Né en 1895, mort en 1998 à quelques semaines de son 103ème anniversaire, Ernst Jünger a traversé le XXe siècle comme un météore. Aussi célèbre en France qu'en Allemagne, son œuvre d'écrivain et d'essayiste lui a permis d'illustrer des "idéaltypes" aussi différents que celui du Soldat du Front (Orages d'acier), du Travailleur, du Rebelle (avec le thème du "recours aux forêts") et de l'Anarque (Eumeswil).
Pour en parler, Alain de Benoist reçoit, dans ce nouveau numéro des "Idées à l'endroit", deux spécialistes de sa vie et de son œuvre : Isabelle Grazioli-Rozet, maître de conférences à l'Université de Lyon, et le germaniste François Poncet, traducteur de plusieurs ouvrages de Jünger.
Dans ce nouveau numéro des "Idées à l'endroit", Alain de Benoist se penche, en compagnie de Rémi Soulié, Christian Bouchet, Jean-Marc Vivenza et Jean-Luc Coronel de Boissezon, sur l'oeuvre et la personnalité de Julius Evola.
Philosophe mais aussi poète et peintre, ce penseur italien influencé en partie par l'école traditionaliste suscite encore aujourd'hui de très nombreux débats et études.
Le débat sur la surpopulation, ses causes et ses conséquences fait couler beaucoup d'encre. Les points de vue s'opposent.
Il était temps d'organiser une confrontation entre deux personnalités aux visions apparemment antagonistes : le philosophe et journaliste Alain de Benoist, figure historique de la Nouvelle Droite et Jean-Pierre Maugendre, président de l'association Renaissance Catholique.
Un débat inédit et particulièrement intéressant.
Dans ce nouveau numéro des "Idées à l'endroit", Alain de Benoist se penche sur l'œuvre et la personnalité de Pierre Boutang. Ce dernier suscite toujours une très grande admiration littéraire, philosophique mais aussi politique voire spirituelle.
Pour évoquer celui qui a marqué, par ses engagements, de nombreux écrivains et penseurs, il est entouré d'Antoine Assaf, Rémi Soulié, Jean-Luc Pinson et Emmanuel Boutang.
Alors que l'offensive menée par les Etats-Unis d'Amériques se poursuit encore en Irak, il n'est pas trop tôt pour examiner les premières conséquences de la crise que nous sommes en train de traverser, et de revenir sur les origines du conflit en cours.
L'Organisation des Nations-Unies semble donnner à cette agression militaire l'apparence de la légalité internationale au nom du dogme des droits de l'homme, idéologie qu'il est important de déconstruire. Car cette nouvelle religion conquérante est à rapprocher de la guerre du Bien contre le Mal qu'a entrepris de mener l'Amérique aux pays qui auraient des intérêts contraires aux siens.
Ce fait idéologique et politique, peut-être le plus important de ces vingt dernières années, est ici analysé et réfuté par Alain de Benoist et Jacques Vergès.
Émission du "Libre journal de Chantal Dupont", animée par Patrick Peillon.
Le nouveau clivage politique en gestation va-t-il se restructurer entre les populistes illibéraux et les partis libéraux de l'oligarchie comme le pense Alain de Benoist, ou entre populistes de droite et populistes de gauche comme le soutient Chantal Mouffe ?
Pour comprendre les enjeux de cette querelle autant interprétative que performative, il faut écouter attentivement ce débat entre les auteurs de Le moment populiste : droite-gauche, c'est fini ! (Pierre-Guillaume De Roux, 2017) et Pour un populisme de gauche (Albin Michel, 2018).
Une chose est certaine : les fronts bougent, et la bataille politique ne fait que commencer !
Émission "Interdit d'interdire", animée par Frédéric Taddeï.
Homme politique, philosophe, magistrat, historien et écrivain, Joseph de Maistre est considéré comme l'un des pères de la philosophie contre-révolutionnaire.
Pour s'attaquer à ce monument de l'histoire et de la littérature à la postérité diverse (et surprenante), Alain de Benoist reçoit Rémi Soulié, Axel Tisserand et Luc-Olivier d'Algange dans ce nouveau numéro des "Idées à l'endroit".
Une société libérale est une société où dominent la primauté de l'individu isolé, l'idéologie du progrès, l'idéologie des droits de l'homme, l'obsession de la croissance, la place disproportionnée des valeurs marchandes, l'assujettissement de l'imaginaire symbolique à l'axiomatique de l'intérêt. Le libéralisme a acquis en outre une portée mondiale depuis que la mondialisation a institué le capital en tant que réel sujet historique de la modernité. Il est à l'origine de cette mondialisation, qui n'est jamais que la transformation de la planète en un immense marché. Il inspire ce qu'on appelle aujourd'hui la "pensée unique" libérale-libertaire. Et bien entendu, comme toute idéologie dominante, il est aussi l'idéologie de la classe dominante.
Le libéralisme est une doctrine philosophique, économique et politique, et c'est comme tel qu'il doit être étudié et jugé. Le vieux clivage droite-gauche est à cet égard de peu d'utilité, puisque la gauche morale, oubliant le socialisme, s'est ralliée à la société de marché, tandis qu'une certaine droite conservatrice ne parvient toujours pas à comprendre que le capitalisme libéral détruit systématiquement tout ce qu'elle veut conserver.
Alain de Benoist nous propose d'aller à l'essentiel, au coeur de l'idéologie libérale, à partir d'une analyse critique de ses fondements, c'est-à-dire d'une anthropologie essentiellement fondée sur l'individualisme et sur l'économisme - celle de l'Homo oeconomicus.
Émission "Libre journal de la nouvelle droite", animée par Thomas Hennetier.