Au-delà de la traditionnelle opposition gauche/droite, il existe un certain nombre de penseurs qui pourraient appartenir à un certain "socialisme conservateur". Ces héritiers de Marx, et à la suite des évolutions récentes de la société, dénoncent une union entre les libéraux et les libertaires -entre la droite et la gauche du capital- qui s'efforcerait de détruire les reliquats de la société pré-capitaliste au nom d'un progressisme dont la fonction objective est de briser les derniers moyens de résister au système (famille, communautés, nation).
De Christopher Lasch à Jean-Claude Michéa en passant par Michel Clousclard et Guy Debord, et du point de vue du nationalisme intégral, dans quelle mesure ces penseurs peuvent-ils être utiles ? Quelles sont leurs limites ? Ce type d'alliance a-t-il déjà existé dans l'histoire ?
Après une rapide revue du monde de l'écologie organisée en France (précurseurs, partis, revues, mouvances), Stéphane Blanchonnet nous propose une critique des idées qui sous-tendent le projet écologique.
En effet, les problèmes environnementaux sont trop sérieux pour qu'ils soient laissés aux seuls écologistes médiatiques !
Est-il possible d'envisager un écologisme intégral, dans la lignée des réflexions maurrassiennes du nationalisme intégral ?
Stéphane Blanchonnet nous présente les trois figures majeures de la légitimité politique selon Charles Maurras. C'est en étudiant le parcours de Jeanne d'Arc, le personnage d'Antigone et l'oeuvre Anthinéa que l'on comprend quelle conception le maître de Martigues se fait du pouvoir et de son incarnation.
Ces réflexions sont aussi l'occasion de comprendre les liens et l'articulation entre le politique et la morale.
Finalement, c'est à une réflexion sur la permanence des civilisations -fruits de l'histoire- et des lois immuables de la physique sociale que nous sommes invités.
Cet exposé est destiné à préciser les positions de l'Action Française sur le régime démocratique.
Stéphane Blanchonnet commence par rappeler le fonctionnement de la démocratie antique, en en montrant les limites et les grandes critiques qui lui était déjà addressées (Aristophanes, Platon).
La fin de l'exposé est consacré aux démocraties modernes, qui n'ont que peu à voir avec leur prétendu ancêtre antique.
Une critique impitoyable, fondée sur une conception chrétienne de la personne et une vision particulière de la politique, ordonnée au principe de bien commun.
Notre société souffre à la fois d’un individualisme exacerbé et d’une hypertrophie de l’appareil administratif et étatique. L’Homme est aujourd’hui pris au piège entre une dialectique manichéenne "libéralisme-communisme" ; autrement dit l’avenir de la société ne pourrait s’envisager qu’entre individualisme et étatisme, sans égards pour les hommes réels.
Loin de s’opposer, nous remarquons que les deux termes de cette fausse alternative se renforcent l’un l’autre, au détriment des corps naturels de la société (famille, corps de métier, Eglise) amenés à laisser la place à l’individu-égoïste et au monstre-froid qu'est l'Etat jacobin.
Mais pourrions-nous envisager une troisième voie ?
Conférence organisée par le Cercle Frédéric Mistral et l’Action Française.
Aiguillé par de nombreuses questions précises et variées, Alain de Benoist revient sur son parcours intellectuel et aborde la question des religions, de la tradition, mais aussi de l’économie et de l’évolution des sociétés occidentales modernes.
Un moment délicieux et passionnant en compagnie d'un homme ayant voué sa vie au combat intellectuel.
A l'occasion de la sortie de la première anthologie de l'hebdomadaire "Je suis partout", les invités en profitent pour retracer l'histoire du journal le plus important de la collaboration, qui vit passer quelques unes des plumes les plus aiguisées des lettres françaises.
La dernière partie de l'émission explore le parcours de Maurice Bardèche qui, après l'exécution de son beau-frère Robert Brasillach, se fit un honneur de prolonger son travail politique.