La dépravation des mœurs de l’Ancien régime est chose admise, comme est admise la décadence de la noblesse, de l’Eglise et d’un système à bout de souffle remplacé par la victorieuse Révolution française : les Lumières sont passés par là.
L’apparition de la pédophilie dans le champ de l’étude historique va bouleverser cette perception : que se passait-il sous l’ancien régime ?
Pourquoi n’a-t-on jamais entendu parler d’affaires de mœurs touchant aux enfants dans ce système tant décrié qu’on a mis à bas ? Qui disait quoi ? Qui faisait quoi ? Que nous a-t-on dit ? Que nous cache-t-on ? Qui ment et pourquoi ? Quel rôle ont joué les historiens ?
C’est à partir de l’étude du procès, truqué d’un bout à l’autre, d’un fils du peuple ignominieusement mis à mort, que Marion Sigaut démonte la mécanique d’un mensonge qu’on nous vend depuis deux siècles : les pervers ne sont pas ceux qu’on croit, ceux qu’on nous fait croire, ceux qu’on nous présente.
Damiens n’était pas fou. Tout est à revoir.
Trois ans après son arrestation pour détournement de fonds publics, corruption, faux en écriture privée et usage de faux, favoritisme et recel de favoritisme à la mairie d'Hénin-Beaumont, Gérard Dalongeville décide de se livrer et raconte les rouages du Parti Socialiste intégré au système parlementaire dans le nord de la France.
Emission Carrément Brunet.
"La corruption en France : la République en Danger" et "Rose mafia", respectivement écris par Gilles Gaetner et Gérard Dalongeville, évoquent chacun à leur façon les problèmes de corruption, de trafic d'influence ou de clientélisme qui gangrennent la Cinquième République.
L'émission "La voix est libre" qui les rassemble leur permet d'échanger autours de ces thématiques.