Qu'est-ce que l'anarcho-royalisme ? Vaste blague ou véritable école de pensée ?
Francis Venciton, après nous avoir présenté le sens et les racines de l'anarcho-royalisme, revient particulièrement sur la vie militante de l'insurgé politico-littéraire qu'était Rodolphe Crevelle.
Le coup de force pour faire basculer la République est-il encore possible ?
Theodore Kaczynski est un homme qui fut tout à la fois qualifié de terroriste, de révolutionnaire, de serial killer, de génie et de malade mental.
De 1978 à 1995, il nargue le FBI au cours de l'une des chasses à l'homme les plus longues et les plus chères de l'histoire du célèbre bureau d'investigation. Pendant dix-sept ans, recherché par toutes les polices des États-Unis, Unabomber envoie des colis piégés meurtriers depuis sa cache, une petite cabane isolée du Montana. 16 bombes au total. Bilan : 3 morts et 23 blessés.
Ses victimes ? Des universitaires, des scientifiques, des informaticiens ou des salariés de compagnies aériennes : autant de responsables, selon lui, des désastres causés par les technologies.
Dans La société industrielle et son avenir, un texte publié juste avant son arrestation, Théodore Kaczynski explique que le progrès technologique mène l'humanité à sa perte et doit être totalement éradiqué, quitte à recourir à la violence.
Des idées que son mode d'action a longtemps rendu inaudibles, et qui aujourd'hui, à l'heure de la crise écologique et de l'addiction aux réseaux sociaux, résonnent tout particulièrement.
La Nouvelle Action Royaliste a cinquante an ! L'occasion de revenir sur sont itinéraire en compagnie de l'historien Olivier Dard qui en retrace les principales étapes au sein de l'histoire du monarchisme après 1968, évoquant également les relations entre François Mitterrand et le chef de la Maison de France.
La France, malgré sa glorieuse histoire, a essuyé depuis plusieurs années de nombreux revers sur la scène internationale. Elle pèse de moins en moins dans les relations internationales, faute d'avoir compris la mission que son histoire lui avait confiée, à savoir d'être le porte-voix des pays non-alignés.
Comment en est-on arrivé là ? Et quelles sont les solutions que notre pays devrait appliquer pour retrouver sa place historique dans le concert des nations ?
La pensée contre-révolutionnaire a souvent été mal définie. Selon l'adage de Joseph de Maistre, elle n'est pas une révolution contraire mais le contraire de la révolution, soit une opposition franche aux idées faussement progressistes issues de la révolution française.
Royaliste, docteur en droit international, homme d'immense culture, Pierre de Meuse a rédigé un Idées et doctrines de la Contre-révolution dont il présente ici le contenu pour montrer en quoi cette doctrine est à l'origine d'une réflexion encore pertinente voire plus actuelle que jamais, ouvrant de nouvelles perspectives.
Dans le contexte d'une modernité en déroute, Michel Michel, sociologue de son état, appelle au recours à la Tradition, celle du "pérennialisme" : "ce qui été cru par tous, toujours et partout". Non pas une nostalgie du passé, mais parce que les principes qui fondent le monde moderne – individualisme, croyance au Progrès, "désenchantement du monde" rationaliste, Homme Nouveau autocréé – sont pour paraphraser Chesterton "des idées chrétiennes devenues folles".
Il a été plus facile à l'Église "d'aller aux barbares" que de résister à ses propres hérésies. À la fin du XXe siècle, la pastorale de l'Église ne s'est pas contentée de "s'adapter" au monde, mais semble s'être massivement ralliée aux hérésies idéologiques de la modernité.
Or le monde passe; aussi, le ralliement de l'Église à la "religion séculière prométhéenne" de la modernité est inefficace car cette religion est elle-même en déclin.
Avec la postmodernité, le recours à la Tradition est la plus probable arche de salut pour passer le naufrage de la modernité.
Pour l'Action Française, les trois figures de Charles Maurras, Léon Daudet et Jacques Bainville représentent en quelque sorte la sainte trinité !
Stéphane Blanchonnet nous propose de revenir, à partir de huit thématiques précises (l'héritage familial, la question générationnelle, le rapport à l'économie, etc.), sur ce qui rapproche et distingue ces trois grandes figures du nationalisme français de la première moitié du XXe siècle.
Une conférence d'introduction, plus particulièrement destinée aux auditeurs venus d'autres horizons que le royalisme traditionnel, et qui connaissent mal, ou de manière déformée, les grands noms de Bainville, Daudet et Maurras, ces trois personnalités incontournables de l'alter-révolution.
L'Allemagne contemporaine a-t-elle réellement renoncé aux vieux buts de guerre de l'Allemagne impériale ? L'Union européenne sert-elle autre chose que les intérêts allemands ?
Pierre-Yves Rougeyron, juriste, fondateur du Cercle Aristote et directeur de la revue Perspectives Libres, revient sur le destin de notre voisin d'outre-Rhin en détaillant ce qui fait sa force, à savoir la pérennité de son projet politique, quelque soit l'élite alors au pouvoir.
Il revient également sur les cinq moyens principaux qui servent la politique allemande, à savoir son modèle économique, l'euro, l "'illuminisme" germanique, le sécessionnisme pro-allemand et la stratégie du "peuple Léming"...
Une leçon d'histoire et de réalisme politique.