La caste journalistique prétend nous imposer sa manière de voir le monde, notamment en utilisant certains mots plutôt que d'autres visant à pré-orienter le jugement que nous porterons sur tel fait ou telle situation.
Dans une optique de combat métapolique, l'essayiste David l'Epée nous invite à réfléchir au langage que nous utilisons lorsque nous voulons faire connaître des opinions qui sortent de la doxa. Garder l'initiative dans le débat est impératif et nous devons imposer nos propres mots afin de pouvoir assumer des idées qui sortent de l'ordinaire médiatique.
Un travail qui prendra du temps, mais absolument nécessaire.
Georges Feltin-Tracol, essayiste, rédacteur en chef du site Europe Maxima, en charge du dossier thématique de la revue Réfléchir&Agir et rédacteur à Synthèse nationale, revient en détails sur l'idéologie et la pratique du mondialisme. Il nous en restitue ses manifestations les plus importantes pour nous montrer à quel point les phénomènes politiques, économiques et spirituels en sont conditionnés.
C'est à la reconstitution, pièce après pièce, d'un immense puzzle planétaire que se livre le conférencier.
Alain de Benoist, dans ce nouveau numéro des "Idées à l’endroit", reçoit Olivier Dard, Frédéric Rouvillois, Gérard Leclerc et Aristide Leucate pour évoquer la vie de celui qui fut à la fois journaliste, écrivain, polémiste, poète, chef d’une école de pensée, théoricien politique et dirigeant d’un mouvement politique : Charles Maurras.
Son parcours, son influence et son actualité sont abordées alors qu’il a été récemment retiré du livre des commémorations par le ministère de la Culture après les protestations d’associations antiracistes.
Marion Sigaut, historienne spécialiste des XVIIe et XVIIIe siècles, intervient pour évoquer le lien existant entre l'endettement dramatique du Trésor royal, la montée du libéralisme et la Révolution.
Car c'est bien la question de l'usure (le prêt d'argent rémunéré), théoriquement interdit par l'Église catholique et par les rois de France jusqu'à la Révolution, qui sera l'une des grandes conquêtes de l'Encyclopédie et des Lumières et qui mettra à bas l'Ancien Régime.
Érigé en modèle de travail et de vertu par le XIXe siècle républicain, Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) est sûrement l'un des ministres de la France qui a le plus marqué la postérité.
L'analyse du succès de ce tout-puissant serviteur de l'État nous aide à comprendre ce qui a ensuite été désigné comme une doctrine à part entière ayant participé à la construction de l'État moderne : le colbertisme.
"— Vous lisez l’Évangile de saint Marc ?
— Pas encore. Avant de plonger dans les Évangiles, je lis Pierre Boutang. C’est du lourd ! Hier soir, je dînais avec François Hollande qui me dit : “Vous lisez Boutang ? C’est la passion de mon père !”
Je lui réponds : “Transmettez mon salut admiratif à votre père car un lecteur de Boutang, c’est un costaud.” Je suis paumé…
— Qu’est-ce qui vous attire chez Boutang ?
— Le poison de la curiosité. Pourquoi suis-je ainsi happé ? C’est d’un tel niveau philosophique que je n’ai pas les moyens de suivre. Pourtant j’y vais. Autant Nietzsche, je peux facilement m’y mettre, car c’est un styliste poète, autant ces philosophes qui mettent Kant en allemand face à Thomas d’Aquin en latin… je ne fais pas le poids ! (…)"
Cette conférence nous introduit la personne et l'oeuvre de Pierre Boutang, l'un des philosophes les plus importants du XXe siècle.
Méridien Zéro nous propose de revenir sur une figure majeure de la mouvance nationale, tant par ses qualités indéniables que par ses limites. Il n’est pas question de proposer une simple biographie de Maurras (1868-1952) mais d’approfondir certains aspects de celui qui fut pendant des décennies -cas extrêmement rare- à la fois un écrivain, un poète, un théoricien, un chef d’école et l’animateur d’un mouvement politique dont l’influence s’est révélée remarquablement durable.
Une émission animée par Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.
C'est en revenant sur les expériences de l'Action française, du syndicalisme révolutionnaire français et de leur jonction au sein du Cercle Proudhon que Pierre de Brague (auteur chez Kontre Kulture et militant d'E&R), Stéphane Blanchonnet (président du Comité directeur de l'Action française) et Louis Alexandre (rédacteur en chef de la revue Rébellion) abordent les tentatives historiques d'articulation des questions nationale et sociale en France.
Sommaire des questions de la quatrième partie :
0'00'02 : La question sociale et la question nationale, deux pôles affaiblis par leur dissociation
0'02'00 : Déclin de l'AF suite au départ de Georges Valois, thèse de Bertrand Renouvin
0'04'15 : Génération Maurras, renouveau militant et question sociale
0'05'14 : Première Guerre mondiale, fracture au sein du syndicalisme et attachement à la patrie
0'11'00 : Le Front National, bénéficiaire de la négation de la question nationale par la "Gôche"
0'14'42 : Métamorphose de la lutte des classes, le peuple contre les élites
0'20'45 : La réduction identitaire, piège pour les mouvements nationalistes
0'24'30 : Le libéralisme, négation de toute détermination
0'29'10 : Faiblesse du peuple français et absence de sacré
0'33'18 : Maurras et Marx, deux visions de l’Homme
0'40'05 : Nomadisme et syndicalisme
0'42'48 : Corporatisme maurrassien et corporatisme fasciste