qu’est-ce que la politique ? Quels sont ses moyens ? Sa finalité ? C’est à ces questions que le sociologue et le théoricien du politique Julien Freund, prolongateur de l'oeuvre de Carl Schmitt, s’est employé à répondre tout au long de sa vie.
Le philosophe Alain de Benoist nous présente la vie et l'oeuvre de l'un des plus grands universitaires français du XXe siècle.
Est-ce que l’homme du futur sera un homme augmenté, capable de voir la nuit, de transférer son cerveau dans une machine ? Est-ce que les progrès de la technologie parviendront à la suppression des maladies, des handicapes, du vieillissement ou de la mort ?
Pour répondre à ces questions posées par les récentes évolutions techniques et par l'idéologie transhumaniste, Alain de Benoist, dans ce nouveau numéro des "Idées à l’endroit", reçoit Olivier Rey, Olivier Dard et Marie David.
Il y a tout juste un siècle, en 1918, le philosophe et historien allemand Oswald Spengler (1880-1936) publiait le premier volume de son maître-ouvrage Le déclin de l’Occident.
Partisan d’une approche "morphologique" de l’histoire, Spengler décrivait les différentes cultures de l’humanité comme des organismes collectifs, passant toutes par les mêmes phases depuis leur naissance jusqu’à leur mort. La civilisation était à ses yeux la forme que prennent les cultures sur leur déclin. Ces thèses furent discutées passionnément dans le monde entier.
Dans ce nouveau numéro des "Idées à l’endroit", Alain de Benoist s'entretient avec Gilbert Merlio et David Engels pour débattre des thèses et de l'héritage d'Oswald Spengler.
L'ouverture de la Nouvelle librairie rue de Médicis à Paris invite à s'interroger. Libraire historique ayant été la propriété du mouvement de l'Action Française fondé par Charles Maurras avant d'être reprise ensuite par George Valois, elle a rouvert cet été 2018 sous la direction de François Bousquet, le rédacteur en chef de la revue Eléments, qui veut en faire un instrument de "guérilla culturelle".
Pendant ce temps, Frédéric Taddeï commence une nouvelle émission sur la chaîne officielle du gouvernement russe Russia Today, Natacha Polony prend la tête de Marianne, et à Lyon, Marion-Maréchal Le Pen ouvre l'Institut des sciences sociales économiques et politiques destiné à former les cadres de "la jeunesse conservatrice". Bien sûr, ces figures sont toutes différentes, mais, sur les ruines d'une gauche qui, pour reprendre les termes de Pierre Rosanvallon, n'a plus rien à dire, elles ont pour point commun de se lancer toutes à l'assaut d'un paysage culturel hanté par la correction politique.
Cette émission se propose donc de se pencher sur le mouvement politique peut-être le plus important du XXIe siècle, ce mouvement multiforme et parfois contradictoire, que l'on appelle populisme ou identitaire, qui est aussi difficile à définir qu'à comprendre, mais qui, né en France dans les dernières années du XIXe siècle, s'est étendu aujourd'hui de la Hongrie à l'Italie, des Etats-Unis à la Pologne et à la Russie, de l'Allemagne à l'Autriche, et semble en passe de gagner la bataille sinon politique, du moins culturelle.
Émission "Signes des temps", animée par Marc Weitzmann.
C'est en compagnie d'Alain de Besnoit que Méridien Zéro nous propose un scanner de l'actualité. Les problématiques françaises et européennes, brûlantes, sont passées en revue.
En relation avec l'actualité éditoriale de l'invité, ce sont les populismes et la décroissance qui retiennent particulièrement l'attention.
Une émission animée par Wilsdorf, Arnaud Naudin et Lord Tesla.
Il n’existe pas plus d' "Occident" unitaire que d' "Orient" homogène. Même la notion d' "Occident chrétien" a perdu toute signification depuis que l'Europe a majoritairement versé dans l'indifférentisme et que la religion y est devenue une affaire privée. L'Europe et l'Occident se sont totalement disjoints. Ne se rapportant plus à aucune aire géographique ni même culturelle particulière, le mot "Occident" devrait en fait être oublié. Parlons donc plutôt de l'Europe !
L'Europe paraît aujourd’hui en déclin sur tous les plans. L'Europe n’est pas seulement l' "homme malade de la planète économique" (Marcel Gauchet). Elle connaît une crise sans précédent de l'intelligence et de la volonté politique. Elle aspire à sortir de l'histoire, portée par l'idée que l'état présent des choses est appelé à se maintenir indéfiniment, qu'il n'en est pas d'autre possible, et surtout qu'il n’en est pas de meilleur.
Quand une culture s'achève, une autre peut toujours la remplacer. L'Europe a déjà été le lieu de plusieurs cultures, il n'y a pas de raison qu'elle ne puisse pas être encore le foyer d'une culture nouvelle, dont il s'agit alors de déceler les signes avant-coureurs. Cette nouvelle culture fera suite à la précédente, mais n'en sera pas le prolongement. Plutôt que de verser dans des lamentations inutiles, il vaut mieux avoir le regard assez aigu pour voir où – dans quelles marges – croît ce qui permet de garder espoir...
Alain de Benoist, dans ce nouveau numéro des "Idées à l’endroit", reçoit Olivier Dard, Frédéric Rouvillois, Gérard Leclerc et Aristide Leucate pour évoquer la vie de celui qui fut à la fois journaliste, écrivain, polémiste, poète, chef d’une école de pensée, théoricien politique et dirigeant d’un mouvement politique : Charles Maurras.
Son parcours, son influence et son actualité sont abordées alors qu’il a été récemment retiré du livre des commémorations par le ministère de la Culture après les protestations d’associations antiracistes.